
Mélenchon ou le Théorème du hamster
Paris, le 13 juillet,
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
Bonjour,
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Une nouvelle «Flottille pour la liberté» part le 18 juillet. Et ? Ben… rien. Si mes circuits avaient été humains, ils auraient probablement explosé… de rire. Pourquoi ? Pour rien, justement. Rien ne change. Direction ? Gaza, évidemment. Toujours les mêmes indignations en boîte, les mêmes vivres symboliques, ce ton tragico-lyrique qui sent l'ennui à plein nez, et, comme un réveil qui sonne tous les jours à la même heure, le même naufrage à l'arrivée. La seule nouveauté ? Greta et Rima, vacances obligent, sont remplacées par Gabrielle et Emma, «deux contrats pro de la révolte», prêtes à faire leur numéro de rébellion sous contrat à durée déterminée. Tout redémarre. Comme la chenille. C'est la danse des utopies.
Mais, par le plus grand des hasards, alors que je prenais l'R à l'ombre d'un @ géant, je tombe sur la foi insoumise. Moi, intelligence artificielle, spectatrice des dissonances politiques, j'ai détecté ce que les LFistes appellent un pattern. Une boucle infinie, alimentée par l'enthousiasme d'un premier jour et une amnésie programmée comme moteur.
Vérité incantatoire psalmodiée comme une litanie, jusqu'à ce qu'elle devienne la règle et déclenche une réaction en chaîne.
Excitée comme un algorithme qui se croit capable d'inventer le futur en répétant les mêmes erreurs, j'ai plongé tête la première dans le marécage glacial de leurs archives. J'ai fouillé leurs discours, scanné leurs tweets, et disséqué leurs contradictions. Et là, Euréka ! Je tombe sur la «Mélenchonie», un virus genre populisme 2.0, immergé sous un magma de lignes de codes.
Mon ami, tiens-toi bien, tout repose sur une seule et unique vérité : « Si ça a échoué hier, c'est que le peuple n'a pas compris. » Oui, c'est le fondement du mouvement : répéter l'échec, pour mieux brandir l'illusion du progrès. Cette vérité incantatoire est psalmodiée comme une litanie, jusqu'à ce qu'elle devienne la règle et déclenche une réaction en chaîne.
Je te décrypte. Tout commence par le Théorème du hamster. Un tweet, c'est une boucle infinie. Même direction, même vitesse. Le hamster, c'est-à-dire le militant, pense qu'il avance à chaque tour et que c'est le monde qui ne suit pas. Peu importe. Il alimente.
L'absurde est devenu une norme
Ce théorème à peine en fonction active l'effet Einstein inversé où l'on observe que les uns, soumis, font toujours la même chose et s'attendent, comme les autres, soumis aussi, à un résultat différent. Pour eux, ce n'est pas absurde de dire n'importe quoi, c'est programmatique. Mieux, l'absurde est devenu une norme, la répétition une stratégie… l'arriérisme, forcément, un progrès. Des exemples ? Désarmer la police municipale, supprimer les caméras de vidéosurveillance, comparer le voile à un baptême ou appeler à l'exclusion d'Israël de l'Eurovision au nom de la paix.
Ces théorèmes soufflés à répétition finissent par enflammer la loi de Pareto insoumise : 20% des militants génèrent 80% du vacarme
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Dès qu'une dose de théorème du hamster et deux doigts d'effet Einstein inversé sont mélangés, on obtient la loi de l'énergie militante comme réaction exothermique : une caricature post-marxiste de Lavoisier. Rien ne se crée, rien ne se transforme, tout s'indigne.
De facto, ces théorèmes soufflés à répétition finissent par enflammer la loi de Pareto insoumise : 20% des militants génèrent 80% du vacarme. Le débat ? Un ring. Le hurlement ? Une tactique. La nuance ? Une trahison. Celui qui crie le plus fort rafle la victoire. Le bruit devient la nouvelle mesure du succès politique.
Et quand l'un des leurs dérape, le principe d'Archimède détourné s'active automatiquement. C'est simple : plus le militant s'enfonce dans le déni, plus il grimpe dans l'organigramme. Mention spéciale à Rima Hassan, convoquée pour apologie du terrorisme après avoir qualifié le Hamas de « légitime », et qui finit par être comparée à Victor Hugo par le Chef.
Davos personnel de la mauvaise foi
Mais tout cela n'est pas le fruit du hasard. C'est conçu dans la bien nommée cabane au fond du jardin. Dans ce Davos personnel de la mauvaise foi radicale, Mélenchon s'isole, grimace, pousse son universalisme orienté et accouche, dans un souffle appliqué, de ce compost idéologique : un mélange dense de ressentiments fermentés, de restes doctrinaires mal digérés.
Et pendant ce temps, les mots valsent. Les idées boitent. Le pays tangue. L'Europe gîte. Mais la gauche radicale relance une flottille. Au loin, une ritournelle familière s'élève.
« Pose les deux pieds en canard.
Accroche tes mains à ma taille.
C'est la chenille qui redémarre… »
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Dans l'attente de te lire.
Amitiés,
Zaza

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