
Les maires en première ligne face à l'hécatombe de noyades en France
Alors que les incidents se multiplient à la faveur du réchauffement climatique, avec 109 décès relevés sur le seul mois de juin, les édiles peuvent voir leur responsabilité pénale engagée.
En cette fin d'après-midi du 4 juillet, Florian, un jeune homme de 17 ans, se baigne avec une dizaine d'adolescents dans le plan d'eau du Mesnil-Saint-Martin (à Chambly, dans l'Oise), un site grillagé, interdit à la baignade et non surveillé. Pris d'une crampe, ce joueur de football de l'association sportive locale appelle à l'aide, avant de se noyer. Les pompiers ne repêcheront son corps sans vie que deux heures plus tard.
En ce début d'été caniculaire, des tragédies du même genre se multiplient partout dans le pays. Le 3 juillet, c'est un adolescent de 16 ans qui a perdu la vie après s'être noyé dans le lac du domaine des Messires, à Herpelmont, dans les Vosges. Là aussi, la baignade était interdite et la zone non sécurisée. Le 24 juin, le corps d'un jeune homme du même âge était repêché dans le Tarn, au nord-est d'Albi, un lieu réputé pour la baignade, pourtant interdite.
Entre le 1er juin et le 2 juillet 2025, en un mois seulement, 109 décès ont été causés par des noyades, selon le bulletin…
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