
Loi Duplomb : l'exécutif à son tour sous pression
Cette mobilisation citoyenne est l'accroc que l'exécutif, occupé à la préparation du prochain budget, n'avait pas vu venir. Présentée comme l'une des réponses à la colère des agriculteurs de l'hiver 2024, la proposition de loi (PPL) des sénateurs Laurent Duplomb (Les Républicains, LR, Haute-Loire) et Franck Menonville (Union des démocrates et indépendants, UDI, Meuse), adoptée par le Parlement le 8 juillet, prévoit, notamment, la réintroduction, à titre dérogatoire et sous conditions, de l'acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France mais autorisé en Europe.
Une disposition qui va « aggraver l'exposition aux pesticides » des « agriculteurs, fleuristes, jardiniers, vétérinaires », et celle des « riverains des zones d'épandage », alertait, le 27 juin, la Ligue contre le cancer. Une « aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire », selon le texte de la pétition.
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Le Cambodge accusé par la Thaïlande de «violation flagrante» du cessez-le-feu
Après plusieurs jours de combats meurtriers, les dirigeants cambodgiens et thaïlandais s'étaient entendus sur un cessez-le-feu, entré en vigueur dans la nuit de lundi à mardi. La Thaïlande a accusé mercredi 30 juillet le Cambodge de «violation flagrante» du cessez-le-feu en vigueur entre eux après plusieurs jours d'affrontements meurtriers, et affirmé que des soldats cambodgiens avaient lancé une attaque nocturne. Bangkok et Phnom Penh sont convenus d'un cessez-le-feu, commencé dans la nuit de lundi à mardi, après cinq journées d'échanges de tirs sur leur frontière commune longue de 800 km, sur fond de différend territorial. Publicité Des soldats thaïlandais attaqués Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a annoncé que plusieurs soldats du pays, dans la province de Sisaket, à l'est du pays, avaient été attaqués mercredi matin «par les forces cambodgiennes» équipées d'«armes de petit calibre» et de grenades. «Cela représente une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu», a dénoncé le ministère dans un communiqué. Le porte-parole du gouvernement thaïlandais Jirayu Huangsab a également fait état d'affrontements nocturnes dans un communiqué, indiquant que «la partie thaïlandaise (avait) gardé le contrôle de la situation» et que la situation générale le long de la frontière était «normale» depuis 8 heures du matin (1 heure GMT). Mardi, l'armée thaïlandaise avait déjà accusé ses adversaires d'avoir violé la trêve à de multiples endroits, ce que Phnom Penh a démenti. Les rancœurs tenaces entre la Thaïlande et le Cambodge sont liées à un différend territorial hérité de l'époque de l'Indochine française. Le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai et son homologue cambodgien Hun Manet se sont mis d'accord sur une trêve à la suite d'une médiation malaisienne, encouragée par les États-Unis et la Chine. Une situation «toujours fragile» L'armée thaïlandaise a déclaré que des mesures de désescalade avaient été conclues, dont «un arrêt des renforts ou mouvements de troupes qui pourraient conduire à des malentendus». Plus tard, Maratee Nalita Andamo, porte-parole du ministère thaïlandais des Affaires étrangères, a averti que «la situation (était) toujours fragile». Les affrontements, qui ont eu lieu entre jeudi et lundi, se sont étalés sur plusieurs fronts parfois séparés par des centaines de kilomètres. D'après le dernier bilan, ils ont officiellement fait 30 morts côté thaïlandais, dont 15 soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 188.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 140.000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh. Les deux royaumes ont traversé l'épisode le plus sanglant de leurs relations depuis celui de 2008 à 2011, qui avait causé la mort de 28 personnes.


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