
Un incendie détruit 35 ha de récoltes pendant les moissons en Essonne
dévastés par les flammes
. Ce jeudi, à la mi-journée, un important incendie s'est déclaré dans un champ de Mespuits, tout au sud de l'Essonne. Après plusieurs heures de lutte contre les flammes, les
soldats du feu
ont pu quitter les lieux en début soirée. Aucun blessé n'est à déplorer.
« Le feu est parti d'une
moissonneuse
et s'est propagé à un bosquet », détaille le service départemental d'incendie et de secours de l'Essonne (Sdis 91), confirmant une information du
Républicain de l'Essonne
. Pour éviter que le sinistre ne gagne du terrain, 12 déchaumeuses d'agriculteurs voisins sont entrées en action. Un dispositif désormais systématique depuis
la signature d'un protocole
entre les pompiers du département et les agriculteurs céréaliers.
Au lendemain du sinistre, l'heure est au bilan. « 35 ha ont brûlé sur les 150 qui étaient menacés, précise le Sdis ce vendredi. Au total, 24 véhicules ont été engagés sur ce feu et un drone a été utilisé pour localiser les points chauds. »
Le 5 juillet dernier, un feu de chaume avait déjà été circonscrit à Buno-Bonnevaux par les sapeurs-pompiers. Cette fois, 6 ha avaient été dévastés. Là encore, six engins agricoles étaient venus en renfort des 20 sapeurs-pompiers et 9 véhicules engagés par le Sdis.
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TetraPak : accord trouvé avec les salariés avant la fermeture de l'usine dijonnaise
Tetra Pak à Dijon, c'est bien fini. Un accord « satisfaisant » a été trouvé sur le plan de licenciements des 207 salariés de l'usine du géant de l'emballage helvético-suédois Tetra Pak, à Longvic, près de Dijon ( Côte d'Or ), a annoncé ce jeudi l'intersyndicale. La direction a annoncé le 21 janvier la fermeture de l'unité avant la fin de l'année et le comité social et économique (CSE) de l'usine de papeterie a finalement obtenu « des mesures conséquentes », a indiqué à l'AFP Claude Rollandet, délégué CGT et représentant de l'intersyndicale. La nouvelle version du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est en nette amélioration par rapport à de précédentes propositions qui avaient poussé le CSE à émettre un « avis de refus », soit un rejet, le 16 juillet. « C'est un accord satisfaisant qui permet notamment un congé senior de 60 mois : ceux qui partent avant 60 mois de la retraite seront payés à 100 %. Et le congé de reclassement est financé à 100 % », a précisé Claude Rollandet. « On a obtenu aussi une prime de reprise d'activité de 10 000 euros pour retourner au travail en attendant la fin. Et surtout, l'enveloppe de la prime de départ supralégale a significativement gonflé : elle est passée à 3 200 euros par année d'ancienneté, soit plus 600 euros », a-t-il aussi expliqué au Bien Public . Sur les 207 salariés de l'entreprise, 114 ont plus de 50 ans, dont « une bonne proportion plus de 55 ans », rappelle le syndicaliste. Un vote, en ligne, est organisé ce jeudi auprès des salariés sur ce PSE. Si une majorité se dégage, il sera signé avec la direction vendredi ou lundi, selon le représentant du personnel. Il a précisé que le blocage de l'usine, commencé mi-juin, avait été déjà levé. La fermeture de l'unité avait suscité des vives réactions, locales et nationales, notamment du président de la métropole de Dijon, le socialiste François Rebsamen, ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation. Dans un communiqué, ce dernier s'est « dit soulagé et satisfait » de l'accord, promettant de « suivre personnellement (sa) mise en œuvre effective ». Il s'était rendu à Longvic le 27 juin dernier. Dans un mail à l'AFP, la direction de Tetra Pak a confirmé « un accord de principe » qui sera soumis à « examen et signature » vendredi lors d'une réunion avec la direction. « Depuis le début du processus, notre objectif a toujours été d'aboutir à une solution juste et équitable pour toutes les parties. Ces récentes avancées sont encourageantes », a ajouté le groupe. Tetra Pak, qui emploie près de 25 000 personnes dans quelque 160 pays, justifie sa volonté de fermer Longvic par le fait que son « taux d'utilisation » a baissé « de 71 % à 65 % » entre 2019 et 2023, en raison de l'augmentation des « coûts des matières premières et de l'énergie ». Le site doit cesser sa production le 30 septembre avant un démantèlement à partir d'octobre, selon l'intersyndicale. Une équipe de transition de 24 personnes restera pour gérer le démantèlement du site.


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