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Un incendie détruit 35 ha de récoltes pendant les moissons en Essonne

Un incendie détruit 35 ha de récoltes pendant les moissons en Essonne

Le Parisien11-07-2025
Malgré la mobilisation de 49 sapeurs-pompiers, 35 ha de récolte ont été
dévastés par les flammes
. Ce jeudi, à la mi-journée, un important incendie s'est déclaré dans un champ de Mespuits, tout au sud de l'Essonne. Après plusieurs heures de lutte contre les flammes, les
soldats du feu
ont pu quitter les lieux en début soirée. Aucun blessé n'est à déplorer.
« Le feu est parti d'une
moissonneuse
et s'est propagé à un bosquet », détaille le service départemental d'incendie et de secours de l'Essonne (Sdis 91), confirmant une information du
Républicain de l'Essonne
. Pour éviter que le sinistre ne gagne du terrain, 12 déchaumeuses d'agriculteurs voisins sont entrées en action. Un dispositif désormais systématique depuis
la signature d'un protocole
entre les pompiers du département et les agriculteurs céréaliers.
Au lendemain du sinistre, l'heure est au bilan. « 35 ha ont brûlé sur les 150 qui étaient menacés, précise le Sdis ce vendredi. Au total, 24 véhicules ont été engagés sur ce feu et un drone a été utilisé pour localiser les points chauds. »
Le 5 juillet dernier, un feu de chaume avait déjà été circonscrit à Buno-Bonnevaux par les sapeurs-pompiers. Cette fois, 6 ha avaient été dévastés. Là encore, six engins agricoles étaient venus en renfort des 20 sapeurs-pompiers et 9 véhicules engagés par le Sdis.
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Loi Duplomb et célibat des agriculteurs : pas de tabous à la fête de l'agriculture de l'Aube ce week-end
Loi Duplomb et célibat des agriculteurs : pas de tabous à la fête de l'agriculture de l'Aube ce week-end

Le Parisien

time25 minutes ago

  • Le Parisien

Loi Duplomb et célibat des agriculteurs : pas de tabous à la fête de l'agriculture de l'Aube ce week-end

Oui, il y a encore des vocations dans l'agriculture, et Benjamin Bonnevie en est le parfait exemple. Ancien président et toujours membre des Jeunes Agriculteurs de l'Aube, ce professionnel de 34 ans coordonne la 41e fête de l'agriculture du département, organisée par le syndicat professionnel agricole au Chêne (Aube), ces 9 et 10 août. Issu d'une famille d'agriculteurs, ce betteravier a commencé dans la vente de matériel agricole avant de s'installer sur une exploitation en 2018. Mais pourquoi la betterave ? « Parce qu'historiquement, c'est une culture qui est assez répandue ici. Mais aussi parce qu'économiquement, on avait des marges qui étaient plutôt importantes. On a des usines ici, et des terres plus faciles à travailler pour faire de la betterave, donc c'est venu naturellement », répond-il. Benjamin Bonnevie, coordinateur de la fête de l'agriculture au sein des Jeunes Agricultures de l'Aube, veut nouer le dialogue avec le public sur les sujets qui fâchent. LP/Jonathan Sottas Le Chêne, village d'accueil de la fête de cette année, est en effet situé à proximité d'Arcis-sur-Aube (Aube), où se trouve l'une des usines de la coopérative sucrière Cristal Union, une référence du secteur en France et en Europe. Dans cette Champagne Crayeuse, « 99 % des producteurs ont des betteraves », sourit l'agriculteur. « C'est facile d'y planter et de récolter les betteraves grâce à leur racine. Le sol est facile à travailler et les rendements sont bons, surtout qu'il y a 2 usines proches : une pour faire de l'alcool, l'autre pour le sucre. Avant, il y en avait plus, mais la production reste quand même importante. » Pesticides : « C'est pire pour tout le monde » La fête de l'agriculture représente beaucoup de choses pour les professionnels. En premier lieu, aller au contact des gens pour parler de leur quotidien, et notamment de leurs difficultés. « Le secteur se portait encore plutôt bien il y a 2 ou 3 ans », lance Benjamin Bonnevie. « On sait qu'il y a des fluctuations de prix dans le marché agricole. Mais de nombreuses contraintes se sont ajoutées. » Comme celles liées au réchauffement climatique et à l'arrivée d'une variété de pucerons particulièrement néfastes pour les cultures betteravières. « On a un gros problème d'image avec ça, parce qu'on a besoin de cette matière pour éviter de passer plusieurs fois des insecticides en végétation », déplore l'exploitant. « Concrètement, au lieu de mettre un insecticide à l'enrobage de semences en beaucoup plus petites quantités avec les néonicotinoïdes, on est obligé de passer 3 ou 4 fois en végétation en pulvérisant en aérien, pour compenser et gérer les pucerons. Et c'est pire pour tout le monde, y compris pour nous, car on est au contact du produit directement. » Les Jeunes Agriculteurs entendent casser les idées reçues qui peuvent circuler sur un sujet aussi clivant que les pesticides. « Il faut arrêter de croire que les agriculteurs sont des pollueurs et que ça leur fait plaisir », plaide Benjamin Bonnevie. « Il y a 4 ans, ces néonicotinoïdes ont été interdits. On disait que c'était un vrai problème. Puis on a eu des baisses de 30 à 40 % de rendements. On avait eu des compensations financières. Mais c'est tout le monde qui paie et on n'a pas envie de recevoir de l'argent parce qu'on a un manque à gagner. L'idée, ce serait de produire normalement. » Face aux débats qui se sont enflammés cet été, la profession jongle entre la recherche d'une agriculture la plus respectueuse possible de l'environnement, tout en tenant compte des défis économiques et du changement climatique. Qui plus est dans une Europe où la France est le seul pays à ne plus utiliser ce type de néonicotinoïdes. « Si on ne produit plus de betteraves en France, on achètera du sucre ailleurs, ce qui est déjà le cas avec les accords commerciaux. On a le même problème avec les œufs, on empêche les agriculteurs de faire des poulaillers en France parce qu'on considère qu'ils sont trop gros, alors qu'on importe des œufs d'Ukraine où les poulaillers sont 10 fois plus gros, les antibiotiques sont utilisés à la pelle et il y a les transports en plus », argumente Benjamin Bonnevie. Une version locale de « L'Amour est dans le pré » Ce samedi 9 et dimanche 10 août, la fête de l'agriculture sera justement l'occasion d'échanger sur toutes ces problématiques. « Les gens pourront poser leurs questions, on est ouvert à la discussion », invite le cultivateur, soucieux de réconcilier consommateurs inquiets et producteurs se battant pour la pérennité de leurs fermes. L'événement permettra aussi d'évoquer le sujet épineux du célibat des agriculteurs de façon ludique. Avec « A l'Aube de l'Amour », le syndicat adapte avec une touche d'humour le concept de l'émission de M 6 « L'Amour est dans le pré » dans l'Aube, une initiative des plus jeunes agriculteurs du canton. « Bizarrement, on a tendance à dire qu'avec les réseaux, on est plutôt plus en contact avec le monde, mais on a malgré tout l'impression que les campagnes s'éloignent des villes, et on a une part de célibataires très importante en agriculture », constate l'organisateur. L'agriculteur, qui vient d'être papa, soutient pleinement l'initiative destinée à faire connaître ces hommes et ces femmes au grand cœur, mais souvent isolés dans leur exploitation au quotidien. « Il y a des gens très bien qui mériteraient de rencontrer quelqu'un. Alors pourquoi ne pas faire quelque chose quand il y a entre 5 et 7 000 personnes sur la fête de l'agriculture ? », lance Benjamin Bonnevie. Concrètement, des portraits de célibataires ont été diffusés sur les réseaux sociaux, avec la possibilité de leur envoyer un mail ou un courrier. « On aura un point de rencontre sur la fête de l'agriculture, évidemment à l'abri des regards. Après, libre à eux de se revoir », ajoute-t-il. Pour les autres, impossible de s'ennuyer tout au long du week-end avec le samedi un concert et une soirée DJ, précédés l'après-midi de courses de tracteur pulling. « C'est du tuning sur des tracteurs. Vous avez des modifications esthétiques et moteurs. Ça fait beaucoup de bruit, c'est assez puissant, ça fait beaucoup de fumée, et ça change un peu de ce qu'on peut proposer depuis quelques années », souligne Benjamin Bonnevie.

Le taux d'emploi des seniors a atteint un record historique à 69,4% au deuxième trimestre
Le taux d'emploi des seniors a atteint un record historique à 69,4% au deuxième trimestre

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Le taux d'emploi des seniors a atteint un record historique à 69,4% au deuxième trimestre

Selon l'Insee, le taux d'emploi des 50-64 ans en France a atteint des sommets, se rapprochant de celui des 15-64 ans. Les jeunes de 15-24 ans, de leur côté, pâtissent toujours d'un taux de chômage élevé. Les seniors travaillent… beaucoup plus qu'avant. Pointé du doigt par François Bayrou, le taux d'emploi est l'une des faiblesses de l'Hexagone par rapport à ses voisins. Celui «des jeunes et des seniors», en particulier, a été déploré par le premier ministre, en avril dernier. Une situation qui évolue toutefois peu à peu, selon les dernières données publiées ce vendredi 8 août. Selon l'Insee, en effet, le taux d'emploi des personnes âgés de 50 à 64 ans a atteint, au second trimestre 2025, 69,4%, son plus haut niveau depuis 1975, depuis que ces statistiques sont publiées. En hausse de 0,2 point sur le trimestre et de 1,2 point sur un an, ce taux se rapproche de celui des 15-64 ans, à 69,6 %. Plus précisément encore, les 55-64 ans sont de plus en plus nombreux à travailler, leur taux augmentant de 0,3 point sur trois mois et 1,7 point sur un an. Il atteint ainsi 61,8%, son niveau, là encore, le plus haut jamais atteint. Publicité Parallèlement, le taux d'activité des seniors bat lui aussi des records. Pour rappel, celui-ci correspond à la part des personnes actives dans la population totale d'une tranche d'âge. Il augmente ainsi de 0,2 point pour les 50-64 ans, atteignant son plus haut niveau historique. Le taux de chômage des 50 ans ou plus reste quant à lui faible, à 4,8%, un chiffre inférieur de 0,2 point à son niveau un an plus tôt... Et inférieur de près de trois points à celui de l'ensemble de la population active. Sur dix ans, chez les 50-64 ans, la hausse du taux d'emploi est importante, représentant quelque 14,5 points de pourcentage, contre 11,6 points chez les 55-64 ans. Une conséquence des réformes des retraites successives, ainsi que du vieillissement de la population française. Ces niveaux restent malgré tout insuffisants, selon l'exécutif, qui appelle à renforcer la production et l'emploi en France. À l'inverse, les jeunes sont plus nombreux au chômage Contrairement à leurs aînés, les jeunes de 15 à 24 ans pâtissent toujours d'un taux de chômage élevé. S'il diminue de 0,2 point en trois mois, le taux s'élève à 19,0% et demeure supérieur à son niveau d'un an auparavant de 1,2 point. Il est donc bien supérieur au taux de chômage des Français, toutes catégories d'âge confondues. En outre, au deuxième trimestre 2025, la part des jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études (NEET) est stable, à 12,8%. Le taux d'emploi des jeunes, quant à lui, est faible, à 35%. Un niveau peu étonnant, ceux-ci faisant, pour la majorité, leurs études. Enfin, sur le trimestre, le taux d'activité des jeunes est quasi stable, à 43,3%. La situation des jeunes sur le marché du travail reste donc un point noir, à améliorer.

Incendie dans l'Aude : quelles conditions de remboursement pour les vacanciers évacués des campings ?
Incendie dans l'Aude : quelles conditions de remboursement pour les vacanciers évacués des campings ?

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Incendie dans l'Aude : quelles conditions de remboursement pour les vacanciers évacués des campings ?

Alors que des feux de forêt touchent le sud de la France, certains campeurs voient leurs vacances écourtées ou annulées. Dans quelles situations peut-on obtenir un remboursement ou une éventuelle compensation ? Un incendie d'une puissance exceptionnelle s'est déclaré mardi 5 août dans le massif des Corbières, dans l'Aude. Avec plus de 13.000 hectares brûlés, il s'agit de l'un des plus importants de l'histoire de France. Ce n'est pas le premier de la saison estivale, déjà marquée par les flammes qui ont atteint le Var ou Marseille. Pour l'heure, dans l'Hérault, deux campings ont été évacués et d'autres pourraient suivre si de nouveaux incendies se déclarent. Près de 343 vacanciers ont été pris en charge et ont dû écourter leurs séjours. À quels dédommagements ont-ils droit ? Qu'en est-il des vacanciers d'août sur le point d'arriver ? Publicité Annulation en cours de séjour ou avant l'arrivée Lorsqu'un camping est évacué sur ordre des autorités en raison d'un incendie, le vacancier doit être remboursé au prorata des nuits non consommées. C'est ce que précise Nicolas Dayot, président de la Fédération nationale de l'hôtellerie de plein air (FNHPA) : «Si l'hébergement n'a pas pu être assuré en raison d'un danger confirmé, les assurances des campings devront verser le montant du séjour non consommé car la situation relève d'une catastrophe naturelle». Cela vaut également pour les personnes n'étant pas encore sur place, mais dont le séjour a été rendu impossible par une fermeture administrative. Là aussi, un remboursement intégral s'impose, à condition que l'interdiction d'accès soit toujours en vigueur au moment du voyage prévu. Mais attention, annuler par précaution en amont du séjour ne garantit aucun remboursement, sauf si une assurance annulation a été souscrite lors de la réservation. «Si le camping reste ouvert, officiellement, il n'y a pas de danger immédiat, et l'annulation relève alors du choix personnel», rappelle Nicolas Dayot. Une indemnisation est-elle possible ? Une image satellite montre de la fumée d'un incendie de forêt dans une zone près de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, région de l'Aude, dans le sud de la France, le 6 août 2025. 2025 PLANET LABS PBC / REUTERS Une réservation annulée ou écourtée donne-t-elle droit à une indemnisation? En réalité, très rarement. Dans les situations d'incendie, il s'agit de cas de force majeure, c'est-à-dire des événements «imprévisibles, insurmontables et extérieurs à l'établissement», comme l'explique Nicolas Dayot. Dans ce cadre, les hébergeurs ne sont pas responsables du sinistre et ne sont donc pas tenus d'indemniser leurs clients, ni même de proposer un report. Toutefois, certains choisissent de le faire. «Lors des incendies de la dune du Pilat en 2022, les résidences touchées avaient compensé intégralement les vacanciers, même si ce n'était pas une obligation. Il ne faut donc pas hésiter à contacter directement l'établissement», avise le président de la FNHPA. D'autant plus que chaque franchise applique ses propres conditions générales. Mieux vaut donc les vérifier en amont, au moment de la réservation. Le rôle des assurances La prise en charge des objets personnels (vêtements, téléphone, ordinateur...) dépend souvent des assurances habitation souscrites par les vacanciers. Certaines offrent une protection même en dehors du domicile, si l'extension prévue à cet effet a été activée. «Proposée en option dans les contrats multirisques habitation, cette couverture s'applique généralement à l'ensemble de l'Union européenne», indique Nicolas Dayot. Publicité Concernant la voiture, si elle est détruite dans un incendie, seule une assurance tous risques permettra une indemnisation. Les véhicules protégés au tiers, eux, ne le seront pas. «Dans tous les cas, les vacanciers doivent se rapprocher rapidement de leur assureur pour vérifier leurs droits» conclut le président de la FNHPA . En vidéo - Campings évacués, 20 hectares brûlés, huit groupes d'intervention mobilisés... Les images de l'incendie dans l'Hérault.

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