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Le Figaro

an hour ago

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Ces 4 erreurs que l'on fait tous avec les tomates

Les tomates sont faciles à cuisiner. Oui mais... il existe toutefois des gestes, en apparence anodins, qui empêchent de profiter pleinement de leur saveur. Zoom sur ces erreurs que l'on commet tous avec les tomates. Erreur n° 1 : mettre les tomates au réfrigérateur Une fois à la maison, à peine rentré du primeur, il est temps de déballer les courses. Beaucoup de personnes ont le réflexe de ranger les tomates au réfrigérateur. Il s'agit d'une grossière erreur qui fait perdre à ce fruit une grande partie de son goût. En effet, le contact avec un environnement réfrigéré arrête la production d'arômes chez la tomate. Ce phénomène appelé la méthylation n'a pas encore été expliqué par les chercheurs, il demeure toutefois bien réel. Ainsi, pour manger des tomates savoureuses, il existe d'autres solutions. Une simple corbeille dans une pièce à température ambiante peut suffire. Avec cette méthode de conservation, les tomates font de parfaits ingrédients pour des salades, lasagnes et autres plats. Cette option peut sembler irréelle, et pourtant, elle permet de préserver les tomates de la méthylation sans les périmer, pour peu qu'elles soient consommées dans les quatre jours. À lire aussi Faut-il conserver ces aliments au réfrigérateur ou à température ambiante ? En vidéo, 5 trucs et astuces pour garder vos fruits et légumes frais plus longtemps Publicité Erreur n° 2 : conserver les tomates avec d'autres fruits et légumes Il existe des fruits et légumes à ne pas placer ensemble, au risque d'en voir certains mûrir (et périmer) prématurément. C'est le cas de la tomate au contact de fruits comme les bananes et les pommes. En effet, ces dernières fabriquent et dégagent une grande quantité d'éthylène. Cet élément accélère le processus de mûrissement des fruits et légumes situés à proximité. Si les tomates sont déjà bien mûres, il est préférable de les emballer individuellement dans un papier journal et de les placer dans un récipient à part. Toutefois, cette pratique n'est pas à exclure de façon absolue. Dans le cas où les tomates achetées ne sont pas assez mûres, la conservation groupée peut se transformer en une astuce imparable. Erreur n° 3 : acheter des tomates non issues de circuits courts Les meilleures tomates se cachent dans les marchés locaux où elles sont souvent issues d'un circuit court. Autrement dit, un processus de production où elles n'ont pas passé des heures (voire des jours) dans un environnement réfrigéré. Ce qui n'est pas forcément le cas des fruits et légumes vendus en grande surface. Pour vérifier que les tomates ont gardé toute leur saveur, il suffit de les sentir. Un autre point essentiel à considérer pour profiter de tomates savoureuses est leur provenance. Quel que soit le lieu d'achat, les tomates issues d'une production internationalisée auront de grandes chances d'être passées par l'étape frigo. Il est donc préférable de privilégier un producteur local. Erreur n° 4 : consommer les tomates hors saison Bien qu'étant un fruit d'été, la tomate est souvent consommée toute l'année. L'un de ses nombreux avantages est sa polyvalence, elle se prête à de nombreuses recettes. Il est en effet possible de cuisiner la tomate en sauce, en soupe, en tarte, en lasagnes, au four, etc. Mais, bien que cet aspect la rende séduisante, mieux vaut réserver les recettes à base de tomate pour l'été. Publicité Celles achetées hors saison sont souvent issues de circuits longs (retour au problème de la méthylation). D'autres sont nées d'une agriculture hors sol dans des serres chauffées, peu riches en lumière solaire (recours à l'éclairage artificiel) et en nutriments naturels. N'ayant pas bénéficié des éléments essentiels pour s'épanouir et développer tous ses bienfaits, la tomate cultivée hors sol présente un goût bien différent de celle provenant d'un potager ou champ local.

Le Figaro

an hour ago

• Le Figaro

Trois noyades en une semaine : pourquoi les enfants autistes sont-ils particulièrement touchés ?

Si les personnes atteintes de trouble du spectre de l'autisme ont tendance à être attirées par l'eau, leur apprentissage de la natation n'en est pour autant pas facilité. Elles ont en effet 160 fois plus de risques de mourir par noyade que la population pédiatrique générale. Lundi 11 août, un garçon de onze ans en sortie dans un parc avec un centre de loisirs du Val-de-Marne a échappé à la vigilance de son éducatrice et a été retrouvé en arrêt cardio-respiratoire un peu moins d'une heure plus tard, dans un plan d'eau. Vendredi 15 août, c'est un enfant de sept ans séjournant dans un centre de vacances de Bobigny qui s'est noyé dans de mêmes circonstances, lors d'une sortie dans une plaine de jeux à Moulins. Puis dimanche 17 août, une enfant de onze ans est morte noyée dans une base de loisirs en Seine-et-Marne après avoir échappé à la vigilance de ses encadrants. Tous ces enfants avaient un point commun : ils étaient atteints de troubles du spectre de l'autisme (TSA). En mars 2017, une étude publiée dans le Journal américain de santé publique et menée par des chercheurs de l'Université de Columbia émet un triste constat : «Les enfants autistes ont 160 fois plus de risques de mourir par noyade que la population pédiatrique générale». Les scientifiques se sont appuyés sur les certificats de décès survenus entre 1999 et 2014 de 1367 personnes atteintes de TSA. Le Dr Guohua Li, professeur d'épidémiologie à la Mailman School de Columbia et auteur principal des travaux de recherches expliquait que 28% des décès des personnes autistes étaient imputables à des blessures, le plus souvent «par suffocation, puis par asphyxie et par noyade». L'âge moyen au décès des personnes autistes était même de 36 ans inférieur à celui de la population générale, soit 36 ans contre 72 ans. Publicité Attirance pour l'eau Selon l'INSERM, 700.000 personnes sont atteintes de trouble du spectre de l'autisme en France, soit près d'une sur 100. Baptiste Mauro, psychomotricien spécialisé dans les troubles autistiques et du neurodéveloppement rappelle qu'il n'y a pas qu'une seule forme d'autisme mais plusieurs, «on ne peut donc pas faire de généralité». Cité par l'Université de Columbia dans l'article consacré à l'étude de 2017, le Dr Li soulignait : «Dès qu'un enfant est diagnostiqué autiste, généralement entre deux et trois ans, les pédiatres et les parents doivent immédiatement l'inscrire à des cours de natation, avant toute thérapie comportementale, orthophonique ou ergothérapie. Savoir nager est une compétence de survie essentielle pour les enfants autistes», ajoutait-il. Si apprendre à nager est si important pour les personnes atteintes de TSA, c'est avant tout et surtout parce qu'elles sont particulièrement attirées par le milieu aquatique. «Avec des difficultés de communication et de socialisation, les enfants autistes ont tendance à chercher un soulagement à leur anxiété accrue dans la sérénité des plans d'eau», détaillait le Dr Li. Une «fascination pour l'eau, pour son aspect visuel attrayant» est également décrite par Baptiste Mauro. Il suffit «qu'un enfant autiste évalue mal le danger, ou qu'il ait une déficience intellectuelle, et il peut vite se produire des accidents s'il ne sait pas nager», ajoute le psychomotricien. Quant aux fugues des garçons et de la fillette décédés par noyade la semaine dernière, elles pourraient être expliquées par «l'errance», soit le fait de se déplacer sans but précis, un «comportement autistique courant» selon le Dr Li. À lire aussi D'où vient l'idée (fausse) que le vaccin contre la rougeole provoquerait l'autisme ? Problèmes de coordination Le psychomotricien rappelle que chez les personnes atteintes de TSA, il y a un «déséquilibre dans le traitement de l'information sensorielle». S'ils sont surstimulés, les sens comme l'audition, la vision, l'olfactif ou encore le toucher peuvent agir comme des «distracteurs». Par exemple, le bruit et notamment les cris d'enfants ou l'écho dans les piscines, peuvent «générer une saturation au niveau du traitement de l'information» et les perturber. L'enfant peut, en conséquence, «avoir du mal à planifier ce qu'il va faire, son action, ses gestes, ce qui peut entraîner des maladresses et un manque d'évaluation de la situation», ajoute-t-il. En ce sens, «l'odeur du chlore pourra incommoder les enfants autistes s'ils présentent une sensibilité olfactive accrue», énonce également le site Autisme Info service, un dispositif gratuit et national d'écoute et d'information sur le TSA. «Une faible ou une forte tonicité musculaire compliquera l'exécution des mouvements», est-il aussi indiqué. Baptiste Mauro évoque également le fait que pour les personnes qui ont un TSA, la coordination est «soit plus coûteuse, soit très déficitaire». Les autistes ont souvent des difficultés motrices et de coordination, et des difficultés à synchroniser les mouvements de leurs jambes et de leurs bras, particulièrement lorsqu'ils sont en train de courir (Guilbert 1989, Hallett et al. 1993). D'après un article publié en 2019 dans la revue Spectrum News, le pourcentage de personnes atteintes de TSA concernées par les difficultés de coordination motrice varierait selon les études entre 50 et 80%, et pourrait être sous estimé. Ainsi, «l'apprentissage de la nage peut mettre plus de temps à s'intégrer», poursuit Baptiste Mauro. Publicité «Surpasser ses peurs» Le psychomotricien évoque de même des difficultés de compréhension des consignes et des interdits chez les autistes «qui ont des retards ou des déficits cognitifs». «Le langage ne fait pas toujours sens pour tout le monde, et les règles implicites ne sont pas toujours bien comprises», détaille-t-il. Il suggère enfin des «difficultés à gérer les émotions» qui peuvent s'avérer handicapantes. «Pour apprendre la natation, un enfant doit surpasser ses peurs, accepter de ne pas avoir un adulte toujours à ses côtés, et dans le cas de l'autisme, il peut y avoir des moments d'anxiété importants et plus de mal à se mettre à l'eau», explique-t-il. Pour aider les enfants autistes à apprendre à nager, Baptiste Mauro conseille d'établir si l'impact fonctionnel de leur TSA est au niveau cognitif, sensoriel ou moteur, et d'effectuer une désensibilisation et une prise de conscience du corps et de ses mouvements en amont. Une fois dans le grand bain, il indique qu'il faut y aller graduellement et suggère d'adapter les piscines, notamment avec des espaces adaptés et sécurisés. Le site Autimse Info service précise de son côté qu'une fois le «profil sensoriel» d'un enfant autiste établi, des adaptations peuvent être mises en place pour lui faciliter l'apprentissage de la nage (bouchons d'oreilles, lunettes de piscines teintées, combinaison pour les plus sensibles aux éclaboussures). Le choix du complexe et des horaires auxquels il sera fréquenté est aussi important, tout comme la mise en place d'un système d'apprentissage progressif et le fait de féliciter régulièrement l'enfant.

Le Parisien

3 hours ago

• Le Parisien

« On aurait dit la lumière du jour » : une boule de feu illumine le ciel nocturne japonais

Une boule de feu a traversé le ciel dans l'ouest du Japon, le 20 août dernier, à la surprise des habitants et des astronomes amateurs, les experts expliquant qu'il s'agissait d'un phénomène naturel et non... d'une invasion extraterrestre. Des images publiées en ligne montrent cette boule de lumière extrêmement brillante, visible à des centaines de kilomètres à la ronde peu après 23 heures (heure locale). « Une lumière blanche que je n'avais jamais vue auparavant est descendue du ciel, et elle est devenue si brillante que je pouvais clairement voir les contours des maisons autour de nous », a déclaré Yoshihiko Hamahata, qui conduisait dans le département de Miyazaki, à la chaîne de télévision publique NHK. « On aurait dit la lumière du jour. Pendant un instant, je ne savais pas ce qui s'était passé et j'étais très surpris », a-t-il ajouté. Toshihisa Maeda, directeur du musée spatial de Sendai dans le département de Kagoshima, dans le sud-ouest du Japon, a déclaré qu'il s'agissait d'une boule de feu, un météore exceptionnellement brillant. Meteor Japan A meteor fireball blazed through the skies in Japan on the 19th of August, 2025. Residents in Kyushu and Shikoku captured incredible images of the massive blue flash as it entered Earth's atmosphere.#Japan #Meteor — Chyno News (@ChynoNews) August 20, 2025 Il semble s'être abîmé dans le Pacifique. « Des gens ont rapporté avoir senti l'air vibrer » a-t-il ajouté. Cet objet volant « était aussi brillant que la Lune. » Selon la Nasa, les objets à l'origine des boules de feu peuvent dépasser un mètre de taille.