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Tour de France : Tadej Pogacar vainqueur, de la terre à la lune

Tour de France : Tadej Pogacar vainqueur, de la terre à la lune

Le Figaro17-07-2025
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RÉCIT - Le Slovène s'est envolé jeudi pour glaner la première étape de haute montagne à Hautacam. Et reprendre le maillot jaune.
Mercredi, Tadej Pogacar avait frôlé le pire. Après une chute et une longue glissade en vue de l'arrivée à Toulouse, le Slovène s'était relevé avec le côté gauche brûlé, le coude râpé. Il avait laissé un peu de vernis, vu couler de grosses sueurs froides avant de remercier le groupe des favoris qui l'avait attendu.
À découvrir Le classement du Tour de France 2024
Vingt-quatre heures plus tard, le leader de l'équipe UAE Team Emirates avait retrouvé son mordant. Impitoyable, il a assommé ses rivaux, montré que l'incident avait ruisselé sur sa cuirasse. Pour reprendre son vol en fendant une foule considérable. Visage lisse légèrement froissé par un rictus d'effort. De nouveau seul sur la planète Tour après sa 20e victoire d'étape (la 3e cette année, après Rouen 4e étape et Mûr-de-Bretagne 7e étape). Loin devant Jonas Vingegaard, attardé. Éprouvé. Marqué par l'écart creusé. Les deux derniers vainqueurs d'étape à Hautacam l'Italien Vincenzo Nibali (2014) et Jonas Vingegaard (2022) ont, cette année-là, remporté le Tour de France…
À lire aussi «Le Tour de France, c'est 24 heures sur 24» : en coulisse avec le n°2 de la Grande Boucle
La première arrivée…
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« Ce n'est pas l'envie qui manque mais... » : Tadej Pogacar va bientôt décider de sa participation à la Vuelta

« Ca va être une décision difficile à prendre. » Tadej Pogacar s'est exprimé ce samedi à Pontarlier, à l'issue de la 20e étape du Tour de France , sur sa potentielle participation au prochain Tour d'Espagne (23 août-14 septembre). Le champion slovène hésite encore très fortement. Ce n'est pas l'envie qui manque mais il a décidé de faire « quelques jours après le Tour de France ». « Ca dépendra de mon état d'esprit et de mon état physique. Je ne sais pas. Bien sûr, j'aimerais y aller à la Vuelta. Chaque année, je fais le Tour et j'aimerais faire la Vuelta un jour. » Pogacar effectue une saison marathon puisqu'il a participé à toutes les grandes classiques du printemps, notamment le Tour des Flandres et Paris-Roubaix.

JO Paris 2024 : «Un calcul économique à côté de la plaque», la baisse du budget sport vivement critiquée lors de la célébration d'anniversaire des Jeux
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La célébration du premier anniversaire des Jeux olympiques de Paris 2024 a été l'occasion pour le mouvement sportif de critiquer vivement la baisse envisagée du budget du sport pour l'année 2026. La fête et la grogne. Le Grand Palais accueillait, ce samedi, la célébration du premier anniversaire des Jeux olympiques de Paris 2024 avec certains des grands artisans de la réussite de l'évènement, à savoir le président du comité d'organisation Tony Estanguet, l'ancienne ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra – entre-temps devenue présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) – et Thomas Bach, l'ex-président du Comité international olympique. Étaient aussi présents, Kirsty Coventry, celle qui a pris la suite de l'Allemand à la tête du CIO, et Marie Barsacq, la ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. On ne se remet pas facilement d'un été pareil. Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Devant un parterre de salariés, de volontaires, d'acteurs du monde du sport et de responsables politiques, les anciens et actuels dirigeants se sont succédé à la tribune installée dans le salon d'honneur du monument parisien pour se remémorer, non sans nostalgie, les bons moments passés il y a désormais un an. «On a quand même un gros problème, c' fait beau», a commencé, sur le ton de l'humour, Tony Estanguet, qui a été acclamé par la foule au moment de prendre la parole. Une référence, bien évidemment, à la cérémonie d'ouverture qui s'était déroulée sous la pluie, il y a un an jour pour jour. L'ancien président du comité d'organisation a ensuite pris le temps de remercier toutes les personnes concernées par la réussite des Jeux de Paris 2024, avant de souligner que «le sport a cette vertu de nous faire vivre des moments inoubliables». À lire aussi Ses souvenirs de Paris 2024, les JO de Los Angeles, son avenir… Les confidences de Tony Estanguet au Figaro Publicité En plus des traditionnels – et légitimes ! – remerciements, Amélie Oudéa-Castéra a estimé que les Jeux de Paris 2024 avaient été «un grand rendez-vous» et que la France avait «fait nation par le sport». La nouvelle patronne du CNOSF s'est aussi montrée un peu nostalgique, indiquant «qu'on ne se remet pas facilement d'un été pareil». Marie Barsacq, quant à elle, a souligné que durant l'évènement, Paris avait été «une fête», «un stade». La baisse du budget du sport vivement critiqué Mais ce samedi, la célébration du premier anniversaire des JO Paris 2024 a (aussi) pris une tournure très politique. Tony Estanguet, Amélie Oudéa-Castéra et Marie Barsacq ont tous les trois fustigé la baisse envisagée du budget sport pour l'année 2026. «C'est incompréhensible. C'est très très difficile pour nous [le mouvement sportif, ndlr] de voir la manière dont est traité le sport dans ce pays en ce moment, a dénoncé devant les journalistes celui qui a présidé le comité d'organisation des Jeux de Paris 2024. On se bat depuis longtemps pour montrer à quel point le sport est une nécessité dans la société. On connaît les difficultés budgétaires du moment mais il n'y a aucune raison aujourd'hui qui pourrait expliquer que le sport soit si mal traité alors qu'il a démontré toute son utilité. Une fois de plus, le sport est un peu sacrifié. J'appelle tous les décideurs à faire le maximum pour reconsidérer ces efforts-là. J'espère que le sport sera préservé.» À lire aussi JO Paris 2024 : Marchand en Poséidon, le colosse Riner, Montmartre théâtre de rê temps forts de la quinzaine historique Pour l'ex-ministre des Sports, l'effort demandé est «disproportionné». «C'est contre-productif, y compris d'un point de vue des équilibres des finances publiques. On est dans un moment compliqué sur le plan budgétaire, on doit être plus que jamais attentif à la qualité de la dépense publique. Or, on sait que quand on investit un euro dans le sport, on en économise treize parce qu'il y a des impacts positifs sur la santé, le bien-être, l'éducation. C'est un calcul économique qui est complètement à côté de la plaque qui est en train d'être fait», a-t-elle critiqué. On doit faire un effort comme tous les ministères mais le juste effort. Marie Barsacq Même son de cloche du côté de Marie Barsacq, l'actuelle ministre des Sports : «On doit avoir un budget du sport qui doit être une réponse à l'envie des Français de faire du sport. On est en pleines négociations pour trouver le bon équilibre pour le budget du ministère des Sports. Ce n'est pas suffisant dans le cadre de sa trajectoire avec l'engouement des Français pour le sport, a-t-elle déclaré en marge de la cérémonie. Nous avons aussi des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver en 2030 en France. Il faut permettre de continuer ce momentum et permettre de développer la place du sport en France. On doit poursuivre sur cette dynamique et ça nécessite un budget à une juste hauteur. On doit faire un effort comme tous les ministères mais le juste effort.» Le monde du sport sera-t-il écouté ? Réponse dans plusieurs semaines.

F1, GP de Belgique : le résumé des qualifications avec la pole position de Lando Norris
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F1, GP de Belgique : le résumé des qualifications avec la pole position de Lando Norris

Un début de week-end presque parfait pour McLaren. Devancés par Max Verstappen et sa Red Bull durant la course sprint, Lando Norris et Oscar Piastri ont rectifié le tir durant les qualifications du Grand Prix de Belgique de Formule 1 . Le premier cité a décroché sa quatrième pole position de la saison, et est donc bien placé pour essayer de gagner un troisième Grand Prix d'affilée. Preuve de l'excellente forme des McLaren, c'est Piastri qui s'installe en seconde position. Charles Leclerc et sa Ferrari ferment le podium. Une fois la pole position obtenue, Lando Norris a exprimé sa joie : « Je suis heureux. Je me sentais bien avec la voiture. Oscar aussi fait du bon travail. On se pousse l'un l'autre. C'est une belle bataille que nous nous livrons », a-t-il déclaré à Canal+. Bien classé durant la course sprint (5e), Esteban Ocon est passé tout proche de la Q3, mais devra finalement se contenter d'une 11e place dans la grille de départ. Pierre Gasly a aussi échoué à s'en sortir dans la Q2 (13e). Un Français a tout de même réussi à se hisser en Q3 et à décrocher une 8e place, il s'agit d'Isack Hadjar. Malgré ce bon résultat, le pilote de Racing Bulls n'a pas pu cacher sa frustration au micro de Canal+ : « Je me sentais à l'aise, c'est dommage de finir 8e, il y avait mieux à faire, c'est tellement serré. » Si un pilote a vécu un samedi très compliqué, il s'agit bien de Lewis Hamilton. 15e durant la course sprint, le Britannique avait à coeur de faire bien mieux cet après-midi, mais est sorti dès la Q1 suite à une pénalité. Alors qu'il s'était de base qualifié en Q2, le pilote de Ferrari a vu son dernier chrono être retiré, et a donc basculé dans les dernières places. Après cette erreur, le septuple champion du monde a tenu à assumer ses responsabilités : « C'est une autre erreur de ma part, je suis allé au large. Ce matin, on a montré qu'il est difficile de dépasser. Aller dans les points sera très difficile. Je veux présenter mes excuses à mon équipe ». Le classement des qualifications:

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