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Tour de France : Tadej Pogacar vainqueur, de la terre à la lune

Tour de France : Tadej Pogacar vainqueur, de la terre à la lune

Le Figaro17-07-2025
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RÉCIT - Le Slovène s'est envolé jeudi pour glaner la première étape de haute montagne à Hautacam. Et reprendre le maillot jaune.
Mercredi, Tadej Pogacar avait frôlé le pire. Après une chute et une longue glissade en vue de l'arrivée à Toulouse, le Slovène s'était relevé avec le côté gauche brûlé, le coude râpé. Il avait laissé un peu de vernis, vu couler de grosses sueurs froides avant de remercier le groupe des favoris qui l'avait attendu.
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Vingt-quatre heures plus tard, le leader de l'équipe UAE Team Emirates avait retrouvé son mordant. Impitoyable, il a assommé ses rivaux, montré que l'incident avait ruisselé sur sa cuirasse. Pour reprendre son vol en fendant une foule considérable. Visage lisse légèrement froissé par un rictus d'effort. De nouveau seul sur la planète Tour après sa 20e victoire d'étape (la 3e cette année, après Rouen 4e étape et Mûr-de-Bretagne 7e étape). Loin devant Jonas Vingegaard, attardé. Éprouvé. Marqué par l'écart creusé. Les deux derniers vainqueurs d'étape à Hautacam l'Italien Vincenzo Nibali (2014) et Jonas Vingegaard (2022) ont, cette année-là, remporté le Tour de France…
À lire aussi «Le Tour de France, c'est 24 heures sur 24» : en coulisse avec le n°2 de la Grande Boucle
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Réservé aux abonnés Accord Washington-Bruxelles, le Tour de France, bisbilles chez LR, le succès de Grand Frais, vivre sur la Côte-d'Azur. Donald Trump, dimanche, sur son terrain de golf écossais, à Turnberry, au sud-ouest de Glasgow. Phil Noble / REUTERS. Chers abonnés, Nous avons à peine eu le temps de profiter de la dernière étape -exceptionnelle- du Tour de France 2025 et de ses faux airs de Jeux olympiques. La géopolitique ne prend pas de vacances : Donald Trump et Ursula von Der Leyen ont trouvé un accord en début de soirée. S'il est par définition inégal, il a le mérite de poser un cadre clair : 15% de frais douanier pour nos produits, à quelques exemptions près. En parlant d'accord, Les Républicains veulent échapper à une guerre entre Rachida Dati et Michel Barnier et sont près d'un compromis : à la première les municipales, au second la législative anticipée. À propos d'économie, connaissez-vous Grand Frais ? Ce groupe a réussi à se faire une place dans le bassin de requins de la grande distribution. Au programme également, notre palmarès 2025 des villes et villages où s'installer sur la Côte d'Azur et une enquête sur un phénomène navrant en plein essor : la location d'amis. Bonne journée ! Votre épistolier…

« Le 1 500 m le plus dur de ma vie » : Anastasiia Kirpichnikova souffre en séries aux Mondiaux de Singapour
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Le Parisien

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« Le 1 500 m le plus dur de ma vie » : Anastasiia Kirpichnikova souffre en séries aux Mondiaux de Singapour

En sortant d'une course, Anastasiia Kirpichnikova a toujours le visage rougi par l'effort. Encore plus ce lundi matin à l'issue des séries du 1 500 m, la distance sur laquelle elle avait conquis l'argent olympique à Paris l'été dernier. « C'était le 1 500 m le plus dur de ma vie, souffle l'élève de Philippe Lucas, 7e temps en 16′06′'97. Vraiment. Le premier 500 m ça allait, mais le dernier 500 m, je ne sais même pas comment j'ai fini. J'ai eu mal partout, sur tous les virages, c'était horrible. Je suis morte. » L'ancienne Russe naturalisée française est sans filtre. Et ne cache pas son inquiétude derrière son rire nerveux. « Heureusement, je suis qualifiée pour la finale après seulement trois mois d'entraînement, explique la Tricolore, déjà à la peine dimanche sur 400 m. Je me sentais très bien au stage de Jakarta. J'ai un peu peur. Je ne sais pas si je vais faire une médaille ? Là, j'ai vraiment tout donné. J'ai très mal au mollet et ça remontait dans le corps sur les virages. C'est la première fois de ma vie que ça arrive. Alors, on verra… » Réponse mardi soir (13h11 à Paris). Mais il faudra vraiment être forte et espérer des défaillances pour s'immiscer dans le trio Ledecky-Pallister-Quadrarella… Hormis Kirpichnikova, la matinée singapourienne était placée sous le signe du dos pour les Tricolores, avec quatre engagé(e)s sur 100 m. Et tous ont franchi l'écueil des séries avec des fortunes diverses. Chez les filles, Mary-Ambre Moluh s'est arrachée pour signer le 6e temps matinal (59′'47). À tel point que la pensionnaire de l'Université de Californie a eu du mal à digérer l'après-course et retrouver ses esprits. Pauline Mahieu a assuré l'essentiel (14e temps en 1′00′'48 alors qu'on garde 16 athlètes pour les demies). Mais la Nordiste est loin d'être satisfaite de son entrée par la toute petite porte dans les Mondiaux. « Je suis assez étonnée du temps que j'ai fait et de la course que j'ai faite. Je suis déçue, soupire-t-elle en zone mixte. Il va falloir vite effacer la déception et passer à autre chose parce que c'était une mauvaise course de A à Z. J'étais sous l'eau, je n'étais pas dedans, c'est un peu compliqué à expliquer parce que j'ai eu du mal à me mettre dans la compétition. Il faudra voir, mais heureusement ça passe. » Un mal pour un bien ? « J'ai la chance d'avoir un niveau où je me rate et ça passe quand même mais, pour le coup, ça ne met pas en confiance, lance-t-elle. Il n'y avait aucun souci à l'entraînement. Tous les feux étaient au vert et ils le sont toujours. Ça arrive de faire des mauvaises courses. Je n'ai pas de souci physique ou mental. Moi qui pensais nager un petit 59′' le matin… Il va falloir être beaucoup beaucoup mieux pour passer en finale ( demi-finales ce lundi à 13h52 ). Je suis venue ici avec l'objectif de faire mon meilleur temps ( 59′'30 aux Mondiaux de Fukuoka en 2023 ). » Yohann Ndoye Brouard, lui, l'a déjà réussi. Le dossiste de l'Insep a signé le chrono le plus rapide des séries (52′'30) et amélioré son record personnel. « Franchement, je ne comptais pas aller aussi vite, sourit le protégé de Michel Chrétien, qui prétend pourtant en avoir gardé sous le pied pour la suite. Je suis en forme. Je ne suis pas parti trop vite et à la fin j'ai regardé un peu où j'en étais, j'ai vu que le Russe ( Lifintsev, champion du monde en petit bassin ) était un peu derrière moi, je me suis dit c'est pas mal. » Le Haut-Savoyard peut commencer à jeter un œil du côté du record de France, détenu depuis quinze ans par Camille Lacourt (52′'11). « Deux dixièmes, ce n'est pas inaccessible, glisse-t-il. Donc on y pense forcément. » Son alter ego Mewen Tomac , 10e temps en 53′'07, affiche moins ouvertement ses ambitions. « Je pensais aller un peu plus vite, résume le discret Normand. Il faudra accélérer un peu ce soir ( demi-finales ce lundi à 13h18 françaises ). J'espère aller en finale, mais c'est une course très relevée… »

« Pour ce genre de grandes décisions, il est plus qu'informé » : Kylian Mbappé, un actionnaire impliqué dans le choix de l'entraîneur à Caen
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« Pour ce genre de grandes décisions, il est plus qu'informé » : Kylian Mbappé, un actionnaire impliqué dans le choix de l'entraîneur à Caen

Propriétaire avec sa holding familiale du Stade Malherbe de Caen depuis un an, Kylian Mbappé n'est pas un actionnaire comme les autres. Il a toutefois été toujours consulté sur les choix d'entraîneur. Depuis que le Stade Malherbe de Caen est aux mains de la holding familiale de Kylian Mbappé, le club normand a connu plusieurs entraîneurs. Nicolas Seube a démarré la saison dernière. Il a été remplacé par le Portugais Bruno Baltazar qui a lui-même cédé sa place à Michel Der Zakarian, pour une issue malheureuse en 2024-2025, à savoir la descente en National. C'est Maxime d'Ornano qui, désormais, va officier sur le banc caennais. À chaque fois, l'attaquant du Real Madrid a été impliqué dans la décision. « Pour ce genre de grandes décisions, il est plus qu'informé, explique Reda Hammache, le directeur du recrutement, à L'Équipe. Quand on a choisi Bruno Baltazar, Michel Der Zakarian ou plus récemment Maxime (d'Ornano), il a été informé et il nous a suivis dans notre volonté. » Dans notre dossier consacré au SM Caen, le dirigeant en dit un peu plus sur quel type d'actionnaire est le capitaine des Bleus. « Si vraiment, il y a des choses qui le dérangent, il va le dire et on lui laisse évidemment cet espace. Mais jusqu'alors, il nous a fait confiance. On a porté et assumé nos décisions. » Le champion du monde 2018 « reste dans son rôle d'actionnaire qui aimerait prendre du plaisir de loin, en étant au courant de tout mais en laissant les gens travailler, poursuit Hammache. Nos échanges sont toujours axés très foot, sur la valeur des joueurs, l'esprit, la cohérence de l'équipe. On reste dans des considérations techniques, on ne parle jamais d'argent. »

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