
« Pour une fois qu'on entend parler de lui… » : dur dur d'émerger quand on est ministre bis
Emmanuel Macron
est accueilli juste avant le début du défilé par Patricia Mirallès, sa ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants.
« Tiens, elle va passer à la télé », rit sous cape un de ses homologues auprès d'un autre, en observant la scène. La petite phrase, un brin condescendante, résume pourtant la triste réalité de certains ministres du
gouvernement Bayrou
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Le Parisien
14 minutes ago
- Le Parisien
Oise : trois suspects mis en examen après la très violente agression de deux retraités pendant un cambriolage
Ils sont écroués deux jours après le drame. Trois individus ont été mis en examen et placés en détention provisoire ce mercredi après l'agression d'une « très grande violence » de deux septuagénaires dans l'Oise, a annoncé le parquet de Senlis. Lundi soir, ce couple résidant à Pontpoint (Oise), un homme de 73 ans et une femme de 74 ans, « a été agressé à son domicile par plusieurs individus souhaitant leur dérober leurs objets de valeur », écrit Loïc Abrial, procureur de Senlis, dans un communiqué. « Pour parvenir à leurs fins, les malfaiteurs ont fait usage d'une très grande violence, frappant à mains nues ou avec des armes les deux victimes », continue le procureur. Des voisins mobilisés Les deux retraités, souffrant de « multiples plaies et hématomes sur l'ensemble du corps », ont été hospitalisés, l'homme se voyant délivrer 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT) et la femme, dix, selon le communiqué du parquet. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Ils avaient été secourus par plusieurs voisins, « alertés par les cris des victimes », et par les gendarmes. Ces derniers ont interpellé « trois suspects, âgés de 17 à 20 ans, déjà connus pour des faits de même nature ». En garde à vue, les mis en cause « n'ont reconnu que partiellement leur implication ». Ils ont été mis en examen mercredi après-midi et placés en détention provisoire.


Le Figaro
44 minutes ago
- Le Figaro
Législative partielle de Paris : la socialiste Frédérique Bredin candidate face à Dati et Barnier
Le conseil fédéral parisien du Parti socialiste a choisi à l'unanimité cette ancienne ministre des Sports de François Mitterrand pour la course à la 2e circonscription de Paris. Une ancienne ministre de François Mitterrand, Frédérique Bredin, 68 ans, sera la candidate du Parti socialiste dans la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, face à Michel Barnier et Rachida Dati, a-t-on appris mercredi auprès du parti à la rose. Le conseil fédéral parisien du PS a officiellement proposé mercredi soir, à l'unanimité, son nom au Bureau national du parti, qui devrait l'entériner dans les prochaines semaines. «Frédérique Bredin est une femme solide et expérimentée, la meilleure des candidatures pour représenter la gauche dans la deuxième circonscription de Paris», face «à Rachida Dati et Michel Barnier qui nous proposent une bataille des egos», a expliqué à l'AFP Emma Rafowicz, en charge des élections à la fédération. Publicité Ancienne ministre socialiste des Sports (1991-1993) dans le gouvernement d'Édith Cresson puis de Pierre Bérégovoy, Frédérique Bredin s'était mise en retrait de la vie politique après avoir rejoint le groupe Lagardère Medias en 2000, mais a réadhéré depuis quelques années au PS. Elle soutenait Emmanuel Grégoire dans la primaire socialiste pour les municipales de 2026. Députée, maire, députée européenne... Un temps jugée Macron-compatible, elle faisait partie de ceux dont le nom était évoqué lors d'un remaniement en 2018. Nommée présidente du Centre national du Cinéma (CNC) de 2013 à 2019, elle avait cependant refusé de porter la réforme du financement du cinéma souhaitée par Emmanuel Macron. Parisienne et fille de l'académicien, écrivain et avocat Jean-Denis Bredin, Frédérique Bredin avait rejoint l'Inspection générale des Finances à la sortie de l'ENA. Après avoir intégré à 28 ans le cabinet de Jack Lang, alors ministre de la Culture, elle était entrée deux ans plus tard à l'Élysée, où elle était chargée des dossiers culturels. Cette proche de Laurent Fabius a été députée de Seine-Maritime (1988-1991, réélue en 1995 puis en 1997), maire de Fécamp de 1989 à 1995, et brièvement députée européenne (1994-96). L'ancienne candidate PS dans cette circonscription très marquée à droite, Marine Rosset, est pressentie pour être sa suppléante. Marine Rosset vient de quitter son poste de présidente des Scouts et guides de France, confrontée à une vague de harcèlement qu'elle lie à son homosexualité. Frédérique Bredin devrait être opposée à l'ancien premier ministre Michel Barnier, qui a obtenu l'investiture LR, et à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui a affirmé qu'elle serait candidate «quoi qu'il arrive». Le RN Thierry Mariani est également candidat.


Le Figaro
44 minutes ago
- Le Figaro
L'armée israélienne sommée «d'exécuter» les prochaines décisions sur Gaza, affirme le ministre de la Défense
Alors que des voix s'élèvent contre une intensification des opérations militaires à Gaza au sein de l'armée israélienne, Israël Katz a rappelé ses troupes à l'ordre ce mercredi. L'armée israélienne devra «exécuter» les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, à la veille d'un arbitrage gouvernemental attendu sur une nouvelle phase des opérations, qui suscite des réserves au sein de la hiérarchie militaire. Selon la presse, qui agite la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien, le premier ministre Benyamin Netanyahou doit présider jeudi en fin d'après-midi une réunion du cabinet de sécurité, en charge des questions militaires. Alors que Benyamin Netanyahou a affirmé mardi qu'Israël devait vaincre «totalement» le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir. Selon la télévision publique Kan 11, il a mis en garde au cours d'une réunion mardi contre le «piège» que serait une occupation totale de Gaza. Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une extension des opérations militaires y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés. Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées quand un camion chargé de vivres s'est retourné sur la foule. Publicité L'armée s'exécutera «avec détermination et professionnalisme» Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire «dévastatrice» dans le territoire, où persiste «la crise de la faim». Et «nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d'aide», a-t-elle ajouté sur les réseaux sociaux. Les agences de l'ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à «abroger l'exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie» occupée d'ici septembre. Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi «qu'une décision d'intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie» et aurait réitéré «son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza», déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005. «C'est le droit et le devoir du chef d'état-major d'exprimer sa position dans les forums appropriés», a commenté le ministre de la Défense, Israël Katz. «Mais après que des décisions sont prises par l'échelon politique, l'armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (...) jusqu'à ce que les objectifs de la guerre soient atteints», a-t-il souligné sur X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré mercredi le Premier ministre et jugé qu'«occuper Gaza est une très mauvaise idée» sur «le plan opérationnel, moral et économique». En guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de «famine généralisée» selon l'ONU. Assouplissement du blocus humanitaire Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger. Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. Après 22 mois de guerre, seules 1,5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables, selon un nouveau bilan satellitaire de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer deux quartiers de Khan Younès (sud), où elle va élargir «le champ de ses opérations de combat», ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza. L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP avoir procédé à l'élimination d'une «cellule terroriste» de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs «terroristes» dans le sud du territoire.