
Audiences : duel entre la victoire des Bleues sur France 2 et Eyjafjallajökull sur TF1
Ce mercredi soir, les Bleues ont fait vibrer les téléspectateurs français et offert la première place du classement des audiences à France 2. Leur match face au Pays de Galles, remporté 4 buts à 1, a su rassembler 2,8 millions de fans du ballon rond, soit 18,3% du public âgé de 4 ans et plus. Sur la cible des Femmes Responsables Des Achats de moins de 50 ans, la Deux se contente d'un score de 9,6%.
TF1 arrive non loin derrière avec la rediffusion d'Eyjafjallajökull. Sorti en 2013, ce long-métrage porté par Dany Boon et Valérie Bonneton a convaincu 2,3 millions de téléspectateurs, soit 14,8% du public âgé de 4 ans et plus. La Une fait mouche en convainquant 20,7% des Femmes Responsables Des Achats de moins de 50 ans.
À lire aussi « Nus et culottés », sur le chemin de l'humain
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M6 décroche la troisième place du classement des audiences avec la diffusion en prime time de leur feuilleton En famille . Intitulé «Des vacances bien corsées», cet épisode spécial a diverti 1,2 million de téléspectateurs, soit 7,4% du public âgé de 4 ans et plus. Sur la cible des Femmes Responsables Des Achats de moins de 50 ans, la Six obtient un score de 11,6%.
France 5 s'offre la quatrième place avec la diffusion d'un épisode inédit de «Nus et Culottés» avec Nans Thomassey et Guillaume Mouton. 883.000 aventuriers, soit 5,4% du public âgé de 4 ans et plus ont suivi Nans et Mouts dans leur périple en direction du Lac Salagou, où ils souhaitaient organiser un spectacle de danse sur l'eau. Les deux hommes ont également attiré 9,5% des FRDA-50.
Sur les autres chaînes, Arte arrive cinquième avec la rediffusion du film italo-britannique Orca . Sorti en 1977, le long-métrage a su convaincre 790.000 téléspectateurs, soit 4,8% du public âgé de 4 ans et plus.
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Le Figaro
18 minutes ago
- Le Figaro
Stéphane Simon : «Thierry Ardisson, une certaine idée de la télé»
Stéphane Simon rend hommage à son compère Thierry Ardisson décédé ce 14 juillet. «L'homme en noir» incarnait une télévision libre et irrévérencieuse qui aura marqué son temps, constate le producteur de 93,Faubourg Saint Honoré et Salut les Terriens. Stéphane Simon est producteur fondateur de Téléparis, producteur de Rive droite / Rive gauche; 93,Faubourg Saint Honoré et Salut les Terriens À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Si les enfants de la télé existent, nous sommes quelques-uns à pouvoir se dire les enfants d'Ardisson. Je suis de ceux-là. Mes modèles d'adolescence étaient le Ardisson de Lunettes noires pour nuits blanches et le Michel Polac de Droit de réponse. J'aurais eu la chance de travailler avec les deux, trente ans de compagnonnage avec le premier, trois mois avec le second avec « Y a débat » créé le temps de l'élection présidentielle de 1995, sur la chaîne du câble et satellite, MCM. Publicité Ils avaient en commun le souci de la liberté et n'avaient pas peur de déplaire. Ils avaient un œil sur l'audimat mais savaient aussi que le public ne leur était pas toujours fidèle et qu'il fallait sans cesse le surprendre avant qu'il ne se détourne de vous. Ils assumaient donc de déplaire pour plaire, cliver pour rassembler, être au cœur des conversations pour créer leur légende. Thierry aura porté sur les fronts baptismaux des dizaines d'émissions, la plupart pour lui-même, le reste pour les autres. Des plus créatives comme Bains de minuit , Paris Dernière, 93 faubourg Saint-Honoré ou Autant en emporte le temps aux plus performants talk-shows Tout le monde en parle ou Salut les Terriens. Cette télé qui a marqué quatre décennies était une télévision dont les recettes ne s'apprennent pas en école de marketing. C'était d'abord un titre et une promesse efficace. « C'est quoi le pitch ? » interrogeait-il avant de valider la qualité d'un projet. Il n'avait pas besoin de « slides » et de « power point » pour s'emballer sur un nouveau programme. Il fallait que cela claque et que cela se résume en trois phrases maximum. Il y avait chez ce grand fauve un instinct pour savoir jauger de l'impact d'une idée. Les idées venaient la plupart du temps de conversations, il les notait sur une page blanche de dimension 21X29X7 pliée minutieusement en quatre et remisée dans la poche intérieure de sa veste, en attendant d'être recopiée et finir sur son mur de post-it où figuraient tous les projets qu'il souhaitait pousser chez les diffuseurs. Pour la légende il disait qu'il inventait les émissions « dans son bain en fumant un pétard ». Des idées annotées parfois rabâchées obsessionnellement pendant des années. Comme cette idée d'interviewer des personnages historiques qui aura revêtu plusieurs formes, de « JT de l'Histoire », en arrivées spectaculaires de héros de l'Histoire incarnés par des comédiens dans Tout le monde en parle et qui se finira en Hôtel du temps malheureux avec une machine à rajeunir issue de l'IA. Cette télévision de façonnier est l'antithèse des recettes industrielles de la télévision de formats du monde anglo-saxon. Ces « grosses machines » qui arrivent lyophilisées dans nos lucarnes avec ses parts de marché éprouvées. Cette télé était celle du pari permanent : cela marche ou cela ne marche pas. L'audience était le juge arbitre. Mais avant d'atteindre le couperet de l'audimat, il y avait un soin apporté par l'animateur-producteur. Thierry était particulièrement attentif au choix des musiques pour le générique, au choix des typos qui composeraient l'habillage, au logo de l'émission. En fils de pub, la forme l'intéressait beaucoup plus que le fond. Il prenait les journalistes pour des perroquets caquetant les éléments de langage du moment alors que lui aimait être surpris par un décor conceptuel (souvent ceux des époux Cerrato), une réalisation organisée et parfois décadrée (Serge Khalfon, Didier Froehly, Nicolas Ferraro ), une direction photo étincelante ou clair obscure (Jean Bernard Favero Longo ou Jean-Pierre Renaudat). A la manière d'un paysagiste qui aime les jardins à la française Thierry rationalisait son travail, le mettait en abscisses et ordonnées, finassait, fignolait au petit pinceau. Il inventait de « belles boîtes » pour enfermer les contenus qu'il fallait ensuite chahuter pour pouvoir faire rentrer la vie, les surprises, les indispensables imprévus… Quand ses efforts et ceux des équipes de prod séduisaient le public, cette télévision d'orfèvre finissait par devenir un programme culte qui résisterait au temps. Publicité Cette télévision de façonnier est l'antithèse des recettes industrielles de la télévision de formats du monde anglo-saxon. Ces « grosses machines » qui arrivent lyophilisées dans nos lucarnes avec ses parts de marché éprouvées. À mesure que les décideurs du public comme du privé ont succombé à l'appétit des grands groupes média, ces géants de la télé, cette façon de produire et d'inventer est devenue plus rare. Ardisson était aussi le trait d'union entre deux époques : celle de la télévision noir et blanc des grands pionniers comme Pierre Dumaillet, Pierre Desgraupes, Igor Barrère mais aussi Philippe Bouvard ou Jean Christophe Averty et celle des nouveaux écrans digitaux avec sa cohorte d'influenceurs spécialisés de Léna Situation, Mac Fly et Carlito ou Guillaume Pley. Une manière d'être de son époque celle d'une France qui essaye de se renouveler en faisant craquer les coutures et arracher les cravates. Il voulait bousculer les costumes amidonnés des conservatismes tout en voulant garder ce qu'il aimait dans la télévision de son enfance, l'école du peuple de l'ORTF. Garder quelques messages dans une forme plus libre, une télévision qui n'a pas encore cédé à l'idée d'être un pur divertissement, un chewing-gum pour les yeux ou une préparation laxative au temps de cerveau disponible. Ainsi, au moment où s'effaçait Apostrophe de Bernard Pivot, il aura conduit de main de maître Rive-Droite Rive Gauche et c'est dans ces années que nous avons proposé une émission quotidienne de Culture exigeante sur le fond, janséniste sur la forme, libre dans l'expression. Quelques mois plus tard, il dira ne pas comprendre comment un dirigeant de M6 qui s'exprimait dans les colonnes de Paris Match pouvait interdire à « ses enfants de regarder Loft Story à la maison » alors qu'il avait ouvert son antenne à la télé réalité. La responsabilité de la télévision qui fabriquait hier les cerveaux d'aujourd'hui le préoccupait. Tout autant que la construction de son personnage public. L'homme de pub aimait soigner sa légende. Toujours en costume-tee-shirt noir pour devenir comme Karl Lagerfeld, un homme logo. Une capacité de répétition à l'infini de ses meilleurs slogans et de ses plus belles réussites, une machine à faire la pub de lui-même. Cette envie pour marquer son temps et laisser une trace derrière lui, était aussi le pari de sa vie. Je peux dire qu'il l'aura réussi en imaginant les couvertures des magazines et des titres le lendemain de sa dernière irrévérence (Il a choisi le 14 juillet pour partir... un comble, pour un royaliste !) : « Ardisson : tout le monde en a parlé » à la manière de Télérama, « Ardisson : Salut les Terriens ! » pourrait titrer Libé, « Rideau Serge ! » Télé 7 jours, « Thierry dernière » TV câbles Hebdo, ou un plus général (mais aussi personnel) « Amis de l'homme en noir, bonsoir !»


Le HuffPost France
an hour ago
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Mort de Thierry Ardisson : quand Milla Jovovich, furieuse, quittait le plateau de « Tout le monde en parle »
TÉLÉVISION - Un ton provocateur, que les téléspectateurs n'oublieront pas de sitôt. Alors que Thierry Ardisson s'est éteint à l'âge de 76 ans des suites d'un cancer du foie, comme l'a indiqué sa famille ce lundi 14 juillet, certains moments de télévision cultes qu'il a offerts resteront. Parmi ses clashs les plus mémorables, figure l'interview de l'actrice Milla Jovovich sur le plateau de Tout le monde en parle sur France 2, en 2002. Venue faire la promotion du film Resident Evil, dans lequel elle jouait, la jeune femme alors âgée de 27 ans subit pendant de longues minutes les moqueries de Thierry Ardisson et les attaques sexistes de Laurent Baffie. Mal à l'aise, elle reste d'abord professionnelle et se prête au jeu, souriante. Jusqu'à ce que Thierry Ardisson évoque les démêlés judiciaires de son père, incarcéré durant huit ans aux États-Unis pour fraude à l'assurance. La goutte de trop pour l'actrice. « Oui, c'est vrai, mon père a passé huit ans en prison. J'ai perdu mon père pendant huit ans », lance-t-elle avant de jeter furieuse son verre d'eau, puis de quitter dans la foulée le plateau les larmes aux yeux, comme on peut le voir dans la séquence ci-dessous. « On était sexistes, machistes et cons » En 2019, Thierry Ardisson était revenu sur cette interview polémique. « Quand les journalistes recevaient Milla Jovovich, ils lui disaient bêtement : 'vous êtes la femme de Luc Besson et vous avez fait 'Jeanne d'Arc''. Moi j'avais travaillé un peu plus le sujet et j'avais découvert que son père avait fait huit ans de prison », s'était-il défendu. « C'est vrai que lui balancer cette histoire, qui a dû être épouvantable pour elle quand elle était petite, n'était pas la meilleure chose à faire. Il n'y a pas eu de mauvaise intention de ma part, seulement du professionnalisme, mais je comprends sa réaction », avait-il ajouté. Milla Jovovich n'est pas la seule femme à avoir fait les frais du ton parfois machiste de Thierry Ardisson et de ses co-animateurs. On se souvient notamment du départ de Christine Angot de ce même plateau, en 2000 (à la fin de la vidéo ci-dessous). « On était sexistes, machistes et cons », avait reconnu Laurent Baffie en avril dernier dans l'émission Quelle Époque ! sur France 2. « Quand je dis ça, Thierry déteste parce qu'il dit qu'il ne faut jamais s'excuser. Moi, je pense qu'il faut s'excuser quand on fait des erreurs », avait-il reconnu.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Mort de Thierry Ardisson : sa femme, Audrey Crespo-Mara, annonce une action en justice contre le journaliste Clément Garin
« Quelle ignominie ! » Dans un communiqué publié sur X, la journaliste Audrey Crespo-Mara a annoncé ce lundi matin son intention de porter plainte contre le journaliste-blogueur Clément Garin. Celui-ci avait annoncé la veille la mort de l'animateur Thierry Ardisson , époux de la journaliste de TF1, finalement décédé ce lundi matin. « Se croire autorisé à annoncer la mort d'un homme alors qu'il est encore en train de lutter pour sa survie, entouré des siens, c'est inhumain », a-t-elle écrit dans ce communiqué. « Se croire autorisé à révéler le combat intime d'un homme sans son consentement et harceler son épouse sur son 06 en prétendant qu'elle filme les derniers instants de vie de son mari, c'est abject », continue Audrey Crespo-Mara. Il y a quelques jours, Clément Garin avait communiqué sur l'hospitalisation pour un cancer de Thierry Ardisson , écrivant qu'Audrey Crespo-Mara — qu'il a épousée en 2014 — réalisait un documentaire sur ses derniers instants, à la demande de Thierry Ardisson lui-même. Dimanche soir, citant des « sources concordantes », il avait annoncé sur X la mort de Thierry Ardisson, avant de supprimer son post après un premier démenti d'Audrey Crespo-Mara. « Avec les enfants de Thierry Ardisson et les miens, j'intente sans attendre une action en justice contre » Clément Garin, écrit Audrey Crespo-Mara dans son communiqué. Et de poursuivre : « Nous ne vous lâcherons pas. » Dans un « communiqué de presse », accessible uniquement à ceux abonnés à son compte après avoir restreint son accès, Clément Garin s'est défendu ce lundi matin, après l'annonce officielle du décès de l'animateur . « Certains affirment que ce n'était pas à moi de dévoiler cette information. Je suis un média comme un autre », y écrit-il, semblant insister sur la véracité de son information dimanche soir, bien que démentie. « En quelques minutes, j'ai reçu des dizaines de menaces de mort et des milliers d'insultes à caractère homophobe pour la plupart. J'ai vécu les 12 heures les plus effroyables de ma vie », écrit encore Clément Garin, déplorant « qu'un avocat me harcèle de messages WhatsApp, au lieu d'envoyer des LRAR ( lettres recommandées avec accusé de réception ) ». « J'entends la colère de son épouse, mais je dénonce les méthodes utilisées pour m'intimider. Je comprends qu'ils aient voulu garder la main sur le décès. Je l'entends, continue le blogueur. Mais il y a des manières de dire, de faire, de procéder. »