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En direct, Gaza : « Mon objectif est de faire sortir tous les otages », assure Benyamin Nétanyahou

En direct, Gaza : « Mon objectif est de faire sortir tous les otages », assure Benyamin Nétanyahou

LeMonde4 days ago
Le Hamas accuse Benyamin Nétanyahou d'« une série de mensonges » lors de sa conférence de presse
Le Hamas a accusé dimanche Benyamin Nétanyahou d'avoir délivré « une série de mensonges » au cours d'une conférence de presse, lors de laquelle il a notamment affirmé que le plan d'Israël pour conquérir la bande de Gaza était le « meilleur moyen de terminer la guerre ».
Le premier ministre israélien « continue de mentir, de tromper et de chercher à induire le public en erreur. Tout ce qu'il a dit lors de la conférence de presse constitue une série de mensonges. Il est incapable d'affronter la vérité et, à la place, il s'emploie à la déformer et à la dissimuler », a déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) Taher Al-Nounou, conseiller pour les médias du chef du bureau politique du Hamas.
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L'armée israélienne dit avoir détecté deux projectiles lancés depuis la bande de Gaza
L'armée israélienne a annoncé avoir détecté deux projectiles lancés depuis la bande de Gaza, ce matin, en direction du territoire israélien. Selon l'armée, ces projectiles « sont tombés dans des zones dégagées » et n'ont pas fait de blessés. Plus tôt, les médias israéliens, dont The Times of Israel, avaient rapporté que des sirènes avaient retenti dans certaines villes proches de la frontière, à Nahal Oz, Kfar Aza et Saad.
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Le chancelier allemand défend sa décision d'arrêter certaines livraisons d'armes à Israël
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a défendu dimanche sa décision de suspendre certaines livraisons d'armes à Israël, qui suscite des critiques de la part de membres de son parti, la CDU, selon lesquels cette décision va à l'encontre des principes fondamentaux de l'Allemagne et du parti. Vendredi, M. Merz avait annoncé que l'Allemagne suspendait l'exportation d'équipements militaires susceptibles d'être utilisés dans la bande de Gaza, en réponse aux projets israéliens de prendre le contrôle de la bande de Gaza.
« La République fédérale d'Allemagne est aux côtés d'Israël depuis quatre-vingts ans », a déclaré M. Merz à la chaîne de télévision ARD, « cela ne changera pas ». « Nous continuerons à aider ce pays à se défendre. » Le chancelier a affirmé avoir rassuré le président israélien dimanche matin en lui affirmant que l'Allemagne ne rompait pas son amitié traditionnelle avec Israël. « Nous avons un point de désaccord, qui concerne l'action militaire d'Israël dans la bande de Gaza, a-t-il déclaré. C'est quelque chose qu'une amitié peut supporter. »
Le plan de Benyamin Nétanyahou pour Gaza va « aggraver » la crise humanitaire, critiquent huit pays européens
L'Espagne et sept autres nations européennes ont condamné dimanche le plan d'Israël visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza, avertissant qu'il allait « aggraver » la crise humanitaire et mettre « davantage en péril la vie des otages » israéliens.
Dans une déclaration commune, les ministres des affaires étrangères de huit pays ont jugé que ce projet « ne ferait qu'aggraver la crise humanitaire et mettre davantage en péril la vie des otages ». Outre celui de l'Espagne, les ministres des affaires étrangères de l'Islande, de l'Irlande, du Luxembourg, de Malte, de la Norvège, du Portugal et de la Slovénie sont signataires.
Ils ont estimé que cette opération pourrait entraîner « une mortalité inacceptable et le déplacement forcé de près d'un million de civils palestiniens », selon une déclaration publiée par le ministère des affaires étrangères espagnol. L'offensive planifiée et l'occupation de Gaza constitueraient « un obstacle majeur à la mise en œuvre de la solution à deux Etats, la seule voix vers une paix globale, juste et durable », avertissent-ils.
Le plan israélien risque de déclencher « une nouvelle calamité », met en garde un haut responsable de l'ONU
La mise en œuvre du plan israélien de prise de contrôle de la bande de Gaza risque de déclencher « une nouvelle calamité », a mis en garde dimanche Miroslav Jenca, sous-secrétaire général de l'ONU pour l'Europe, l'Asie centrale et les Amériques, en ouverture d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité consacrée au conflit.
« Nous assistons déjà à une catastrophe humanitaire d'une ampleur inimaginable à Gaza », a-t-il déclaré. Les projets de prise de contrôle de la ville du territoire palestinien auraient des résonances « dans toute la région » et provoqueraient « de nouveaux déplacements forcés, des tueries et des destructions – aggravant les souffrances insupportables de la population », a-t-il mis en garde.
Le représentant slovène au Conseil de sécurité, Samuel Zbogar, s'exprimant au nom des quatre pays de l'UE qui y siègent actuellement (Danemark, Grèce, France et Slovénie), a lui aussi fermement condamné le projet : « Nous réitérons que toute tentative d'annexion ou d'extension des colonies, toute violation du droit international ou tout élargissement des opérations militaires ne fera qu'exposer davantage la vie de tous les civils de Gaza, y compris celle des otages restants, et entraîner des souffrances inutiles supplémentaires. »
16:58
Le plan israélien pour Gaza se déroulera « sur un calendrier assez court », promet Benyamin Nétanyahou
Le premier ministre israélien a assuré que son pays n'avait « d'autres choix que d'aller jusqu'au bout et d'achever la défaite du Hamas », ajoutant qu'il avait en tête un « calendrier assez court » pour les prochaines étapes. « Je ne veux pas que ça soit la guerre sans fin », a affirmé le dirigeant, régulièrement accusé de chercher à faire durer le conflit pour sa propre survie politique. « Je ne cherche pas à prolonger la guerre, mon objectif, c'est de terminer la guerre. Si on prolonge la guerre, les otages vont mourir de faim », a-t-il insisté.
16:30
« Mon objectif est de faire sortir tous les otages », assure Benyamin Nétanyahou
« Mon objectif est de faire sortir tous les otages », a déclaré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors de sa conférence de presse devant des médias internationaux.
Selon lui, cela passe par « une pression politique » et « une pression diplomatique ». « Sur 255 otages, on en a fait sortir 205, dont 148 en vie. Il en reste 20 en vie, entre les mains du Hamas, et 30 qui ne sont plus en vie », a-t-il déclaré.
Benyamin Nétanyahou affirme avoir donné pour instruction à l'armée israélienne d'« accueillir davantage de journalistes étrangers » à Gaza
Le premier ministre israélien a justifié l'interdiction faite aux journalistes de pénétrer dans la bande de Gaza en affirmant que ces restrictions découlaient d'une impossibilité de garantir leur « sécurité ». Il a également affirmé avoir donné pour instruction à l'armée israélienne ces derniers jours d' « d'accueillir davantage de journalistes étrangers », alors que ceux-ci n'ont pas été autorisés à entrer dans l'enclave palestinienne en dehors des détachements militaires.
« Tout ce qu'on fait, c'est pourchasser les terroristes, pas tuer les civils. Nous cherchons à limiter les victimes civiles », s'est-il aussi défendu, alors que le bilan de la guerre dépasse les 61 000 morts, selon le ministère de la santé local. Un chiffre jugé fiable par l'ONU.
16:15
Benyamin Nétanyahou condamne une « campagne mondiale de mensonges »
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dénoncé lors de sa conférence de presse ce qu'il considère comme une « campagne mondiale de mensonges », alors que les condamnations se multiplient tant à l'intérieur qu'à l'extérieur d'Israël. « Les seules personnes délibérément affamées à Gaza aujourd'hui, ce sont nos otages, affamées par les monstres du Hamas », a-t-il affirmé. Israël « gagnera la guerre » à Gaza « avec ou sans le soutien des autres » pays, a-t-il encore dit.
Israël va ouvrir à Gaza des « couloirs protégés » et de nouveaux sites de distributions d'aide, dit le premier ministre israélien
Benyamin Nétanyahou a affirmé qu'Israël allait ouvrir à Gaza des « couloirs protégés » et augmenter le nombre de sites de distributions d'aide gérés par la Gaza Humanitarian Foundation. Le premier ministre israélien a également promis plus de « largages aériens » d'aide.
Plus tôt, Benyamin Nétanyahou avait affirmé qu'Israël avait, pendant toute la guerre, eu pour objectif « d'empêcher une crise humanitaire » et que son pays avait fourni, au total, près de 2 millions de tonnes d'aide. « Si nous poursuivions une politique de famine, personne à Gaza n'aurait survécu après deux ans de guerre. Mais notre politique était à l'exact opposé », a-t-il déclaré alors que l e ministère de la santé gazaoui a annoncé, plus tôt aujourd'hui, que 217 personnes, dont 100 enfants, étaient mortes de faim ou de malnutrition depuis le début de la guerre.
Le premier ministre israélien s'en est pris au Hamas : « Au cours des derniers mois, le Hamas a pillé violemment les camions destinés à la population civile palestinienne. Ils ont délibérément créé la pénurie », a-t-il affirmé. Mais aussi à l'Organisation des Nations unies : « L'ONU a systématiquement refusé, jusqu'à récemment, de distribuer les milliers de camions que nous avons laissés entrer dans Gaza. Ainsi, notre problème est que nous avons eu des tonnes de nourriture collectée mais non distribuée, pourrissant du côté de la frontière gazaouie, parce que l'ONU était et est toujours réticente à les livrer toutes », a-t-il affirmé.
Benyamin Nétanyahou affirme que le nouveau plan israélien pour Gaza est le « meilleur moyen de terminer la guerre »
Lors d'une conférence de presse devant les médias internationaux, à Jérusalem, Benyamin Nétanyahou a de nouveau assuré que son « objectif n'est pas d'occuper Gaza ». « Une fois que les terroristes [du Hamas] auront déposé les armes, [la bande de] Gaza sera démilitarisée, des zones de sécurité aux frontières d'Israël seront installées, une administration civile sera mise sur pied », a-t-il déclaré.
« Nous avons accompli aujourd'hui une grande partie du travail. Nous avons environ 70 à 75 % de Gaza sous contrôle militaire israélien », a déclaré le premier ministre israélien. « Mais nous avons encore deux bastions restants : ce sont la ville de Gaza et les camps » du centre de la bande de Gaza. « Nous n'avons pas d'autre choix pour terminer le travail. »
Le nouveau plan « ne vise pas à occuper Gaza, mais à démilitariser Gaza », a-t-il répété. « Une zone de sécurité sera établie à la frontière de Gaza avec Israël pour empêcher de futures incursions terroristes. Une administration civile sera mise en place à Gaza, cherchant à vivre en paix avec Israël. C'est notre plan pour l'après-Hamas », a-t-il résumé. « Premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne. (…) C'est ce que nous voulons voir à Gaza », a-t-il récapitulé.
Benyamin Nétanyahou tiendra une autre conférence de presse dimanche à 19 heures
Le premier ministre israélien tiendra une deuxième conférence de presse à Jérusalem, dimanche à 19 heures (heure de Paris, soit à 20 heures en Israël), en plein débat national sur la poursuite de l'offensive à Gaza, deux jours après l'annonce d'un nouveau plan militaire prévoyant la prise de contrôle de toute l'enclave, en commençant par la ville de Gaza, par l'armée pour libérer tous les otages israéliens et « vaincre » le Hamas dans le territoire palestinien.
Benyamin Nétanyahou s'exprimera, cette fois-ci, devant la presse israélienne, rapporte un communiqué du bureau du premier ministre, relayé par le site The Times of Israel.
Plus tôt, le bureau du premier ministre avait annoncé une première conférence de presse, prévue dimanche à 15 h 30 (heure de Paris, soit à 16 h 30 en Israël). Benyamin Nétanyahou s'exprimera alors devant la presse internationale.
Benyamin Nétanyahou tiendra une conférence de presse dimanche à 15 h 30
Le premier ministre israélien tiendra une conférence de presse à Jérusalem dimanche à 15 h 30 (heure de Paris, soit à 16 h 30 en Israël), en plein débat national sur la poursuite de l'offensive à Gaza. Benyamin Nétanyahou s'exprimera devant la presse internationale, rapporte un communiqué du bureau du premier ministre, deux jours après l'annonce d'un nouveau plan militaire prévoyant la prise de contrôle de toute l'enclave, en commençant par la ville de Gaza, par l'armée pour libérer tous les otages israéliens et « vaincre » le Hamas dans le territoire palestinien.
12:03
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Soixante et une personnes ont été tuées dans la bande de Gaza au cours des dernières vingt-quatre heures, selon le ministère de la santé gazaoui
Selon le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, 61 personnes ont été tuées et 363 blessées au cours des dernières vingt-quatre heures dans l'enclave, et un « certain nombre de victimes sont encore sous les décombres et dans les rues ».
Le ministère de la santé gazaoui a également déclaré que les hôpitaux de la bande de Gaza avaient enregistré cinq nouvelles morts, parmi lesquelles celles de deux enfants, dues à la famine et à la malnutrition. Le nombre total de victimes de la famine s'élève désormais à 217 morts, dont 100 enfants, précise la même source.
Les familles des otages confirment l'appel à la grève générale pour dimanche prochain
Les familles des otages ont appelé à une grève générale, dimanche 17 août, un jour travaillé, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Luc Bronner.
« Dimanche prochain, nous ferons tous une pause et dirons : 'Ça suffit, arrêtez la guerre, libérez les otages.' C'est entre nos mains », a déclaré Reut Recht-Edri, dont le fils a été assassiné par le Hamas le 7 octobre 2023, écrit le site israélien The Times of Israel. « Nous devons durcir le mouvement parce que le gouvernement n'écoute pas les Israéliens. S'il faut aller jusqu'à la grève, nous irons », expliquait, avant cette annonce, Tomer Pelts, un étudiant de 22 ans, au Monde.
Selon le journal israélien Haaretz, le président des démocrates, Yaïr Golan, a annoncé que son parti se joindrait à la grève. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre comme si de rien n'était tout en abandonnant nos frères et sœurs à Gaza. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette réalité », écrit-il sur le réseau social X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, estime, lui, aussi que « l'appel des familles des personnes kidnappées à arrêter l'économie est justifié et approprié. Nous continuerons à les soutenir », assure-t-il sur X.
11:28
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L'extrême droite israélienne critique le plan Nétanyahou d'occupation de toute la bande de Gaza
L'extrême droite israélienne, partie prenante de la coalition gouvernementale de Benyamin Nétanyahou, clame son désaccord concernant le plan de conquête de la ville de Gaza. « Le premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles », a fustigé le ministre des finances, Bezalel Smotrich sur X. « Ils ont décidé encore une fois de répéter la même approche, se lançant dans une opération militaire qui ne vise pas une résolution décisive mais simplement à faire pression sur le Hamas pour parvenir à un accord partiel sur les otages », a-t-il accusé.
« Il est possible de parvenir à la victoire. Je veux tout Gaza, le transfert [de sa population] et la colonisation », a renchéri le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, autre figure d'extrême droite au sein de la coalition. Sur X, il a ajouté qu'il appellerait le Benyamin Nétanyahou lors de la prochaine réunion du cabinet à mettre en œuvre des mesures « immédiates » « pour renverser l'Autorité palestinienne ». « Cela doit être la réponse aux fantasmes du terroriste Abou Mazen d'un 'Etat palestinien' ».
10:20 Pour approfondir
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Mohamed Salah critique l'UEFA dont l'hommage à Suleiman Al-Obeid, le « Pelé palestinien », ne mentionne pas les circonstances de sa mort à Gaza
Il était surnommé « La Gazelle », « La Perle noire » ou encore « Le Pelé du football palestinien ». L'Association palestinienne de football a annoncé, vendredi, la mort de Suleiman Al-Obeid, l'ancienne star du football palestinien. Le joueur, originaire de la ville de Gaza, âgé de 41 ans, marié et père de cinq enfants, a été tué par des tirs israéliens à Gaza, selon la même source.

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Les citoyens peuvent directement écrire au chef du gouvernement via l'adresse mail fbdirect@ ou via l'application Agora. Nouvelle étape dans le plan imaginé par François Bayrou pour faire accepter son projet de budget 2026 par les Français. Ce jeudi 14 août, le premier ministre a lancé la «deuxième étape» de son entreprise de «communication directe» pour convaincre du bien-fondé de son programme budgétaire, et appelé les Français à participer en écrivant directement au premier ministre ou via l'application gouvernementale Agora. «Je m'étais engagé, lorsque nous avons commencé cette communication, à faire que vous puissiez, si vous le souhaitez, par vos questions, vos propositions, vos suggestions, participer à cet effort si difficile de redressement du pays. Avec ce double objectif de redresser nos comptes publics autant que possible, progressivement, et de produire plus pour la France progressivement», a expliqué le premier ministre dans une vidéo publiée jeudi. «Je ne laisserai pas se construire, se mettre en place un conflit entre les responsables du gouvernement, le pouvoir et les Français. Parce que je sais qu'il n'en sort jamais rien de bon. Et je sais que sans le soutien des Français, cette tâche est impossible», a également déclaré François Bayrou. Publicité Nouvelle version de l'application gouvernementale Agora Pour ce faire, une nouvelle version de l'application Agora, créée et portée en 2023 par l'ancien porte-parole du gouvernement Olivier Véran, a été mise en place. Les Français peuvent également directement écrire au chef du gouvernement via l'adresse mail fbdirect@ «Il faut que vous soyez informés, associés et que vous puissiez participer» et «je vous donnerai ce que je crois être la ligne directrice à suivre face à ces questions et face à ces suggestions», a conclu François Bayrou. «Je ne répondrai pas aux injures, tout le monde sait comment fonctionnent les réseaux sociaux», a averti le premier ministre. Invoquant régulièrement l'exemple de Pierre Mendès France qui rendait compte de son action de chef du gouvernement (1954-1955) à la radio nationale, François Bayrou entend poursuivre cette «opération de communication directe» jusqu'au début du mois de septembre, en abordant les différents enjeux des textes financiers qui seront examinés au Parlement à partir d'octobre. Sur Youtube, la première vidéo, également disponible en podcast, a été visionnée plus de 126.000 fois. Les suivantes ont généré entre 7400 et 37.000 vues. Dépourvu de majorité à l'Assemblée, menacé de censure par la gauche et le Rassemblement national, le premier ministre a présenté le 15 juillet les grandes lignes de cet effort budgétaire. Il a notamment prôné le gel de la plupart des dépenses de l'État en 2026 au niveau de 2025, une «année blanche» gelant le barème des impôts, des prestations sociales et des retraites ou encore la suppression de deux jours fériés.

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Quatre jours après la découverte du corps sans vie d'un nouveau-né, dimanche à La Chapelle-Palluau, en Vendée, la mère du nourrisson et son compagnon ont été mis en examen, ce mardi. Mais pour les deux avocats du couple, Me Louis Yarroudh-Feurion et Me David Potier, le couple ignorait tout de la grossesse de la jeune femme, âgée de 24 ans, avant l'accouchement. À l'issue de leur garde à vue, ils ont été présentés à un juge d'instruction de La Roche-sur-Yon, mardi 12 août, et mis en examen, le jeune homme pour « homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » et la mère pour « privation de soins sur mineur de moins de 15 ans ». « Prenez du Spasfon ou de l'Ibuprofène » Jeudi 7 août, aux alentours de 21 heures, la femme de 24 ans est prise de « vives douleurs au ventre », explique l'avocat du jeune homme. Selon sa version, lui et sa compagne ne s'inquiètent pas immédiatement. « Ils se disent qu'elle a peut-être mal digéré et qu'elle fait une indigestion », poursuit Me Louis Yarroudh-Feurion. Mais la douleur s'intensifie et la jeune femme commence à sentir son ventre « se contracter ». « Elle ne fait pas le lien avec une grossesse, elle n'a jamais eu d'enfants, c'est la première fois qu'elle ressent cette douleur », continue l'avocat. Plus les minutes passent, plus « la souffrance devient insupportable ». Désemparé, l'homme compose le 15. Au bout de quelques minutes, l'assistant de régulation du Samu leur passe un médecin. « À ce moment-là, l'appel est lunaire », insiste Me Louis Yarroudh-Feurion. « Mon client leur demande d'envoyer une équipe rapidement », poursuit-il. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter La médecin demande alors à lui parler. « Elle était en incapacité de parler vu la douleur », explique au Parisien Me David Potier, l'avocat de la jeune femme. Selon Me Louis Yarroudh-Feurion, le médecin lui aurait dit : « Ecoutez, prenez du Spasfon ou de l'Ibuprofène, ça ira mieux et demain vous allez voir votre médecin traitant ». Le jeune homme insiste et les supplie de venir, selon sa version. « Ils lui répondent qu'ils ne déplaceront pas », avant de raccrocher, selon l'avocat. Des échanges que Me David Potier refuse de commenter : « Il faudra attendre la retranscription de ces appels », insiste-t-il. « On leur a dit débrouillez-vous, alors ils vont se débrouiller » Dans la foulée, la jeune femme, qui s'est mise sous la douche pour tenter de soulager la douleur, accouche. « Ils comprennent qu'elle a fait un déni de grossesse en voyant l'enfant. Ils sont dans un état de sidération, complètement paralysés », selon Me Louis Yarroudh-Feurion. « Elle a vécu l'inimaginable, elle était totalement sidérée », complète Me David Potier. Selon les deux avocats, le couple affirme que le bébé était bien vivant à la naissance : « Mon client affirme qu'il a vu l'enfant respirer et sa compagne, elle, dit qu'elle l'a entendu crier », explique l'avocat du jeune homme. Dans les minutes qui suivent, « en totale méconnaissance », ce dernier réalise un geste « qu'il n'aurait pas dû faire, il coupe le cordon ombilical sans clamper », ajoute son avocat. Sans se rendre compte de son geste, le jeune homme, dont la paternité de l'enfant n'a pas encore été confirmée, prend le nourrisson dans ses bras et va le poser sur la table de la cuisine. « Il se mouille les mains, nettoie le ventre du bébé et enlève le placenta qui reste », poursuit l'avocat, qui évoque « des gestes paternels ». Mais une quinzaine de minutes après l'accouchement, le jeune homme se rend compte que « l'enfant est mort », complète Me Louis Yarroudh-Feurion. Un laps de temps durant lequel la mère de l'enfant est toujours sous la douche. « Elle n'a pas bougé, elle ne sort pas de la douche », commente Me David Potier, qui précise que sa cliente n'a vu son bébé « que très brièvement ». Dans les jours qui suivent, le couple « se renferme dans un cocon », explique Me David Potier. « Ça peut paraître difficile à comprendre mais c'est une situation abominable arrivée à deux personnes ordinaires, totalement dépassées, qui sont dans un état de sidération », ajoute-t-il. « Mon client a eu le sentiment d'être abandonné par tout le monde. On leur a dit débrouillez-vous, alors ils se sont enfermés dans un secret et ils se sont débrouillés », complète Me Louis Yarroudh-Feurion. 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Selon son avocat, le jeune homme a déposé plainte contre le Samu. « Si des professionnels les avaient aidés par téléphone, l'issue aurait pu être différente », estime-t-il.

Une oie transpercée par une flèche en Eure-et-Loir sauvée après plusieurs semaines d'errance... et de polémique
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Le Parisien

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Une oie transpercée par une flèche en Eure-et-Loir sauvée après plusieurs semaines d'errance... et de polémique

Le sort de l'animal a suscité de vives réactions. Une oie Bernache du Canada d'un plan d'eau d'Écluzelles (Eure-et-Loir) a été découverte fin juillet transpercée par une flèche. L'animal, qui n'est pas décédé, est resté dans cet état plusieurs semaines, sans qu'aucun soin ne lui soit apporté. De quoi provoqué la colère du député insoumis Aymeric Caron, connu notamment pour ses prises de position en faveur des animaux. L'élu parisien a partagé des clichés de l'oiseau blessé sur son compte X le 9 août, accusant les associations de protection animale de n'avoir toujours pas agi. Interpellant la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), 30 millions d'amis, la Fondation Brigitte Bardot et l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), il leur écrit : « Pouvez-vous intervenir pour sauver cet oiseau grièvement blessé qui est en détresse depuis 3 semaines ? » Dites les associations de protection animale @LPOFrance @30millionsdamis @FBB_Officiel @ASPASnature et autres: pouvez-vous intervenir pour sauver cet oiseau grièvement blessé qui est en détresse depuis 3 semaines ? Il s'agit a priori d'une Bernache du Canada qui a été… — Aymeric Caron (@CaronAymericoff) August 9, 2025 « Il s'agit a priori d'une Bernache du Canada qui a été transpercée par une flèche tirée par un abruti. L'oiseau est en souffrance (…). Différentes autorités et associations ont déjà été contactées, mais l'oiseau n'a toujours pas été secouru, ce qui est honteux », a-t-il poursuivi. Certains internautes ont répondu au député insoumis, l'accusant de « maladresse » et de ne pas s'en prendre aux bonnes personnes. La LPO a expliqué à L'Écho Républicain qu'il lui était interdit d'intervenir dans ce type de cas sauf dérogation spéciale. Toutefois, elle a indiqué qu'elle a bien prévenu les pompiers et les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB) d'Eure-et-Loir dès le 24 juillet, après la découverte du cliché de l'oiseau blessé sur les réseaux sociaux. Sauf que l'oiseau ayant continué à se déplacer sur le plan d'eau, sa capture a été difficile. À voir aussi Saine et sauve L'animal a finalement été attrapé mardi soir par un groupe d'habitants qui se sont portés volontaires. Une habitante a partagé sur Facebook des photos de l'opération de secours. « Je tiens à remercier cette belle mobilisation, nous avons décidé d'y aller à quatre ce soir sans grand espoir. Mais nous avons rencontré des personnes formidables sur place. Grâce à l'entraide de tous, je suis heureuse de vous annoncer que l'oie a été capturée », a écrit Carolane. Dans son message, elle explique que les pompiers et les vétérinaires d'urgence ont « refusé » de « se déplacer » et « d'accueillir l'animal », ajoutant que l'oie a été reçue mercredi par un vétérinaire pour recevoir les soins nécessaires. Le 10 août, le service département d'incendie et de secours (Sdis) d'Eure-et-Loir avait prévenu sur les réseaux sociaux que « les sapeurs-pompiers, l'Agglomération du Pays de Dreux et l'Office Français de la Biodiversité, en lien avec les services compétents, sont mobilisés pour tenter de la capturer et lui prodiguer les soins nécessaires ». Mais « l'animal reste mobile et difficile à approcher. La capture pourrait donc prendre du temps », avait-il écrit, invitant ainsi la population « à ne pas solliciter inutilement les secours, sauf si l'oie est immobilisée ou capturée, afin de permettre une intervention rapide ». 🚨 Oie bernache blessée à Écluzelles 🚨 Depuis le 24 juillet, une oie bernache blessée par une flèche a été aperçue à... Publiée par SDIS 28 Service départemental d'incendie et de secours d'Eure et Loir sur Dimanche 10 août 2025 Le vétérinaire qui a soigné l'animal a indiqué ce jeudi à L'Écho Républicain que la flèche qui l'a transpercé est « en plastique, pour les amateurs, mais pas les chasseurs à l'arbalète, c'est-à-dire destinée à un jeu sur cible ». Si elle avait été « en bois, l'oie serait morte, car elle aurait déchiré les organes en pénétrant dans son corps ».

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