
«Présence de blattes, non-respect des températures de conservation» : une boulangerie Marie Blachère fermée d'urgence près de Lyon
Après un contrôle d'hygiène réalisé par la direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Rhône, mardi 29 juillet, la préfecture a décidé de fermer une boulangerie Marie Blachère située à Mions, dans la métropole de Lyon. Selon le rapport de l'inspection d'hygiène, une présence «importante de nuisibles» a été constatée dans les locaux de production et de stockage. Des blattes, mouches moucherons, mites alimentaires et insectes parasites ont été retrouvés sur place.
La DDPP a également fait remonter «un défaut caractéristique d'entretien de maintenance et de nettoyage des locaux», «le non-respect des températures de conservation des denrées», «les mauvaises conditions de stockage et de conservation des matières premières et des denrées travaillées», «une insalubrité des toilettes du personnel» et «la méconnaissance des bonnes pratiques d'hygiène du personnel».
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35 mesures correctives
Les services de l'État ont ainsi considéré que «la poursuite de l'activité, dans les conditions constatées, constitue une menace importante pour la santé des consommateurs en raison de la probabilité importante de contamination et des risques d'intoxication qui en résultent» et prononcé la fermeture administrative de la boulangerie jusqu'à ce que la situation d'hygiène et de remise aux normes des locaux soit jugée conforme à la réglementation. Le magasin Marie Blachère de Mions ne pourra rouvrir qu'après avoir respecté une liste de plus de 35 mesures correctives.

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Le Figaro
5 days ago
- Le Figaro
Le gouvernement veut augmenter la part des assurés sur l'achat de médicaments
Afin de réaliser les 5,5 milliards d'euros d'économies sur le secteur de la santé, une des propositions avancées est d'augmenter la part payée par l'assuré sur les boîtes de médicaments. Alors que le gouvernement souhaite économiser 5,5 milliards d'euros sur le secteur de la santé pour le prochain budget, le ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins, Yannick Neuder a confirmé jeudi sur France info souhaiter une hausse du plafond des franchises médicales. L'annonce n'est pas nouvelle, elle a déjà été évoquée par Catherine Vautrin dans un entretien au Monde paru ce samedi, qui a appelé à «responsabiliser les assurés». L'augmentation de la franchise médicale n'est pas une première: déjà le 31 mars 2024 elle est passée, pour les médicaments, de 50 centimes à un euro. «Le gouvernement a décidé de doubler le plafond des franchises médicales, et celui des participations forfaitaires ainsi que d'augmenter le montant de ces franchises et participations forfaitaires», a annoncé Catherine Vautrin au Monde samedi dernier. Et la franchise « peut être deux euros » par boîte de médicament, au lieu d'un euro, a précisé Yannick Neuder. Une simple hypothèse ajoute le ministre: « ça fait partie des discussions ». «Nous voulons aussi que, demain, ces franchises soient payées au comptoir [en pharmacie], plutôt que via le fonctionnement actuel, avec un prélèvement ultérieur que l'assuré ne voit pas», a précisé Catherine Vautrin. Autrement dit, le patient pourrait, demain, payer directement le reste à charge à la pharmacie. Publicité Pou rappel, chaque assuré doit régler une franchise médicale sur certains frais, dont les boîtes de médicaments. Elle est aujourd'hui de 1 euro par boîte ou acte paramédical, et 4 euros par transport sanitaire. À l'année, la franchise médicale ne peut excéder 50 euros pour tous les actes et prestations concernées. Autrement, dit c'est un montant à la charge du patient, déduit directement des remboursements. Certaines personnes en sont exonérées, comme les moins de 18 ans, les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire ou de l'Aide médicale d'état. La franchise n'est prélevée que sur les médicaments remboursés par l'Assurance maladie. Ainsi, par exemple, si l'assuré achète une boîte de médicaments à 10 euros, et que ce médicament est remboursé à 65 %, l'Assurance Maladie remboursera 5,50 € (6,50 € - 1 € de franchise). Plafond des franchises médicales Enfin, la ministre a annoncé doubler le plafond des franchises médicales. Il est aujourd'hui de 50 euros maximum à payer par an et par assuré sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. Il passerait donc à 100 euros par an par assuré. Le gouvernement a aussi décidé de doubler le plafond des participations forfaitaires (consultations) de 50 euros aujourd'hui à 100 euros. L'augmentation de la franchise sur les médicaments est une «mesure injuste qui pénalisera d'abord les malades chroniques et âgés» a dénoncé Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France comme l'ont rapporté nos confrères du Parisien. Mais pour le gouvernement, derrière ces annonces, en plus de faire des économies, l'objectif est aussi de sensibiliser les patients : «La santé n'a pas de prix mais elle a quand même un coût», a campé Yannick Neuder sur France Info. Confirmant ainsi l'affirmation de Catherine Vautrin au Monde: «il faut arrêter avec cette idée que l'Assurance-maladie, 'c'est gratuit, j'y ai droit' : il faut être vigilant, tous ensemble, sur nos dépenses. » Il faut, pour Yannick Neuder, «que tout le monde se rende compte que tout ça n'est pas gratuit" mais financé par les impôts. Cette augmentation à venir du plafond doit être "soutenable pour tout le monde : pour les entreprises, pour l'Assurance-maladie, pour les patients", a-t-il nuancé.


Le Parisien
5 days ago
- Le Parisien
Franchise médicale : vers un passage d'un à deux euros par boîte de médicament ?
Cela coûte actuellement un euro par boîte de médicament. Le prix pourrait bientôt atteindre deux euros, propose Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins, au micro de franceinfo jeudi 31 juillet. Alors que le gouvernement veut trouver 5,5 milliards d'euros d'économies dans le secteur de la santé pour son budget 2026, les franchises médicales (c'est-à-dire les sommes d'argent restant à la charge de l'assuré) sont clairement dans son viseur. Le montant choisi « n'est pas fixé, ça fait partie des discussions », indique le ministre, souhaitant qu'il soit « soutenable pour tout le monde : pour les entreprises, pour l'Assurance-maladie, pour les patients ». Cependant, il faut « que tout le monde se rende compte que tout ça n'est pas gratuit » mais financé par les impôts, martèle-t-il. La franchise était déjà passée de 50 centimes à un euro le 31 mars 2024. Le montant total à payer sur une année est actuellement limité à 50 euros, mais le gouvernement veut faire passer ce plafond à 100 euros. Yannick Neuder veut rappeler que « notre système a besoin de se réorganiser » et « si on continue comme ça, on va aller vers l'insolvabilité du système avec l'impossibilité à terme de financer les retraites, le remboursement des médicaments » souligne-t-il. Tandis que les dépenses vont augmenter de « dix milliards d'euros » l'année prochaine. Dans un entretien au Monde, paru samedi 26 mai, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin , avait déjà justifié la hausse des franchises médicales sur les médicaments — et des participations forfaitaires sur les consultations — ainsi que le doublement des plafonds respectifs par la volonté de « responsabiliser les assurés ». « Les franchises vont être rehaussées et versées directement au comptoir, pour être tout simplement plus visibles et pour aider chacun à mieux économiser », avait-elle précisé. Dans la majorité des cas, cette participation n'est pas réclamée directement aux patients. Elle est déduite de leurs remboursements futurs effectués par l'Assurance maladie. Ce qui fait que ces derniers ne s'aperçoivent pas toujours qu'ils ont dû payer un reste à charge. Les moins de 18 ans, les femmes en congé maternité et les bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire (C2S) ou de l'aide médicale d'état (AME) en sont exonérés.


Le Figaro
5 days ago
- Le Figaro
Lyon : en août, le stationnement gratuit, c'est fini
Si les abonnés au stationnement résident vont conserver la gratuité estivale, les voyageurs occasionnels devront désormais passer par l'horodateur. C'est une tradition lyonnaise qui s'achève. La gratuité du stationnement en août va prendre fin dès ce vendredi 1er. Lors du vote de son budget en juin dernier, la municipalité écologiste a décidé de mettre fin à cette ristourne estivale pour les visiteurs. Les Lyonnais ayant un abonnement résident conserveront eux la gratuité en août. Un choix dicté d'abord par des conditions budgétaires dans un contexte de recherche de marges de manœuvre de la part de l'exécutif municipal. La mesure devrait rapporter un peu plus de 850.000 euros selon les prévisions. Le stationnement demeurera gratuit le dimanche et le 15 août, rappelle la ville. La majorité écologiste avait justifié cette fin de la gratuité par le changement de dimension touristique de Lyon ces dernières années et par la volonté de se conformer à ce qui se fait déjà ailleurs en France : à Nice, Paris, Bordeaux ou Toulouse qui ont aussi mis fin à la gratuité estivale. Publicité Contexte de baisse budgétaire Par ailleurs, les tarifs de stationnement des véhicules les plus lourds seront désormais majorés de 0,5 centime. Cela concerne les thermiques de plus de 1,5 tonne, les hybrides de plus de 1,9 tonne et les électriques de 2,1 tonnes. Lors de ses vœux en janvier, Grégory Doucet avait évoqué la nécessaire «frugalité» à laquelle sa municipalité allait devoir s'astreindre dans ce contexte de baisse budgétaire. La ville de Lyon a tablé sur une compensation de 10,2 millions d'euros en raison de l'effort budgétaire demandé par l'État aux collectivités locales.