
Guerre en Ukraine : déjouer le bluff de Poutine
Pour balayer la poudre aux yeux après cette dernière intimidation, les dirigeants européens - écartés de la rencontre du 15 août - ont mis le coup d'épaule nécessaire afin de faire valoir in extremis à Donald Trump qu'une sortie ordonnée du conflit pèserait davantage qu'un accord précipité. Et qu'il y avait encore matière à montrer du muscle au chef du Kremlin.
Poker menteur
Pour les Européens, les enjeux sont on ne peut plus clairs : il ne faut pas laisser la main à Vladimir Poutine, calmer l'impatience américaine à sortir d'un conflit qui n'intéresse plus Washington, protéger les intérêts ukrainiens et préparer l'architecture de sécurité du continent à l'avenir.
A l'issue de leur entrevue par visioconférence, les Européens assurent que la priorité sera donnée à l'arrêt des combats. Donald Trump demandera un cessez-le-feu qui doit mener à des négociations dont l'Ukraine sera partie prenante.
Cette chronologie est primordiale, a fait valoir le chancelier allemand. Européens et Américains sont d'accord pour apporter des garanties de sécurité. Et s'il n'y a pas de mouvement de la part des Russes, il faudra accentuer la pression avec de nouvelles sanctions.
Reste que, à une table de poker, il est délicat de s'en remettre à un champion aussi imprévisible que le président américain. Surtout quand on n'est pas présent.
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