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« Un niveau de danger très élevé » : l'Aude et la Drôme placés en alerte maximale aux feux de forêts samedi

« Un niveau de danger très élevé » : l'Aude et la Drôme placés en alerte maximale aux feux de forêts samedi

Le Parisiena day ago
Le thermomètre repart à la hausse, ce vendredi, avec 70 départements placés en vigilance orange par Météo France. Des températures élevées qui font repartir le risque d'incendie à la hausse dans le Sud et le Centre-Ouest, en raison de la sécheresse et des vents.
Par conséquent, 23 départements sont placés en vigilance orange pour des risques de feux de forêts ce vendredi, a fait savoir Météo France dans un bulletin publié jeudi soir. « Le nombre de départements à un niveau de danger élevé est à la hausse, avec le retour de conditions chaudes et sèches », a indiqué Météo France, qui prévient que le niveau de danger « concerne toujours le pourtour méditerranéen, mais aussi un large sud-ouest et des départements du Centre-Est ».
Des vents attendus dimanche
Mais la journée de samedi, marquée par « des températures élevées et une atmosphère très sèche », sera encore plus risquée, prévient Météo France. Deux départements, l'Aude et la Drôme, ont été placés en vigilance rouge et 22 autres départements en vigilance orange.
« La mise en place d'une tramontane et d'un mistral en moyenne vallée du Rhône modérés entraîne une hausse des dangers sur l'Aude et la Drôme qui passent en niveau de danger très élevé », prévient Météo France, qui précise que dans les départements alentour, placés en vigilance orange, « le danger est très élevé dans les secteurs soumis à ces vents ».
À voir aussi
Dans l'Aude, l'incendie géant survenu la semaine dernière dans le massif des Corbières, le pire sur le pourtour méditerranéen français depuis un demi-siècle, a été « maîtrisé » dimanche, après avoir parcouru 16 000 ha.
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J'ai des douleurs aux seins, est-ce grave?
J'ai des douleurs aux seins, est-ce grave?

Le Figaro

time27 minutes ago

  • Le Figaro

J'ai des douleurs aux seins, est-ce grave?

Tiraillements, tensions, picotements... Ces sensations familières attirent parfois notre attention, la main instinctivement posée sur la poitrine. Comment savoir si l'on doit consulter ? Une gynécologue répond. On coince nos seins dans des soutiens-gorge, on les surveille du bout des doigts, on les cache ou on les montre selon l'humeur ou le monde autour, mais dès qu'ils font mal, on panique. Parce que c'est sensible, parce que c'est intime, mais aussi parce que dans un coin de notre tête, la menace du crabe, comprenez le cancer du sein, plane. À lire aussi 6 conseils pour réduire le risque de développer un cancer du sein, le plus meurtrier chez la femme Attention aux confusions Ces doutes, Florence Ledoux, gynécologue médicale au Sénopôle de l'hôpital Saint-Louis AP-HP à Paris, les connaît bien. Elle reçoit régulièrement des femmes inquiètes de ressentir ces douleurs à la poitrine et les rassure. «Beaucoup viennent pour des douleurs 'dans les seins' qui n'en sont pas. En réalité, il s'agit du muscle pectoral, juste derrière, qui est affecté», nuance-t-elle. Publicité Un sac porté toujours du même côté, une séance de musculation un peu violente, un bébé dans les bras tout le week-end… Voilà comment un muscle peut se faire passer pour un sein en souffrance. «Généralement, je demande à la patiente de se pencher pour que la glande mammaire se détache vers l'avant. Ça me permet d'ausculter le pectoral et de déterminer s'il s'agit finalement d'une douleur de paroi», détaille la gynécologue. Autre coupable discret : les nerfs. Comme l'indique le Dr Florence Ledoux, une névralgie intercostale, c'est-à-dire un petit nerf coincé entre deux côtes, peut irradier sur le sein et semer la confusion. «Là encore, seul un examen médical pourra trancher sur ce doute», souligne la gynécologue. Et puis il ne faut pas non plus négliger le stress dans l'équation. «Une patiente anxieuse aura plus tendance à se plaindre de douleurs mammaires. Comme pour les douleurs au ventre, c'est une zone où l'on somatise», constate la spécialiste. Un désagrément cyclique Mais il arrive que la douleur vienne véritablement du sein. Et dans ce cas, la cause la plus fréquente est hormonale. «En deuxième partie de cycle, avant les règles, les femmes ressentent souvent des douleurs», rappelle le Dr Florence Ledoux. Elles font partie du syndrome prémenstruel : les seins deviennent tendus, gonflés, parfois douloureux au toucher. Selon la gynécologue, ce déséquilibre survient quand le taux d'œstrogènes reste un peu trop élevé par rapport à celui de la progestérone. On parle d'uniféroestrogénie relative. «Cela arrive plus souvent entre 40 et 50 ans, à l'approche de la ménopause. À ce moment-là, l'ovulation devient irrégulière, les taux d'hormones varient davantage, et les seins réagissent à ces fluctuations», précise-t-elle. À lire aussi Ces 8 petits changements qui montrent que vous entrez dans la ménopause Publicité Plus de densité, plus de sensibilité Certaines femmes ont des seins naturellement plus sensibles, non pas à cause de leur taille, mais de leur composition. «Certaines ont des seins plus glandulaires, c'est-à-dire plus denses, avec une consistance irrégulière», informe le Dr Florence Ledoux. Dans le jargon médical, on l'appelle la mastopathie fibro-kystique ou mastose, et elle rend la poitrine plus réactive aux variations hormonales. «C'est une configuration qui augmente le risque de douleurs mammaires», confirme la gynécologue. Fréquente et bénigne, elle n'est pas considérée comme un facteur de risque de cancer, mais peut justifier un suivi si les douleurs deviennent trop envahissantes. Une prise de poids rapide peut aussi rendre la poitrine plus sensible. La graisse produit certaines hormones et cette augmentation soudaine peut perturber l'équilibre hormonal et favoriser l'apparition de douleurs. Des traitements à ne pas négliger Parfois, la douleur s'installe discrètement et s'accentue sous l'effet d'un traitement médical. «Il y a certains déséquilibres de pilules contraceptives ou des traitements hormonaux substitutifs de la ménopause qui vont favoriser des douleurs», signale le Dr Florence Ledoux. C'est le cas par exemple des pilules dosées en œstrogènes, des traitements anti-acné ou des contraceptions continues utilisées pour gérer une endométriose. «Si une patiente a des douleurs mammaires sous traitement hormonal, c'est important d'en parler avec son médecin et de l'ajuster», insiste-t-elle. Même vigilance du côté des compléments alimentaires. «Certains contiennent du soja, de la sauge, ou d'autres plantes contenant des phyto-œstrogènes. Ces substances miment l'action des œstrogènes sur la glande mammaire et occasionnent des douleurs», signale la gynécologue. Et si c'était un cancer du sein ? C'est souvent la première pensée qui surgit quand une douleur traverse la poitrine : la peur du cancer du sein. Mais le Dr Florence Ledoux tempère : «la douleur mammaire est rarement un signe d'appel du cancer du sein. Souvent, le cancer n'est pas douloureux». Cela ne veut pas dire pour autant qu'il faut l'ignorer. «Toute anomalie mammaire inhabituelle mérite une consultation, encore plus si une boule douloureuse apparaît d'un seul côté, souligne-t-elle. Si on est en âge de faire une mammographie - tous les deux ans après 50 ans - et qu'on n'en a pas eu récemment, on en fait une. Pas pour s'affoler mais pour vérifier». La douleur mammaire est rarement un signe d'appel du cancer du sein Dr Florence Ledoux, gynécologue médicale Publicité Et l'autopalpation, utile ou non ? Selon la gynécologue, le geste n'est pas forcément utile pour toutes : «Le sein est difficile à palper. Les patientes vont souvent passer à côté ou s'inquiéter à tort. D'après les études sur le sujet, la valeur ajoutée de l'autopalpation est en réalité assez médiocre». Néanmoins, si on souhaite s'y mettre, elle recommande de le faire «toujours au même moment du cycle, de préférence en fin de règles car le sein y est le plus souple». À lire aussi En vidéo, la sage-femme Charline Gayault montre comment faire un auto-examen de ses seins Les bons gestes au quotidien En parallèle d'une surveillance médicale régulière, annuelle a minima, il existe des moyens simples de soulager les douleurs mammaires. Et le premier, c'est le soutien, au sens littéral du terme. «Le port d'une brassière de sport, même la nuit, peut vraiment limiter les douleurs prémenstruelles car elle offre un maintien ferme à la poitrine. Le principe est le même que pour les jambes lourdes : tenir le sein réduit le gonflement», illustre la gynécologue. Le massage aussi peut soulager, physiquement et psychiquement. Mais on le rappelle encore, si la douleur est inhabituelle, persistante ou localisée, mieux vaut consulter.

Ce qu'il faut savoir sur les tiques avant de passer vos vacances en pleine nature
Ce qu'il faut savoir sur les tiques avant de passer vos vacances en pleine nature

Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Ce qu'il faut savoir sur les tiques avant de passer vos vacances en pleine nature

INSECTES - Vous vous apprêtez à dormir à la belle étoile pour profiter des étoiles filantes, ou à aller vous balader en forêt pendant vos vacances ? Attentions aux tiques. Ces acariens, qui peuvent aussi bien vivre dans les zones boisées que dans les espaces verts des villes, se nourrissent de sang animal ou humain. Elles ne piquent pas, elles mordent, et restent fixées sur la peau pendant des heures pour s'alimenter. Comme le souligne Christopher Bazzoli, médecin urgentiste, auprès du HuffPost américain, « Les tiques elles-mêmes ne sont pas particulièrement dangereuses pour l'homme, mais malheureusement, elles peuvent transmettre certaines maladies à l'homme [et] finir par lui causer du tort ». Maladie de Lyme, encéphalite... [Note : Cet article est une traduction réalisée par la rédaction du HuffPost France, à partir d'un article paru en juillet 2025 sur le HuffPost américain. L'article original est à lire ici. Il a été traduit, raccourci et édité dans un souci de compréhension pour un lectorat francophone.] Quelles sont les bonnes pratiques pour ne pas trop avoir à s'inquiéter en randonnée ? Plutôt que de passer l'été enfermé pour éviter les tiques, nos confrères du HuffPost US ont posé la question à plusieurs médecins. Voici ce à quoi ils font attention. Évitez de marcher dans les herbes hautes. Les tiques aiment les herbes hautes, les zones boisées, en particulier la lisière entre les zones boisées et les zones plus ouvertes. D'après Eugène Shapiro, médecin pédiatre et professeur, elles ont tendance à se poser à « l'extrémité des brins d'herbe, où elles ont des organes sensoriels sous leurs pattes, et d'où elles s'accrochent aux animaux à sang chaud qui passent à proximité ». Elles vivent également dans les feuilles mortes et les buissons. « Il s'avère que la plupart des gens sont infectés dans leur propre jardin lorsqu'ils font du jardinage ou une activité similaire », ajoute le pédiatre. Se couvrir, mais ne pas porter de vêtements sombres Daniel Solomon, médecin spécialiste des maladies infectieuses recommande d'abord de se couvrir lorsque vous vous trouvez dans des zones boisées ou herbeuses - même quand il fait chaud. Vous pouvez aussi rentrer le bas de votre pantalon dans vos chaussettes, ce qui rendra le contact avec votre peau plus difficile pour les tiques. Pour plus d'efficacité, évitez les habits sombres : les tiques étant généralement d'une couleur brun foncé ou noire, elles se repèrent plus facilement sur des vêtements clairs. « Ainsi, si vous voyez une tache sombre ramper sur vos vêtements, elle sera beaucoup plus facile à repérer sur du blanc ou du kaki », explique-t-il. Peut-on utiliser de l'insecticide ? Il existe un certain nombre de produits répulsifs pour les tiques - à utiliser en respectant les précautions d'usage, comme le rappelle le site de l'assurance maladie. Le DEET, par exemple, est contre-indiqué chez la femme enceinte et les enfants de moins de deux ans. L'IR3535 peut être utilisé chez les enfants à partir de 6 mois et les femmes enceintes, mais à des concentrations bien plus faibles. D'après A « Ces produits étant potentiellement toxiques, respectez bien les précautions d'usage mentionnées sur leur notice et notamment la fréquence de l'application sur la peau. Vous pouvez ponctuellement appliquer le répulsif cutané sur les vêtements au niveau du point d'entrée des tiques (bas des vêtements, poignets des manches, etc.) ». Quant au fait d'imprégner ses vêtements par un répulsif contenant de la perméthrine (et des pyréthrinoïdes) ce n'est « plus recommandé en raison du risque toxique pour la santé », souligne l'institution. Repérer les tiques rapidement « Lorsque vous rentrez chez vous, enlevez vos vêtements et mettez-les dans le sèche-linge à haute température pendant 10 minutes pour tuer les tiques qui pourraient s'y trouver », conseille le docteur Solomon. Comme les tiques ne s'accrochent pas immédiatement, vous pouvez également prendre une douche pour éliminer celles qui pourraient ramper sur votre corps, ajoute-t-il. Ensuite, il faut passer à la vérification. Avant toute chose, toutes les tiques ne sont pas infectées par des maladies dangereuses pour l'homme. Quand elles le sont, la transmission n'est pas immédiate : comme l'affirme Eugène Shapiro, une tique doit rester accrochée à son « hôte nourricier » pendant 24 à 36 heures pour transmettre certaines infections. « Si vous identifiez la tique et que vous parvenez à la retirer en moins de 36 heures, il est peu probable qu'elle transmette la maladie de Lyme », souligne-t-il. Il existe d'autres infections qui peuvent se propager plus rapidement, mais ce sont généralement les tiques que vous ne voyez pas et que vous n'enlevez pas qui sont les plus dangereuses, ajoute le médecin. Après avoir passé du temps en pleine nature vient donc le moment de vérifier que personne n'a de tique sur lui ou sur elle. « En général, les tiques aiment les endroits sombres et humides, comme l'arrière des genoux, l'aine, le nombril, les aisselles ou la nuque », explique le docteur Solomon. « Elles peuvent se fixer n'importe où, mais ce sont les endroits qu'elles préfèrent, et ce sont aussi les endroits difficiles à voir. Vous devez donc vraiment, avec un membre de votre famille, vous assurer de bien vérifier les zones sombres que vous ne voyez pas dans le cadre de vos activités quotidiennes », a déclaré M. Solomon. Achetez une pince à tiques Si vous trouvez une tique accrochée à votre corps, il faut utiliser une pince à tique (si vous n'en avez pas, faites en l'acquisition), saisissez-la le plus près possible de la peau et retirez-la, conseille M. Shapiro. Le site de l'assurance maladie, lui, fait un descriptif plus détaillé du mouvement adapté : « Glissez le crochet du tire tique sous la tique sans l'écraser, au plus près de la peau et tirez-les doucement mais fermement. Pour ne pas casser l'appareil buccal (le rostre), faites un mouvement circulaire. Ce mouvement de traction-rotation (comme un mouvement de vissage-dévissage), réalisé perpendiculairement à la peau, permet de retirer la (ou les) tique(s) sans leur arracher la tête. Si vous n'avez pas réussi à retirer toute la tête et le rostre du tique du premier coup, ne recommencez pas et ne cherchez pas à compléter l'extraction. Demandez conseil à votre pharmacien ou votre médecin. » Surveillez l'éventuelle morsure Vous avez trouvé, puis retiré une tique sur vous ou sur un membre de votre famille ? Il faut maintenant surveiller la zone de peau mordue. Toujours selon l'assurance maladie, dans les 24 heures qui suivent, « une petite plaque rouge ou une papule, souvent responsable de démangeaisons, peut apparaître ». C'est une réaction normale, qui n'a rien d'inquiétant. Cependant, si vous constatez l'arrivée d'une « plaque rouge inflammatoire », qui s'étend, il faut aller consulter un médecin : cela peut être un érythème migrant, symptôme de la maladie de Lyme. Vous pourrez vous voir prescrire un traitement antibiotique. Même chose si vous constatez des symptômes anormaux : douleurs, fièvre, troubles neurologiques...

Conçus près de Bordeaux, ces pièges à moustique deviendront-ils la solution contre l'invasion ?
Conçus près de Bordeaux, ces pièges à moustique deviendront-ils la solution contre l'invasion ?

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Conçus près de Bordeaux, ces pièges à moustique deviendront-ils la solution contre l'invasion ?

REPORTAGE - À Martillac, en Gironde, deux associés ont décidé de combattre les moustiques, depuis quatre ans. Après avoir étudié leur comportement, ils interviennent chez les particuliers pour leur proposer les solutions les plus efficaces. Un marché en pleine expansion. Ils bourdonnent, piquent, et s'invitent sans gêne dans nos soirées estivales : les moustiques prolifèrent un peu partout en France. Avec l'épisode de canicule actuel, leur nombre explose. En 2021, pendant la période du Covid, Denis Junqua, habitant de Martillac (Gironde), a vécu un enfer. «C'était un été extrêmement chaud, similaire à celui d'aujourd'hui. Je ne pouvais pas vivre. Je ne pouvais pas profiter de mon jardin tellement il y avait de moustiques. C'était une horreur», se souvient-il. Depuis, le Girondin a décidé de leur déclarer la guerre. Travaillant dans le marketing, il décide, avec son associé Jérôme Duprat, de fonder la société Génostique. «On a eu nos premiers clients, et on s'est rendu compte que des gens étaient à bout. Ils n'avaient pas les solutions. Certaines personnes voulaient vendre leur maison avant qu'on intervienne», raconte Denis Junqua. Publicité Les deux associés ont décidé d'étudier le comportement des moustiques, pour mieux les comprendre. «En hiver, on récolte des larves et on les laisse dans des cages spécifiques, puis on les laisse croître. Cela permet de nous donner une petite idée du temps de fécondation des larves jusqu'au moustique adulte. Ensuite, on teste les produits les plus efficaces. Quand nous sommes en intervention chez les clients, on propose un diagnostic pour analyser l'environnement dans lequel ils vivent, et leur proposer les meilleures solutions.» Dioxyde de carbone et odeur corporelle Les deux entrepreneurs proposent plusieurs niveaux d'intervention. «On fait du traitement classique avec des pulvérisateurs, mais on propose aussi d'installer des pièges.» Le piégeage, la solution sur le long terme qui semble être la plus efficace pour ne plus être embêté par ces nuisibles volants. Une boîte d'un mètre de haut, installée dans un jardin, va émettre du dioxyde de carbone, ce à quoi les moustiques sont très sensibles, mais aussi des diffuseurs d'odeurs corporelles, comme l'acide lactique. Les moustiques sont attirés vers le sachet et meurent sur le coup. Clément Arion / Le Figaro «Quand ils s'approchent, ils sont immédiatement pris au piège dans un sachet de thé, qui a une odeur de vieux sac de football qui n'a pas été lavé», sourit Jérôme Duprat. «Comme le moustique ne vole pas très haut, il se fait aspirer dans les bouches qui sont à 30 centimètres du sol.» Bilan : dans un rayon d'une quinzaine de mètres, l'«attrape-moustiques» peut capturer jusqu'à 500 individus en deux semaines. Évidemment, cela a un coût : 1500 euros pour une machine. Denis Junqua et Jérôme Duprat ne s'en cachent pas. Le marché est «en pleine progression», selon eux. Et c'est notamment dû à la prolifération du moustique-tigre, présent dans 81 départements sur 96 au 1er janvier 2025, soit environ 84% du territoire métropolitain, selon Santé Publique France. En 2024, plusieurs nouveaux départements ont été colonisés, notamment la Marne, la Haute-Marne et la Haute-Saône. D'ici quelques années, tous les départements pourraient l'être selon les projections des spécialistes. «On fait de plus en plus appel à nous», avoue les fondateurs de Génostique.

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