Droits de douane: Meloni met en garde contre une «guerre commerciale au sein de l'Occident»

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Le Parisien

2 hours ago

• Le Parisien

Routes, RER, métro et tram en travaux : le casse-tête des usagers franciliens commence ce mardi

Il va falloir s'adapter. À partir de cette semaine, les déplacements en Île-de-France doivent intégrer les innombrables axes coupés, sur la route, dans le métro, le tram, le RER ou les lignes de Transilien. Certes, la RATP et la SNCF proposent en général de renforcer les lignes de bus ou mettent en place des cars de substitution pour remplacer les trains supprimés. Mais leur nombre peut difficilement compenser l'absence d'un RER ou d'un métro. « Pour les travaux de l'été 2025, ce sont 20 000 véhicules — bus et cars — qui seront engagés, précise SNCF Transilien. Ce qui représente environ 40 000 courses avec 19 transporteurs mobilisés. À cela, nous ajoutons 52 lignes de bus régulières renforcées et opérées par 13 transporteurs différents. » Sur le réseau qui n'est pas en travaux, les voyageurs doivent aussi composer avec un service réduit et des temps d'attente plus longs entre deux passages. Sur les routes, la Dirif mène d'importants travaux de réfection qui nécessitent des fermetures ou des réductions du nombre de voies. Autant de facteurs qui imposent de bien préparer son itinéraire en amont, avec les applis IDF Mobilités, RATP Bonjour, SNCF Connect ou encore Citymapper ou Google Maps. Sur les routes, il faut composer avec les coupures sur l'A 1, la N 118, l'A 6, l'A 6a, l'A 6b et l'A 126 et la nuit sur le périphérique. Sur l'A 1, ce mardi soir vers Paris, la Sanef prévoit une coupure de 21 heures à 5 heures entre le diffuseur Survilliers n° 7 et l'échangeur A 1/N 104. Dans le sens inverse, vers Lille, l'axe est coupé de 21 heures à 6 heures. De même, du 15 juillet au 1er août, l'A 6 est interdite dans le sens Paris-province sur un tronçon de 9 km sur les communes de Morsang-sur-Orge, Viry-Châtillon, Grigny, Ris-Orangis, Évry-Courcouronnes, Savigny-sur-Orge, Chilly-Mazarin et Wissous (Essonne). Les usagers de la branche sud du RER B doivent miser sur un allongement des temps de trajet entre les gares de Massy-Palaiseau (Essonne) et Croix-de-Berny (Hauts-de-Seine) presque tout l'été. Le trafic ferroviaire sur ce tronçon est interrompu à partir de ce mardi 15 juillet, et ce jusqu'au 27 août. Des liaisons en bus seront mises en place. Sur la tentaculaire ligne C, gare aux interruptions de longue durée. Le RER C est fermé à partir de ce mardi de la gare de Paris-Austerlitz à l'est jusqu'à la gare Avenue-Henri-Martin (Paris XVIe). Idem pour les branches desservant Versailles-Château et Saint-Quentin-en-Yvelines, à l'ouest : la fermeture est programmée pendant six semaines, jusqu'au 23 août. Enfin, la branche Massy - Pont-de-Rungis est aussi coupée aux mêmes dates. En semaine, jusqu'au 24 juillet, le RER E ferme plus tôt : à partir de 21 heures entre Nanterre-la-Folie (Hauts-de-Seine) et Tournan (Seine-et-Marne) et à partir de 22h35 entre Nanterre-la-Folie et Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise (Val-de-Marne). Jusqu'au 30 août, l'offre de transport est aussi allégée sur la ligne L. À compter de ce mardi, en semaine, à partir de 21h45, les trains ne roulent plus entre Saint-Lazare et La Défense. « Les clients souhaitant se rendre dans les gares de Pont-Cardinet (Paris XVIIe) à Bécon-les-Bruyères sont invités à emprunter la ligne L », suggère la SNCF. À compter de ce mardi 15 juillet et jusqu'au 8 août, la ligne P ne circule pas entre Meaux et La Ferté-Milon (Seine-et-Marne). Un service de bus de remplacement est mis en place. Tous les jours, la ligne R est suspendue entre Melun et Montereau (Seine-et-Marne) de 10h20 à 15h32, à partir de ce mardi et jusqu'au vendredi 1er août. Un service de bus est mis en place. Jusqu'au 3 août, la partie est de la ligne 3 est en travaux. Le trafic est interrompu entre Opéra et Gallieni - Parc-de-Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Un service de bus est mis en place entre Opéra et Gallieni. La ligne 7 fermera vendredi dans sa partie nord. En raison du renouvellement d'un appareil de voie à la station Louis-Blanc, du ballast et des traverses à Gare-de-l'Est, du rail à Porte-de-la-Villette, la ligne 7 sera entièrement fermée du 18 juillet au 24 juillet entre les stations La Courneuve - 8-Mai-1945 et Chaussée-d'Antin - La Fayette. Des bus de substitution seront mis en place entre les stations La Courneuve - 8-Mai-1945 et Stalingrad. Des travaux de modernisation des stations nécessitent la fermeture de trois d'entre elles. La station Gaîté sera close ce week-end, du vendredi 18 juillet au dimanche 20 juillet inclus. Ensuite, Les métros ne marqueront pas d'arrêt à la station Pernety du lundi 21 juillet au 31 août. Quant à la station Gabriel-Péri, elle est fermée depuis ce lundi 14 juillet et rouvrira le 1er septembre. Dans le cadre du renouvellement de la plate-forme de voie du tramway T1, la ligne est fermée à partir de mardi et jusqu'au 31 juillet inclus entre les stations Gare-de-Saint-Denis et Hôpital-Delafontaine. Un bus dessert les cinq stations fermées.

Le Figaro

2 hours ago

• Le Figaro

Anne de Guigné: «Comment les applis ont transformé la rencontre amoureuse»

Réservé aux abonnés CHRONIQUE- L'American Economic Journal publie une étude mesurant les conséquences de la diffusion de Tinder chez les jeunes adultes. Selon les économistes, les applis augmentent les inégalités sur le marché de la rencontre. En 1972, le mariage faisait son entrée officielle dans le champ économique avec un article fracassant de Gary Becker, futur lauréat du Nobel. Pour ce professeur de Chicago, les hommes (comme les femmes !) visent tout au long de leur vie à « maximiser leur utilité » en amour, comme dans tous les champs de l'existence. Selon Becker, le choix d'un conjoint adopte alors tous les codes d'une rencontre entre l'offre et la demande au sein d'un marché concurrentiel. Cinquante ans après ces travaux, le mariage a du plomb dans l'aile, mais les économistes s'intéressent toujours à l'amour. Trois jeunes chercheurs (Berkeren Büyükeren, Alexey Makarin et Heyu Xiong), qui se sont rencontrés au MIT, aux États-Unis, ont planché sur les effets de la révolution des applications en ligne, et plus particulièrement de la diffusion de Tinder, devenu rapidement le premier acteur du marché, auprès des jeunes gens. De multiples articles de presse, romans et essais décrivent les conséquences sur les relations…

Le Parisien

2 hours ago

• Le Parisien

Droits de douane de Trump : l'UE menace de répliquer avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros

Une menace revue à la baisse. La Commission européenne a mis lundi sur la table des 27 pays membres de l'Union européenne une liste de représailles possibles à hauteur de 72 milliards d'euros, dans le cas où les États-Unis imposeraient des droits de douane de 30 % sur ses importations en provenance de l'UE. « Nous négocions d'abord, mais nous nous préparons en même temps », a assuré le commissaire européen Maros Sefcovic devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres du Commerce de l'UE à Bruxelles. Il a souligné qu'il s'agissait d'une position commune des Vingt-Sept. « Les ministres ont adopté une position totalement unie sur la nécessité d'être prêts à réagir » si nécessaire, a indiqué de son côté le ministre danois des Affaires étrangères Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. Le commissaire européen, négociateur en chef côté européen dans ces difficiles tractations commerciales avec Washington, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu'à la date butoir du 1er août décidée par le président Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains. Et Sefcovic d'ajouter : « Mais comme je l'ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir », et donc l'UE doit aussi préparer d'éventuelles représailles en cas d'échec des discussions. La liste de 72 milliards d'euros de marchandises américaines que l'UE pourrait cibler n'épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il encore indiqué. « Tous les instruments restent sur la table », a-t-il souligné. L'UE a déjà préparé une liste distincte d'importations américaines d'une valeur de 21 milliards d'euros qu'elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par Trump sur l'acier et l'aluminium . Ces mesures sont actuellement suspendues. L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les États-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump, mais la patience s'amenuise, ont par ailleurs indiqué lundi le négociateur en chef de l'UE et des ministres européens du Commerce. « J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m'imaginer en rester là sans effort véritable », a déclaré Maros Sefcovic. Mais, a-t-il ajouté, « nous devons nous préparer à toutes les éventualités, y compris, si nécessaire, à des contre-mesures proportionnées et bien calibrées pour rétablir l'équilibre de notre relation transatlantique ». La décision du président américain, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août. « L'incertitude actuelle causée par des droits de douane injustifiés ne peut pas durer indéfiniment », a souligné Maros Sefcovic. « Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode », a renchéri lundi à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin , avant une réunion des ministres de l'UE. Et il ne faut avoir « aucun tabou », a-t-il martelé, y compris en annonçant dès lundi de premières représailles. L'UE avait déjà menacé en mai d'imposer des droits de douane sur des produits américains d'une valeur d'environ 100 milliards d'euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient. Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain. Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne à « défendre résolument les intérêts européens » et à « accélérer la préparation de contre-mesures crédibles ». Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Ursula von der Leyen et Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer « intensivement » pour tenter d'arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d'une « guerre commerciale » au sein du monde occidental. « L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours », a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington. Depuis son retour à la présidence des États-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial.