
Après 14 ans à l'UFC, les adieux en fanfare de Dustin Poirier face à Max Holloway, l'un de ses plus grands rivaux
Dustin Poirier va écrire la dernière page de son histoire dans la nuit de samedi à dimanche, lors de l'UFC 318. Chez lui, en Louisiane, « The Diamond » entrera dans la cage pour la dernière fois, achevant une carrière longue de quatorze années et 32 combats à l'issue de la soirée (22 victoires - 8 défaites, 1 no contest) au sein de l'organisation.
Pour son jubilé dans un Smoothie King Center de La Nouvelle Orléans qui devrait chaudement le célébrer, Poirier fera face à Max Holloway pour le très honorifique titre « BMF » (Baddest Motherfucker), qui récompense des combattants spectaculaires et charismatiques. Un combat qui sent la poudre et qui a tout pour être un feu d'artifice à la hauteur des adieux que Poirier, légende de l'UFC, mérite face à un adversaire qu'il ne connaît que trop bien.
Une trilogie à compléter
L'histoire commune entre les deux combattants s'étend sur treize ans et compte déjà deux affrontements. Et, en 2012 lors de leur premier combat à Las Vegas chez les poids plumes comme en 2019 lors de la revanche à Atlanta en poids légers, Poirier a réussi à prendre l'ascendant. Il y a treize ans, Poirier avait réussi à faire abandonner un très jeune Holloway, qui faisait alors ses débuts à l'UFC, en coinçant sa tête et son bras gauche entre ses jambes. Sept ans plus tard, il avait dû attendre la décision des juges pour s'imposer et décrocher le titre intérimaire des légers, la seule ceinture qu'il a réussi à accrocher autour de sa taille.
Pour boucler la boucle, les deux hommes, aux qualités assez similaires, s'affronteront donc une troisième fois, formant la dix-huitième trilogie de l'histoire de l'UFC. Chacun des deux hommes en a déjà complété une : Poirier contre Conor McGregor (2 victoires, 1 défaite) et Holloway face à Alexander Volkanovski (3 défaites). Si l'Hawaïen ne veut pas sortir fanny d'une deuxième trilogie, il devra briser le plan d'un Poirier déterminé à s'offrir une belle sortie.
Deux strikeurs qui prennent des risques
Tous les deux meilleurs strikeurs que lutteurs, ils devraient passer le plus clair du combat debout à s'envoyer des coups de poing. « Je vais le battre avec mon punch, avec des coups qui font mal. Je vais le faire perdre. Lui faire payer en étant meilleur », a clairement avancé Poirier à propos de sa stratégie. Chacun a son style et tentera de piéger l'autre. Holloway a l'habitude d'avancer pour acculer son adversaire et le rouer de coups ; Poirier, à l'inverse, est plus patient et n'hésite pas à reculer pour chercher le contre.
« S'il veut une guerre, il aura une guerre. On sera deux têtes brûlées là-dedans », a récemment confié Holloway à MMA Junkie, laissant présager d'un grand spectacle entre deux hommes connus pour prendre beaucoup de risques. D'autant plus que le contexte y est très propice : le premier veut bien finir sa carrière, tandis que le second sort du premier K.-O. de sa carrière contre Ilia Topuria et a besoin de se rassurer. Car, contrairement à Poirier, la carrière d'Holloway se poursuivra après ce combat et l'Hawaïen de 33 ans, tout juste monté chez les légers, aurait bien besoin d'une victoire référence face à une légende de la catégorie.
Poirier et Holloway annoncent un combat féroce
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
11 hours ago
- Le Figaro
MMA : le français Morgan Charrière ne participera pas à l'UFC Paris 2025
Si l'UFC Paris se déroule le 6 septembre à l'Accor Arena de Bercy, le combattant français Morgan Charrière ne va pas disputer cette édition 2025. C'est officiel, Morgan Charrière ne participera pas à l'UFC Paris 2025. Alors que la compétition devait se dérouler le 6 septembre prochain, le combattant a annoncé sa décision sur ses réseaux sociaux. Les autres français Benoît Saint Denis et Nassourdine Imavov seront donc les seuls tricolores engagés. «Pas cette année, désolé, rendez-vous en 2026» a écrit Charrière sur son compte Instagram. Avec 20 victoires et 11 défaites en carrière, il a combattu le mois dernier à Nashville États-Unis, et s'est imposé contre l'Américain Nate Landwehr au troisième round.


L'Équipe
a day ago
- L'Équipe
« Pas cette année, désolé » : Morgan Charrière annonce son absence de l'UFC Paris 4
Présent lors des deux dernières éditions, Morgan Charrière a officiellement annoncé qu'il ne participerait pas à l'UFC Paris 4, le 6 septembre. Le spectaculaire combattant tricolore sort d'une victoire contre Nate Landwehr. Pour la première fois en trois ans, « The Last Pirate » n'accostera pas à Paris. Morgan Charrière a officialisé, sur ses réseaux sociaux, son absence à l'UFC Paris 4, prévu à l'Accor Arena le 6 septembre. « UFC Paris ? Pas cette année, désolé », a publié sur Instagram, assis au bord d'une piscine, le combattant de 29 ans. Réputé pour son style spectaculaire, le natif de Poissy avait obtenu, lors de ses deux dernières virées parisiennes, un bonus de « Performance de la soirée » pour ses victoires par KO face à Mario Zecchini et Gabriel Miranda. Son absence était pressentie depuis plusieurs semaines, Charrière étant monté dans l'Octogone le 12 juillet à Nashville (Tenessee), face à Nate Landwehr (succès par TKO au 3e round). Un rendez-vous donné en 2026 Vainqueur à 3 reprises en 5 combats depuis son arrivée à l'UFC, l'ancien champion du Cage Warriors cherche à se faire une place dans le top 15 de la catégorie poids plumes (-66 kg). Et s'il sera absent cette année, léguant les clés du spectacle à Nassourdine Imavov et Benoît Saint Denis, le Tricolore est pressé de revenir dans la capitale : « Rdv à Paris en 2026 », a-t-il glissé en réponse, sous sa publication. Une publication partagée par Morgan Charriere (@morgan_chapa)


Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
Tony Yoka espère défier la star anglaise Anthony Joshua : « C'est le combat qui a le plus de sens pour moi »
Relancé par ses trois victoires de rang dont la dernière face au numéro un Russe, Arslan Yallyev, en mai dernier, Tony Yoka a bel et bien tourné le dos à sa maudite série noire. De nouveau, le champion olympique 2016 regarde en haut. Et quand il évoque la suite, il n'a qu'un rêve : affronter Anthony Joshua. « C'est le combat qui a le plus de sens pour moi. Il est champion olympique en 2012, moi en 2016, Après sa défaite contre Daniel Dubois, il veut se relancer. Et moi, je veux me montrer au reste du monde », a-t-il déclaré à L'Equipe. Pour Yoka, il n'est plus question de perdre du temps avec des « petits » combats de rentrée. « Pour quoi faire ? Il y a un an, dans des petites réunions, j'ai disputé ces deux combats qui m'ont redonné des victoires. Et en mai à Paris, j'ai battu le numéro un russe. Ça y est, je suis relancé, je suis prêt. » Selon lui, la période des vaches maigres est désormais terminée. Et les trois défaites d'affilée entre mai 2022 et décembre 2023 ne sont plus qu'un lointain et douloureux souvenir. À voir aussi « Avant la première contre Martin Bakolé, j'ai eu des complications personnelles, j'ai divorcé. Je m'entraînais aux États-Unis, je ne voyais plus mes enfants, j'ai eu une blessure. Ça a fait boule de neige. Maintenant, ça fait un an et demi que j'ai repris goût à l'entraînement, aux combats. J'ai une femme superbe qui s'occupe très bien de moi. Je viens d'avoir une petite fille. Tout s'emboîte très bien. Je peux vraiment être content. » C'est pourquoi le Français (14 victoires, 3 défaites) a signé avec la société Queensberry Promotions du puissant promoteur anglais Frank Warren. « Je veux faire partie de cette élite, faire partie de ces boxeurs aux gros palmarès qui s'affrontent entre eux. Si je voulais affronter des inconnus, je serais resté en France. » Tony Yoka l'assure, on saura très vite le nom de son prochain adversaire. « Dans moins d'un mois. Il y a une grosse possibilité que ce soit Anthony Joshua, même s'il est aussi en négociations pour affronter le youtubeur américain Jake Paul. Je sais que c'est en négociations. Au départ, je ne voulais pas forcément y croire, mais ça fait au moins trois semaines qu'on en parle et ça prend de plus en plus d'ampleur. »