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Luc Dardenne : « Un cycliste, c'est un brin d'herbe, très fragile »

Luc Dardenne : « Un cycliste, c'est un brin d'herbe, très fragile »

L'Équipea day ago
Le réalisateur belge, double vainqueur de la Palme d'or à Cannes avec son frère Jean-Pierre, raconte son rapport au football, à Eddy Merckx, au cyclisme et aux coureurs, dans lesquels il voit « une très grande vulnérabilité ».
Ce dimanche, Luc Dardenne suivra la deuxième étape du Tour de France, entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, dans la voiture de Pierre-Yves Thouault, le directeur adjoint du Tour de France. Un bonheur que le réalisateur belge avait déjà connu l'an passé lors de Liège-Bastogne-Liège. Nous l'avions rencontré en avril, lors de la semaine ardennaise, pour parler football et cyclisme, jeter quelques ponts entre sport et cinéma. Souriant, jovial, le Belge, 71 ans, avait appris quelques jours plus tôt que son nouveau film, Jeunes Mères, avait été sélectionné pour le Festival de Cannes. Quelques semaines plus tard, son frère Jean-Pierre et lui décrochaient un nouveau prix, celui du scénario, après leurs deux Palmes d'or pour Rosetta (1999) et L'Enfant (2005).
« Votre premier amour, c'est le football...Je jouais au Standard de Liège, dans les minimes. Minimes A, puis je n'étais pas assez bon, minimes B, voilà. On le sent vite si on est bon ou pas, il faut accepter. Je m'intéresse au cyclisme après, évidemment à cause de Merckx. Pas comme au football, où j'allais au stade... Mon grand souvenir, c'est Standard-Liverpool, en 1965 (8es de finale retour de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes, 1-2). C'était extraordinaire, j'ai mangé mon drapeau (il rit). Mes parents n'y allaient pas, mais j'y allais avec un cousin et une cousine, Victor et Victoria. Ils ne pouvaient pas avoir d'enfants et donc j'ai été un petit peu l'enfant qu'ils amenaient au foot. Comme je jouais, j'avais ma place gratuite. J'allais au stade à vélo, pour les matches, les entraînements, j'habitais après Seraing, j'avais 9 km à faire. En 1961-1962, on a reçu un enregistreur pour la Saint-Nicolas pour les quatre enfants et moi, j'enregistrais tous les buts, à la queue leu leu et je me les repassais. C'était souvent la voix de Luc Varenne (journaliste de la RTBF, décédé en 2002), qui a aussi commenté le cyclisme.
Quelles étaient vos idoles à cette époque-là ?C'était local. Roger Claessen (attaquant, 17 sélections avec la Belgique), Jean Nicolay, le gardien de but de l'équipe nationale (39 sélections)... On était entraînés par ces vedettes locales, voire internationales. Nicolay était un marchand de charbon, et quand il disait bonjour, il ne disait pas bonjour mais "yeup" (il rit). On a eu Nico Dewalque (défenseur central, 33 sélections), Léon Semmeling (ailier droit, 35 sélections). Moi, c'était plutôt Jacky Beurlet parce que je suis devenu défenseur. C'était un back (arrière) droit.
Comment le cyclisme est arrivé dans tout cela ?Je me souviens de (Federico) Bahamontes (*). Quand on était un peu malades, on nous faisait manger des oeufs dans de la bière. On prenait un stout, une bière brune, on mettait un oeuf cru, on le mélangeait et on nous disait "bois ça". Notre mère disait : "Bahamontes prend pareil et c'est pour ça qu'il gagne en montagne." Mais je n'ai jamais su si c'était vrai (il éclate de rire).
« Mes premiers souvenirs de cyclisme, c'est 1969, le Giro, où on accuse Eddy Merckx de s'être dopé »
Et puis il y a Merckx...Claudine (l'épouse de Merck) disait sur une affiche pour des caleçons : « pour Eddy, je prends Dulcia ». Et notre mère nous en avait acheté à mon frère et moi. Elle se disait : « la femme d'Eddy doit choisir une bonne qualité parce qu'il est tout le temps sur son vélo ». Elle croyait qu'il mettait ses caleçons sur le vélo, comme tout le monde. Mais mes premiers souvenirs de cyclisme, c'est 1969, le Giro, où on accuse Eddy Merckx de s'être dopé. J'ai vu, après, les images où il pleurait, mais pas à ce moment-là. Je me disais : ce n'est pas possible. On n'osait pas dire « c'est un calcul », mais enfin quand même, c'était étonnant, il était le plus fort, il avait gagné en 1968. Il avait les jambes, le souffle, le charisme, tout... Il est toujours apparu comme l'homme de la conciliation, de la paix, et pas de la querelle.
Voyez-vous en lui un personnage de cinéma ?Ah oui. Il est fort, il est beau, il est charismatique. C'était un peu un idéal pour la jeunesse. Aujourd'hui, des coureurs comme Remco Evenepoel, un grand coureur que j'aime beaucoup, n'ont pas le même charisme. Je ne parle même pas de la qualité du champion. Il est plus nerveux, fermé et il y a de quoi, vu ce qu'il a vécu (ses nombreuses chutes). Merckx, il apparaissait, c'était... (il ne finit pas sa phrase) Mon deuxième grand souvenir, en 1972, je termine mes humanités, j'arrête d'étudier pendant un an et je fais du théâtre avec mon frère. On prépare des spectacles dans le Brabant wallon, près de Beauvechain et Pietrebais, et qu'est-ce que je vois ? Eddy Merckx, qui s'entraîne derrière le derny. On s'est arrêtés et on l'a vu repasser. C'était magnifique. Il s'entraînait toutes les saisons, tous les jours.
Au-delà de Merckx, que représente pour vous le cyclisme ?Le vélo, je l'ai aussi connu à travers la télévision. Je la regardais chez mes voisins parce que chez moi il n'y en avait pas. Mon père était opposé aux images (il sourit). Moi, je croyais, petit, que mon voisin avait inventé la télé parce que c'était un ouvrier spécialisé qui inventait des choses, un autodidacte. J'ai réfléchi un peu, c'est quoi pour moi le vélo ? Deux moments m'accrochent vraiment : la chute et l'échappée. Les échappées d'Eddy Merckx, avec la fameuse du Tourmalet (17e étape du Tour 1969, Luchon-Mourenx, où il part seul à 140 km de l'arrivée)... Quand vous regardez une course, tout le monde est dans l'effort, il y a un suspense et tout d'un coup, quelqu'un veut partir. Il y a un sentiment de libération, quelque chose se passe, qui ne se passe pas au football même si de grands dribbleurs font de grandes échappées aussi... Mais on n'est pas dans la même attente.
« Le vent, les intempéries, les coureurs sont vraiment sujets à beaucoup de choses qui sont des dangers permanents. Là, j'ai vu qu'être un coureur, c'est aussi être un grand pilote »
Et la chute ?Elle est la peur permanente du cycliste, du spectateur. Je l'ai vécue parce que j'ai pu suivre Liège-Bastogne-Liège l'année dernière. On a suivi Tadej Pogacar pendant quelques kilomètres seul, et là j'ai vu ce qu'était un corps de cycliste. C'est un brin d'herbe, très fragile. Et il est là, les crevasses, et hop, il saute, il met sa roue à droite, à gauche... Je n'avais jamais vu ça, jamais eu le sentiment d'une telle fragilité, d'une telle vulnérabilité. C'est incroyable. C'est très dangereux ! Le vent, les intempéries, les coureurs sont vraiment sujets à beaucoup de choses qui sont des dangers permanents. Là, j'ai vu qu'être un coureur, c'est aussi être un grand pilote. Dans le vélo, on est plus dans l'effort, dans le corps, plus dans la matière, dans la terre si je puis dire, par rapport au football plus aérien.
La chute, c'est la mort...Oui, et l'échappée, c'est la victoire.
Philosophiquement, l'échappée est intéressante, le gars veut s'extraire de la meute...Il s'évade. On a le temps de voir l'effort se développer, les tentatives d'échappée, et puis hop, la vraie... Et là, on a un sentiment de liberté très fort. Avant même la victoire.
On peut dire de votre oeuvre qu'elle est sociale. Retrouvez-vous cette dimension dans le cyclisme, son public mais aussi les lieux qu'il traverse, des endroits qui ont souffert comme la banlieue industrieuse de Liège par exemple ?Oui, c'est vraiment un sport populaire. Comme le cinéma doit l'être, le fut et continue de l'être en grande partie quand même. Un public très large se reconnaît dans les cyclistes, dans leurs victoires mais aussi dans leurs défaites parce qu'il y a des gens qui soutiennent le gars du village, de la ville. Il a perdu, c'est rien, on prend des nouvelles, on téléphone à la famille. C'était le cas quand j'étais gamin avec le gars du village qui courait. Les gens s'intéressaient, on venait le voir le lendemain des courses. Et puis, il faut des lieux dans la société où on se retrouve, on reste des êtres humains passionnés par des mêmes choses. C'est important et le bord des routes sur les courses, c'est ça. Ça ne veut pas dire qu'on oublie les inégalités, mais à un moment donné, on doit vivre ensemble aussi, sinon c'est la guerre.
« A la fin, lorsque mon frère ou moi avons dit "coupez", nous nous regardons tous avec le sentiment d'avoir réussi un exploit sportif »
Pensez-vous qu'un directeur sportif est un peu un directeur de film ?Ce qu'il y a de commun, c'est l'entraînement. On a une longue mise en condition des acteurs. Pour le dernier film (Jeunes mères), par exemple, on a répété cinq semaines avec les cinq jeunes filles. Avec une caméra et dans les vrais décors modifiés en fonction de la répétition. On reconstruit un petit mur, on change le sens d'ouverture ou de fermeture d'une porte... Et on répète toutes les scènes, on ajoute un bout de dialogue, on en enlève un. On malaxe la matière, et le corps et la voix des acteurs. Et au moment où on tourne, là, on fait confiance. On a tellement répété que l'acteur ou l'actrice est dans la course si je puis dire. L'exécution d'un plan-séquence de quatre-cinq minutes exige que chacun participe à la réussite du plan avec une concentration maximale. Le caméraman, le perchman, le chef-électro qui augmente ou diminue une intensité de lumière, place un drapeau pour éviter une ombre, le machiniste qui pose les cubes où s'assied le cameraman et les enlève pour laisser passer l'acteur ou l'actrice, le pointeur qui évalue les variations des distances pour faire le point et fait des passages de diaphragme, et bien sûr les acteurs et actrices qui doivent tout le temps garder la tension du jeu même si, par moments, ils ne sont pas dans le cadre... Toutes ces personnes participent à la réussite du plan, comme une équipe sportive. Et à la fin, lorsque mon frère ou moi avons dit "coupez", nous nous regardons tous avec le sentiment d'avoir réussi un exploit sportif.
Et avant une remise de prix, y a-t-il un peu de stress comme avant une grande compétition ?La première fois, oui. Pour Rosetta, nous pensions qu'Émilie (Dequenne), notre regrettée actrice (décédée le 16 mars), avait le prix. On le savait, on ne savait pas pour la Palme d'or. Le palmarès commence disons à 19 heures, on est prévenus vers midi. On ne sait pas de quel prix il s'agit, mais on sait qu'il y a quelque chose. Donc, quand elle monte sur scène, on est heureux pour elle, elle est magnifique et on pense que c'est fini. On ne s'habitue jamais.
Il y a de l'adrénaline quand on gagne un prix ?Quand même, hein (il rigole). On dit toujours qu'on n'est pas des compétiteurs, mais on y va quand même à chaque fois, si on est sélectionnés, évidemment. Si on ne l'est pas, on est tristes. La victoire, si je peux employer ce terme, n'est pas objective dans le cinéma. Il faut relativiser, mais quand même, on est contents d'avoir un prix, bien sûr, on le ressent fort. »
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