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L'Alaska se méfie de Vladimir Poutine mais plébiscite Donald Trump

L'Alaska se méfie de Vladimir Poutine mais plébiscite Donald Trump

Le Figaro2 days ago
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REPORTAGE - Les habitants d'Anchorage évoquent avec un mélange de méfiance, d'étonnement et de résignation vague le sommet qui doit s'y tenir vendredi.
Difficile d'échapper aux traces du passé russe en Alaska. Toute la topographie en parle, des îles Pribilov dans la Mer de Bering, aux villages de Uziinkie, Romanzof, Nikaki Chicagof, Niniltchik, jusqu'à celui de Tsaritsa, qui signifie ville du tsar. Et bien sûr toutes les vieilles et gracieuses églises à bulbe, éparpillées à travers les chapelets d'îlots, où des communautés d'Aléoutiens et d'autres peuples premiers embrassèrent avec passion la religion orthodoxe à l'arrivée des premiers colonisateurs et missionnaires russes au 17e et 18e siècle…
À Anchorage, la cathédrale russe orthodoxe Saint Innocent, une bâtisse à la silhouette de bois solide et aux coupoles bleu clair, construite en 1967, pour répondre à l'arrivée de nouvelles communautés de vieux-croyants russes fuyant les répressions du régime soviétique, témoigne aussi de l'enracinement durable de l'orthodoxie. « Mais la vivacité de cette foi jadis importée, qui a totalement transformé la culture des populations autochtones, ne signifie…
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Macron affirme que Poutine ne veut pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine
Macron affirme que Poutine ne veut pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Macron affirme que Poutine ne veut pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine

La question des garanties de sécurité en faveur de l'Ukraine est au centre de l'élaboration d'un éventuel accord de paix. Elles auraient pour but de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé dimanche que son homologue russe, Vladimir Poutine, ne voulait pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine, à l'issue d'une réunion en visioconférence avec la «coalition des volontaires» alliés de Kiev. «Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix? Si vous voulez mon intime conviction, non. Il veut la capitulation de l'Ukraine, c'est ça qu'il a proposé», a jugé le chef de l'État français, en disant vouloir «une paix robuste, durable, c'est-à-dire respectueuse du droit international, (...) qui respecte la souveraineté, l'intégrité territoriale de tous les pays». Il a estimé au contraire que Donald Trump recherchait la paix entre la Russie et l'Ukraine. Publicité «Front uni entre Européens et Ukrainiens» À la veille d'une rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lundi à Washington, à laquelle Emmanuel Macron et plusieurs responsables européens doivent également participer, «notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens», et de demander aux Américains «jusqu'à quel point» ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité qui seraient offertes à l'Ukraine dans un accord de paix, a encore dit le président français. La question des garanties de sécurité en faveur de l'Ukraine est au centre de l'élaboration d'un éventuel accord de paix car elles auraient pour but de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Il s'est montré prudent sur la possibilité avancée par Donald Trump de faire bénéficier à l'Ukraine de protections similaires à celles de l'Otan, sans pour autant que Kiev ne devienne membre de l'Alliance atlantique. «Je crois qu'un article théorique n'est pas suffisant. La question, c'est la substance», a-t-il estimé. «Comment nous assurer collectivement que l'ordre international est respecté et que notre sécurité à tous est protégée, parce qu'il en va de la sécurité des Européens et de la France», a-t-il encore déclaré depuis sa résidence d'été du Fort de Brégançon (sud-est de la France), après plus de deux heures de réunion de la «coalition des volontaires». «Il ne peut pas y avoir de discussions territoriales sur l'Ukraine sans les Ukrainiens» et, «de la même manière pas de discussion sur la sécurité des Européens sans eux», a ajouté Emmanuel Macron, demandant que ces derniers soient conviés aux prochains sommets sur l'Ukraine. «Nous allons demain (à Washington) pas simplement pour accompagner le président ukrainien, nous y allons pour défendre les intérêts des Européens», a-t-il souligné.

Après le sommet Trump-Poutine, les Européens font bloc derrière Zelensky
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Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Après le sommet Trump-Poutine, les Européens font bloc derrière Zelensky

Réservé aux abonnés ANALYSE - Une demi-douzaine de dirigeants, dont Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, Friedrich Merz et Keir Starmer, accompagnent ce lundi le président ukrainien à Washington, où il doit être reçu par son homologue américain. Deux jours après la rencontre en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui n'a débouché sur aucun accord de cessez-le-feu malgré les ambitions du président américain, les dirigeants européens tentent de faire bloc autour de Kiev. Invité par Donald Trump à le rencontrer lundi à Washington, Volodymyr Zelensky sera, cette fois, accompagné d'une demi-douzaine de ses homologues. Ils espèrent ainsi éviter une réitération du fiasco qui avait marqué la précédente entrevue entre les deux chefs d'État, en février dernier, dans le Bureau ovale. « À la demande du président Zelensky, je participerai demain à la réunion avec le président Trump et d'autres dirigeants européens à la Maison-Blanche », a ainsi annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Dans la foulée, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, le premier ministre britannique…

Zelensky à Washington : qui est Alexander Stubb, le président finlandais fan de golf et nouvel ami de Donald Trump ?
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Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

Zelensky à Washington : qui est Alexander Stubb, le président finlandais fan de golf et nouvel ami de Donald Trump ?

Ils seront sept à porter les voix européennes devant Donald Trump ce lundi 18 août. Sept dirigeants triés sur le volet prêts à assister Volodymyr Zelensky dans ses délicates négociations avec le dirigeant américain, conséquences du sommet en Alaska avec Vladimir Poutine. La starting list est à la hauteur des attentes de ce rendez-vous annoncé comme décisif à la Maison-Blanche. Du président Emmanuel Macron au chancelier Friedrich Merz, en passant par le Premier ministre britannique Keir Starmer ou la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, tous les grands d'Europe seront de la partie à Washington. Parmi les trois autres profils présents ce lundi dans la capitale américaine, un semble plus étonnant : celui du président finlandais Alexander Stubb. Le dirigeant de 57 ans n'est à la tête que de la 15e économie du continent et la force de dissuasion finlandaise reste relativement faible par rapport aux autres pays européens présents. Et pourtant Alexander Stubb est là à Washington et sa présence n'est pas purement anecdotique, elle est cruciale pour les Européens. Un tournoi de golf amateur comme point de départ Car au-delà de la situation géographique de la Finlande (pays frontalier de la Russie…), l'ancien ministre des Finances et Premier ministre, élu président en février 2024, a surtout su s'attirer la sympathie de Donald Trump. Proximité qui pourrait influer sur les négociations prochaines. L'amitié entre les deux hommes s'est nouée autour d'une passion commune : le golf. En février 2025, sous les conseils du sénateur républicain de Caroline du Sud Lindsey Graham (déjà proche du dirigeant finlandais) Donald Trump convie Alexander Stubb à un tournoi amateur de golf à Mar a Lago, son fief de Floride. Le locataire de la Maison Blanche s'est alors dit bluffé par le niveau de jeu affiché par Stubb, proche d'un professionnel. Pas étonnant pour un dirigeant spécialiste du triathlon et détenteur d'une bourse sportive de golf dans les années 1980. « Un pont entre l'Europe et Trump » C'est le point de départ d'une vraie amitié entre les deux chefs d'États. « Alex », comme le surnomme affectueusement le milliardaire américain, devient « un pont entre l'Europe et Trump ». Bien que leurs visions politiques diffèrent, Alexander Stubb se définissant comme une personnalité politique du centre droit, soutien indéfectible de Kiev et atlantiste convaincu, le Finlandais et l'Américain échangent régulièrement au téléphone ou par SMS. En privé, la personnalité du président américain est plus nuancée il est capable « d'écouter » et d'avoir « de franches conversations », a souligné dans un entretien avec le Wall Street Journal cet homme expérimenté, passé par les universités américaines et françaises et capable de parler cinq langues. La proximité entre les deux dirigeants est telle que Donald Trump prend souvent conseil auprès d'Alexander Stubb. « Vous ne pouvez pas » Ce dernier révèle encore au Wall Street Journal, que le président américain lui a demandé s'il fallait faire confiance à Vladimir Poutine. Partisan d'une ligne dure contre son voisin russe et notamment de la politique de sanction, Alexander Stubb glisse au républicain : « Vous ne pouvez pas ». Dans la foulée, Donald Trump avait pu se montrer plus ferme dans ses propos contre le président russe. Allant jusqu'à le qualifier de « fou » ou à le menacer de lourdes sanctions économiques. VidéoSommet en Alaska : comment Poutine a mis Donald Trump dans sa poche Très audible auprès du président américain, c'est lui aussi qui apaise la colère du locataire de la Maison Blanche après la violente brouille entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump. En juillet, le président ukrainien est revenu sur cet épisode remerciant Alexander Stubb de « l'avoir aidé à rétablir un lien » qui était alors très endommagé avec les États-Unis. À Washington, le président finlandais aura à nouveau l'occasion de jouer son rôle « d'intermédiaire clé des Européens ». Alexander Stubb saura-t-il à nouveau calmer les ardeurs de Donald Trump et éviter un clash diplomatique comme ce fut le cas en février ? Réponse ce lundi.

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