Tour de France : le peloton face au poison des réseaux sociaux
DÉCRYPTAGE - Les coureurs doivent désormais faire face à une haine en ligne après des incidents en course. Un phénomène nouveau, amplifié par les parieurs en ligne et un public néophyte.
« Tu as essayé de tuer Jasper », « J'espère que tu seras exclu du Tour », « Si vous ne savez pas faire de vélo, prenez votre retraite », « Branleur ». Le 7 juillet à l'issue de la troisième étape du Tour de France, Bryan Coquard a été la cible d'un déferlement de haine sur les réseaux sociaux. Un déchaînement d'insultes survenu après la chute du belge Jasper Philipsen à l'amorce d'un sprint intermédiaire provoquée involontairement par le sprinteur de l'équipe Cofidis bouleversé à l'arrivée. Une semaine plus tard, ce fut au tour du coureur norvégien Tobias Johannessen de subir les foudres d'une armée d'anonymes cachés derrière des pseudonymes parce qu'il avait été à l'origine de la chute de Tadej Pogacar dans le final de la 11e étape à Toulouse.
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Le Figaro
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- Le Figaro
«C'est nettement mieux que DAZN!» : malgré des bugs, la plateforme Ligue 1+ séduit les aficionados du championnat
Coulisses des matchs, statistiques, commentaires... Depuis la reprise de la saison, les amateurs de football sont plutôt enthousiastes sur la nouvelle plateforme, qui a diffusé en accès gratuit dimanche le match Nantes-PSG. Des bravos et des remerciements adressés à la Ligue de football professionnel (LFP) ce week-end, après la diffusion des premiers matchs de la saison de Ligue 1 sur leur propre plateforme. Le nouveau site baptisé Ligue 1+, qui diffusera la quasi-totalité des matchs du championnat (beIN Sports conserve les droits d'un match par journée), a été lancé en à peine deux mois après la rupture prématurée du contrat entre la LFP et le diffuseur DAZN l'année dernière. L'abonnement s'élève à 14,99 euros par mois avec un engagement de douze mois, ou 19,99 euros par mois sans engagement. Une offre de lancement à 9,99 euros par mois pendant trois mois pour ceux qui se décident à s'engager avant le 31 août, ainsi qu'un tarif préférentiel à 9,99 euros mensuels pour les moins de 26 ans sont également proposés. Une performance qui semble satisfaire la plupart des amateurs du ballon rond. «Merci Ligue 1 plus pour ce tarif abordable», peut-on lire à plusieurs reprises sur le réseau social X. «Quelle réussite ce lancement de Ligue1plus. C'est vraiment excellent la qualité, le professionnalisme, la réalisation du match c'est un grand succès», abonde l'un des internautes. Publicité Plusieurs spectateurs ont notamment salué les efforts éditoriaux fournis par la LFP. «Pas mal Ligue 1 plus, c'est nettement mieux que DAZN et on sent qu'il y a un travail sur les contenus et l'éditorial. À voir comment ça évolue», complimente l'un d'eux sur le réseau social X. «la meilleure chose qui soit arrivée au football français» Parmi les points forts de la plateforme, des séquences filmées dans les vestiaires de chaque équipe permettant une immersion dans les coulisses des matchs. En plus des commentaires d'après-match, des statistiques s'affichent aussi en direct pendant le jeu, indiquant par exemple le nom du joueur en possession du ballon ou la vitesse du tir en cas de but. «Ce que Ligue 1+ est en train de me proposer en termes d'infos, d'analyses, d'images inédites… c'est de très haut niveau. Je pense que c'est la meilleure chose qui soit arrivée au football français», s'enthousiasme ainsi un internaute. Malgré un bilan globalement positif, quelques ombres ternissent tout de même le tableau. En tête, une mauvaise résolution d'image sur certains écrans, ainsi que de bugs à répétition. «Sur Ligue 1+, l'image était bien moins nette et les couleurs se mélangeaient quand il y avait du mouvement. Sur une télé, c'était pour moi vraiment dérangeant.», détaille un abonné de la plateforme auprès du Figaro. De nombreux utilisateurs se sont également plaints d'un décalage entre le son et l'image pouvant aller jusqu'à plusieurs secondes. «On en parle de cette chaîne Ligue 1 plus qui ne fonctionne pas correctement, 5 coupures pendant le match , impossible de connecter 2 utilisateurs, les promesses sont belles mais la réalité est tout autre», regrette un internaute. Appel au boycott Outre ces problèmes techniques, la présence du journaliste sportif Giovanni Castaldi sur le plateau d'avant-match a irrité certains supporters de l'Olympique de Marseille. À l'origine des tensions? Un épisode de l'émission «L'Équipe du Soir» diffusée en 2020, dans laquelle le commentateur aurait dit «omerde» au lieu de «l'OM». De quoi, susciter un appel au boycott de Ligue 1+ en raison de ce choix de casting. Sur X, plusieurs internautes ont ainsi publié leur lettre de résiliation à l'abonnement de la plateforme : «La présence d'un chroniqueur ayant tenu un propos aussi offensant envers un club emblématique de notre championnat bafoue les principes élémentaires de respect et de neutralité que l'on est en droit d'attendre d'un diffuseur sportif», peut-on lire dans l'une d'elle. Le hashtag #boycottligue1plus cumule à ce jour quelques dizaines de publications. Selon de premiers chiffres communiqués par le directeur général de LFP Media, Nicolas de Tavernost, la plateforme compte déjà «plus de 600.000 abonnés» après seulement une journée de championnat.
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- Le Parisien
« Il souffre qu'on le voit comme un voyou » : héros d'une BD, Earvin Ngapeth se dévoile comme jamais
Il ne cache rien. N'esquive rien. Dans une bande dessinée qui paraît ce mercredi 20 août (Monsieur Magique, dans la collection Sport Factory chez Marabulles, 15,90 euros), Earvin Ngapeth (34 ans) se raconte comme rarement. De ses exploits sur les terrains de volley avec sa bande de potes de l'équipe de France (qui prépare actuellement le prochain Mondial, du 12 au 28 septembre aux Philippines), à sa passion pour le rap en passant par ses nombreux ennuis avec la justice, le numéro 9 des Bleus, figure emblématique du volley français, aborde tous les sujets avec franchise.
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31 minutes ago
- L'Équipe
Un deal de distribution de Ligue 1+ par Canal+ capote en dernière minute
INFO L'ÉQUIPE. Ces derniers jours, Canal+ et LFP Media avaient négocié les bases d'un accord de distribution de la nouvelle chaîne Ligue 1+. Tout était prêt, mais ces dernières heures, le deal est finalement tombé à l'eau. Dans le plus grand secret, Canal+ était sur le point de revenir dans la danse de Ligue 1+, dès la 2e journée du Championnat de France de football, ce week-end. Une surprise, puisque le 28 juin, son président Maxime Saada avait annoncé dans L'Équipe, « jeter l'éponge » en vue d'un accord de distribution de la chaîne de la Ligue, nouveau diffuseur majeur de la Ligue 1 (beIN Sports détient toujours l'affiche du samedi 17 heures). « À date, nous considérons que les conditions ne sont pas réunies », précisait alors le patron de la chaîne cryptée pour évoquer l'essentiel enjeu de distribution de Ligue 1+. Si un deal offrant à Canal+ la gestion exclusive de la distribution de la nouvelle chaîne n'avait pas abouti, l'idée d'une distribution non-exclusive semblait pouvoir encore évoluer dans le temps. D'autant que le nouveau venu semblait bien accueilli par le marché. Tout savoir sur le nouveau diffuseur du foot français Pour preuve, selon nos informations, ces dix derniers jours, Canal+ et LFP Media, la société commerciale de la Ligue dirigée par Nicolas de Tavernost, ont négocié activement pour trouver une solution. La chaîne cryptée s'était vraisemblablement accordée avec la Ligue pour une offre qu'elle considérait bonne pour ses abonnés, combinant la promotion de lancement de Ligue 1+ (9,99 € mensuels les trois premiers mois), suivie du même tarif d'abonnement que celui proposé par Amazon Prime Video pour la chaîne (12,99 euros par mois). Le contentieux judiciaire remis sur la table Techniquement, Canal+ avait mobilisé une centaine de personnes ces derniers jours, était prêt techniquement à l'intégrer à sa plateforme pour un lancement en fin de semaine et avait même enregistré une bande-annonce pour l'occasion. Tout était sur les rails jusqu'à ce que les deux partenaires évoquent plus profondément le sujet qui fâche. Mis de côté lors des premiers échanges, en vue de reprendre le dialogue et d'avancer, le contentieux judiciaire entre la LFP et Canal+ a été remis sur la table ces derniers jours. Depuis le cycle 2021-2024 suivant le fiasco Mediapro, la Ligue avait revendu les matches appartenant à ce dernier à Amazon pour 250 M€ par saison, tout en maintenant le contrat de 2020 à Canal+ pour les 20 % restants, à 332 M€ par an. Pour finaliser l'accord des derniers jours, Tavernost avait demandé formellement à Saada de renoncer aux poursuites judiciaires de Canal+ à l'encontre de la Ligue. Par le biais d'un courrier adressé à la chaîne cryptée en ce début de semaine, le boss de Ligue 1+ en a fait une condition indispensable pour signer le contrat. De Tavernost salue le démarrage « hors normes » de Ligue 1 + Mais Canal+ souhaite toujours une réparation du préjudice, que ce soit par la justice ou par le biais d'un accord à l'amiable, une forme de compensation qui viendrait de la Ligue. La chaîne cryptée a donc rejeté la demande finale de LFP Media et le contrat n'a pas été signé. Dans son entretien à L'Équipe réalisé lundi après-midi, dans lequel il annonçait déjà « plus de 600 000 abonnés » à Ligue 1+, l'ancien patron de M6 disait continuer de « souhaiter » voir Canal+ distribuer Ligue 1+. Ce mardi, le dialogue semble de nouveau rompu. Cette fois, définitivement ?
