« Gran Torino » ce dimanche soir sur TF 1 : mais que devient Clint Eastwood ?
L'Américain, à déjà 77 ans, un âge auquel nombre de ses confrères ont déjà raccroché, prouvait à l'époque qu'il en avait encore sous le pied, et des deux côtés de la caméra. Mais qu'en est-il une décennie et demie plus tard, alors qu'il s'approche doucement de son siècle sur Terre (il a fêté ses 95 ans le 31 mai) ?
Tout d'abord, il ne faut pas oublier qu'Eastwood a livré, en octobre dernier, son 40e film en tant que metteur en scène,
l'excellent « Juré n° 2 », un thriller judiciaire de haute volée,
avec Nicholas Hoult et Toni Collette dans les rôles principaux. Cette œuvre, dans laquelle il ne joue pas, qui n'est quasiment pas sortie en salles aux États-Unis, au profit d'une diffusion en streaming, et pour laquelle il n'a assuré aucune promotion, a été présentée comme sa dernière.
Mais nombreux sont ceux qui, à Hollywood, n'y croient pas. Comme Toni Collette, qui racontait lors du tournage de « Juré n° 2 », qu'Eastwood avait lu beaucoup de scénarios durant la pandémie, une manière de dire que l'homme restait très actif. Même sentiment chez Todd Komarnicki, scénariste de « Sully » (2016), qui confiait récemment au Daily Express britannique : « Je ne peux pas l'imaginer prendre sa retraite. Je pense qu'il est plus probable qu'il meure sur un plateau de tournage à 102 ans, plutôt qu'il ne prenne sa retraite ! »
Des photos publiées en mars 2024 ont pourtant inquiété. On y voyait Eastwood amaigri, les cheveux longs et une barbe hirsute, lors d'un événement public dans sa ville de Carmel, en Californie. Mais depuis, l'un de ses 8 enfants reconnus, Scott, a rassuré sur l'état de santé de son père, affirmant que « c'est un survivant, un soldat ».
La dernière biographie en date qui lui est consacrée, « Clint », signée du réalisateur Shawn Levy (« La Nuit au musée », « Deadpool et Wolverine »), ne donne apparemment pas plus de détails sur l'éventuel avenir professionnel de l'ex-inspecteur Harry. Mais ce dernier, que l'on sait cinéphile, rêve peut-être de faire aussi bien que Manoel de Oliveira. Ce metteur en scène portugais, qui fut le premier réalisateur centenaire de l'histoire encore en activité, livra son dernier film à 104 ans, deux ans avant de mourir…
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