
Radoslaw Majecki, une succession lourde à assumer dans le but brestois
Sans rien laisser paraître, Éric Roy a mis un petit coup de pression à son nouveau gardien, Radoslaw Majecki, une semaine après son arrivée de Monaco, en prêt, pour succéder à Marco Bizot (Aston Villa). « Je ne suis pas sûr que les deux, trois premiers mois de Marco, qui est devenu une légende ici, étaient forcément très aboutis, a souligné l'entraîneur brestois, vendredi. Il avait lui aussi succédé à une légende du club, (Gautier) Larsonneur. Il va falloir qu'il montre par ses performances, sa personnalité aussi, qu'il est capable de nous donner un coup de main. »
Mais, visiblement taquin, il a aussitôt voulu rassurer son auditoire. « Je n'ai pas de craintes à ce sujet-là. Après, c'est le terrain qui parle. » Et le terrain, l'international polonais (1 sélection) de 25 ans en avait été un peu privé dans la Principauté, lors du dernier exercice, entre une entame tronquée par une blessure à la cheville droite et une perte de confiance, synonyme de perte de place (15 titularisations, 11 bancs).
« Je ne pense pas que j'ai les qualités pour rester sur le banc. »
Radoslaw Majecki
Egalement présent devant la presse vendredi, il ne s'est pas débiné. « La saison passée a été très dure pour moi, j'ai fait quelques erreurs, mais c'est le football, a-t-il reconnu. Pour moi, cette saison est importante pour changer quelque chose, car Monaco a acheté un gardien numéro 1 (Lukas Hradecky) et je ne pense pas que j'ai les qualités pour rester sur le banc. »
C'est bien pour ça que le directeur sportif finistérien a saisi l'aubaine et l'a sollicité, avec insistance, après une longue période de recherche infructueuse. « J'ai eu peut-être Grégory Lorenzi quinze fois au téléphone, témoigne ce fan de Fabien Barthez. Je voulais continuer en Ligue 1. » Ce sera donc dans la cité du Ponant, pour un an.
Et, en quelques jours seulement, son sourire a conquis son entourage, s'exprimant de plus correctement en français. « Radek est un garçon qui a la tête sur les épaules, a déjà noté Roy. Il est grand (1,93 m.), athlétique, il a de l'envergure. » Ce qui lui permet notamment, comme Bizot, d'être très performant sur sa ligne. À un journaliste qui lui demandait de définir ses principales qualités, il a répondu, tout sourire : « Tu vas voir, dimanche. » Alors, on a hâte de voir !
Majecki, une confiance inébranlable
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