
Droits de douane : la Chine va taxer les importations de brandy européen, dont le cognac français, dès samedi
La Chine a annoncé vendredi imposer dès samedi des taxes à l'importation de brandy européen, dont le cognac français, ultime réponse à une procédure antidumping de l'Union européenne visant les véhicules électriques chinois.
La Commission des tarifs douaniers «a décidé d'imposer des droits antidumping sur les importations de brandy originaires de l'UE à partir du 5 juillet 2025», a déclaré le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.
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Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Droits de douane : faute d'accord avec les États-Unis, ils s'appliqueront au 1er août
Le président Trump avait annoncé des droits de douane dits « réciproques » début avril, censés concerner l'ensemble des pays dans le monde, avant de reculer. Ce dimanche, faute d'accord avec les États-Unis, les droits de douane s'appliqueront le 1er août, a annoncé le ministre de l'économie des États-Unis, Scott Bessen. >>> Plus d'informations à suivre


Le Parisien
4 hours ago
- Le Parisien
La Chine prive les entreprises de l'Union européenne de grosses commandes de matériel médical
La décision est présentée comme « réciproque ». La Chine a annoncé, ce dimanche, qu'elle excluait les entreprises de l'Union européenne des grosses commandes publiques de matériel médical. La mesure concerne une grande variété de produits , des appareils et pièces de prothèse aux machines médicales en passant par les instruments chirurgicaux, les endoscopes ou les organes artificiels. « Pour les dispositifs médicaux (…) dont le budget d'achat dépasse 45 millions de yuans (5,3 millions d'euros) (…) la participation des entreprises de l'Union européenne (à l'exclusion des entreprises à capitaux européens implantées en Chine) devra être exclue », a indiqué le ministère chinois des Finances dans un communiqué. Autre restriction : dans les offres d'entreprises non-européennes, la part des produits importés de l'UE ne pourra excéder 50 % du montant total du contrat. Ces mesures entrent en vigueur dès dimanche, a souligné le ministère des Finances. Elles font suite à des annonces similaires contre les firmes chinoises annoncées le 20 juin par la Commission européenne. Bruxelles avait décidé d'exclure les entreprises chinoises des commandes publiques de matériels médicaux dépassant 5 millions d'euros. La Commission européenne disait avoir pris cette décision pour inciter la Chine à « mettre fin à sa discrimination envers les dispositifs médicaux fabriqués dans l'UE ». Dans un communiqué publié ce dimanche, un porte-parole d'un autre ministère chinois, celui du Commerce, a expliqué les motivations de Pékin pour imposer ces mesures de rétorsion. « La Chine a exprimé à plusieurs reprises, par le biais du dialogue bilatéral, sa volonté de résoudre de manière appropriée ces différends à travers des consultations, le dialogue et des arrangements bilatéraux dans le domaine des achats publics », a-t-il souligné. « Il est regrettable que, malgré la bonne volonté et la sincérité manifestées par la Chine, la partie européenne ait souhaité persister dans cette voie, en prenant des mesures restrictives et en érigeant de nouvelles barrières protectionnistes. La Chine se voit donc contrainte de prendre des mesures de restriction réciproques. » Des exceptions ont toutefois été annoncées par le ministère chinois des Finances. Les mesures de représailles « ne s'appliquent pas aux projets pour lesquels seuls des dispositifs médicaux importés de l'Union européenne peuvent répondre aux besoins d'achat », a-t-il indiqué. Les appels d'offres dont l'avis d'attribution ou le résultat ont déjà été rendus publics ne sont pas concernés par les restrictions, a-t-il par ailleurs souligné. La Chine et l'UE doivent tenir un sommet ce mois-ci à Pékin pour marquer le 50e anniversaire de l'établissement de leurs relations diplomatiques. Mais les conflits se sont multipliés depuis trois ans entre les deux parties dans différents secteurs économiques : automobiles électriques, industrie ferroviaire, éoliennes et panneaux solaires. L'UE a décidé de durcir le ton ces dernières années en se dotant d'un vaste arsenal législatif pour mieux défendre ses entreprises face à la concurrence déloyale. En avril 2024, la Commission avait ouvert une enquête sur les marchés publics chinois de dispositifs médicaux, une première dans le cadre d'un nouveau mécanisme dont l'UE s'est dotée en 2022 pour obtenir l'accès aux marchés publics étrangers. L'Union européenne estime que ses appels d'offres publics sont ouverts à 95 % à la concurrence du reste du monde, tandis que les entreprises européennes n'ont quasiment aucun accès aux marchés publics chinois.


Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
Matériels médicaux: la Chine exclut les firmes européennes des grosses commandes publiques
Pékin a annoncé dimanche exclure les entreprises de l'Union européenne des commandes publiques de dispositifs médicaux, en réponse à la décision de l'UE, en juin dernier de mettre en place des restrictions similaires. Le bras de fer continue. La Chine a annoncé dimanche, avec certaines exceptions, qu'elle allait exclure les entreprises de l'Union européenne des grosses commandes publiques de matériels médicaux, en représailles à des restrictions similaires prises contre les firmes chinoises dans l'UE. «La participation des entreprises de l'Union européenne (à l'exclusion des entreprises à capitaux européens implantées en Chine) devra être exclue» lorsque la commande dépasse 45 millions de yuans (5,3 millions d'euros), a indiqué dans un communiqué le ministère chinois des Finances. Autre restriction: il a également précisé que, dans les offres d'entreprises non-européennes, la part des produits importés de l'UE ne pouvait excéder 50% du montant total du contrat. Ces mesures entrent en vigueur dès dimanche, a souligné le ministère des Finances. Publicité Elles font suite à des mesures très similaires contre les firmes chinoises annoncées le 20 juin par la Commission européenne. Elle disait avoir pris cette décision en représailles aux restrictions touchant les firmes européennes sur le marché chinois. Dans un communiqué séparé, un autre ministère chinois, celui du Commerce, a expliqué dimanche les motivations de Pékin. «La Chine a exprimé à plusieurs reprises, par le biais du dialogue bilatéral, sa volonté de résoudre de manière appropriée ces différends à travers des consultations, le dialogue et des arrangements bilatéraux dans le domaine des achats publics», a-t-il souligné. «Il est regrettable que, malgré la bonne volonté et la sincérité manifestées par la Chine, la partie européenne a souhaité persister dans cette voie, en prenant des mesures restrictives et en érigeant de nouvelles barrières protectionnistes. La Chine se voit donc contrainte de prendre des mesures de restriction réciproques.» À lire aussi L'UE accuse la Chine de défavoriser les matériels médicaux européens sur ses marchés publics Les conflits se sont multipliés depuis trois ans entre Bruxelles et Pékin dans différents secteurs économiques: automobiles électriques, industrie ferroviaire, panneaux solaires et éoliennes. La Commission avait ouvert une enquête en avril 2024 sur les marchés publics chinois de dispositifs médicaux, une première dans le cadre d'un nouveau mécanisme dont l'UE s'est dotée en 2022 pour obtenir l'accès aux marchés publics étrangers. L'Union européenne estime que ses appels d'offre publics sont ouverts à 95% à la concurrence du reste du monde, tandis que les entreprises européennes n'ont quasiment aucun accès aux marchés publics chinois.