Dernières actualités avec #UnionEuropéenne


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
Disponible à partir de 6,99 euros, ce forfait mobile sans engagement bouscule les codes du marché
Aujourd'hui, il est tout simplement impensable pour la plupart des gens de se passer de smartphone, et donc de forfait mobile. Cependant, il reste possible de maîtriser avec précision le prix de celui-ci ! La meilleure option est celle proposée par l'opérateur Prixtel avec son forfait Oxygène : il s'agit d'une offre sans engagement , dont le prix s'ajuste en fonction de votre consommation mensuelle de données mobiles. Trois paliers sont disponibles au sein du forfait : En plus de cette enveloppe ajustable, vous bénéficiez des appels, SMS et MMS en illimité en France, dans les DOM et dans l'Union européenne, pour tous les paliers. Et si vous voyagez en UE et dans les DOM, vous pouvez utiliser 15 Go de votre enveloppe de données mensuelle. Prixtel ne propose que des forfaits sans engagement : cela permet à ses clients de tester les offres en toute confiance, afin de trouver le forfait qui leur convient. La proposition est transparente, avec une facture détaillée chaque mois, qui vous informe de votre consommation réelle afin de bien comprendre le tarif associé. Si vous avez des questions, le service client de Prixtel est réactif et disponible depuis votre espace client et via l'application de l'opérateur. Cliquez ici pour retrouver le forfait Oxygène de Prixtel


Le Parisien
6 hours ago
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Droits de douane : Trump évoque « probablement douze » lettres aux partenaires commerciaux envoyées lundi
Le président américain Donald Trump a dit vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des États-Unis concernant l'application de droits de douane punitifs par Washington. « J'ai signé des lettres et elles seront envoyées lundi, probablement douze », a dit le président à la presse lors d'un échange à bord d'Air Force One. « C'est plus facile d'envoyer une lettre disant : écoutez, nous savons que nous avons un certain déficit, ou dans certains cas un excédent, mais pas beaucoup. Et voila ce que vous avez à payer pour faire des affaires aux États-Unis », a-t-il expliqué. « Nous avons fait ça avec le Royaume-Uni et ça a été très bien pour les deux parties. Avec la Chine, on a fait ça , et je pense que c'est très bien pour les deux parties », a ajouté le président. Le locataire de la Maison Blanche avait fixé précédemment au 9 juillet la date butoir pour la conclusion d'un accord entre Washington et ses partenaires, sous peine de voir les taxes douanières de leurs exportations vers les États-Unis augmenter. Ces droits de douane pourraient varier d'un pays à l'autre, de la Chine à l'Union européenne, d'une fourchette de 10 % à 20 % à une fourchette, bien plus élevée, de 60 % à 70 %, selon Donald Trump. Les pays en question commenceront selon lui à payer le 1er août. Début avril, le président américain avait provoqué une onde de choc en annonçant une hausse drastique des droits de douane à l'encontre du reste du monde : une surtaxe minimale de 10 %, qui peut aller jusqu'à 50 % pour les pays exportant plus vers les États-Unis qu'ils n'importent de produits américains. Le président a ensuite suspendu ces taxes douanières, laissant la voie à des négociations commerciales avec chacun des partenaires. Des responsables américains ont fait savoir qu'une série d'accords commerciaux pourraient être annoncés dans les prochains jours. Pour l'heure, l'administration de Donald Trump n'a dévoilé que des accords avec le Royaume-Uni et le Vietnam, tandis que Washington et Pékin ont convenu de réduire temporairement leurs taxes réciproques.


Le Figaro
6 hours ago
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Droits de douane: Trump évoque «probablement douze» lettres aux partenaires commerciaux envoyées lundi
Le président américain Donald Trump a dit vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des États-Unis concernant l'application de droits de douane punitifs par Washington, dont «probablement douze» seront envoyées lundi. «J'ai signé des lettres et elles seront envoyées lundi, probablement douze», a dit le président à la presse lors d'un échange à bord d'Air Force One. «C'est plus facile d'envoyer une lettre disant: 'écoutez, nous savons que nous avons un certain déficit, ou dans certains cas un excédent, mais pas beaucoup. Et voila ce que vous avez à payer pour faire des affaires aux États-Unis'», a-t-il expliqué. «Nous avons fait ça avec le Royaume-Uni et ça a été très bien pour les deux parties. Avec la Chine, on a fait ça, et je pense que c'est très bien pour les deux parties», a ajouté le président. Publicité Le locataire de la Maison Blanche avait fixé précédemment au 9 juillet la date butoir pour la conclusion d'un accord entre Washington et ses partenaires, sous peine de voir les taxes douanières de leurs exportations vers les États-Unis augmenter. Ces droits de douane pourraient varier d'un pays à l'autre, de la Chine à l'Union européenne, d'une fourchette de 10% à 20% à une fourchette, bien plus élevée, de 60% à 70%, selon M. Trump. Les pays en question commenceront selon lui à payer le 1er août. Début avril, le président américain a provoqué une onde de choc en annonçant une hausse drastique des droits de douane à l'encontre du reste du monde: une surtaxe minimale de 10%, qui peut aller jusqu'à 50% pour les pays exportant plus vers les États-Unis qu'ils n'importent de produits américains. Le président a ensuite suspendu ces taxes douanières, laissant la voie à des négociations commerciales avec chacun des partenaires. Des responsables américains ont fait savoir qu'une série d'accords commerciaux pourraient être annoncés dans les prochains jours. Pour l'heure, l'administration de Donald Trump n'a dévoilé que des accords avec le Royaume-Uni et le Vietnam, tandis que Washington et Pékin ont convenu de réduire temporairement leurs taxes réciproques.


La Presse
18 hours ago
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L'appel unanime à un sursaut européen
(Aix-en-Provence) Un appel à un sursaut européen : aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence dans le sud de la France, chefs d'entreprises et responsables politiques défendent une Union européenne émancipée et forte face aux États-Unis et à la Chine, mais déplorent des efforts insuffisants pour la sortir de son « déclassement ». Martine PAUWELS Agence France-Presse « Trump, c'est évidemment quelque chose de très adverse pour l'économie mondiale, américaine, européenne, mais c'est le réveil pour nous », a assuré vendredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. « Il faut transposer ce que nous avons réussi en termes de la souveraineté monétaire, il y a 25 ans, avec l'euro, vers la souveraineté économique et la souveraineté financière », a-t-il insisté. Pour appuyer son propos, il a coiffé une casquette verte portant le message « Make Europe Great Again », clin d'œil au couvre-chef rouge souvent arboré par Donald Trump et libellé de son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »). Politique industrielle fragmentée, coûts élevés de l'énergie, lourdeurs bureaucratiques, retard dans les technologies numériques… le Vieux Continent décroche face aux États-Unis et à la Chine en matière de croissance, de compétitivité et d'innovation. Il est aujourd'hui confronté au défi supplémentaire d'assurer sa propre sécurité en raison du repli isolationniste de Washington. « Les problèmes que vit l'Europe, ce n'est pas à cause de Trump », estime Ilham Kadri, directrice générale de l'industriel belge Syensqo, pointant des difficultés structurelles. « Casse » industrielle Dans un rapport, l'ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi estime nécessaire d'investir 800 milliards d'euros annuels – publics et privés – dans l'innovation numérique, la transition verte et les industries de défense. Mais la santé économique déjà fragile de l'UE a pris un nouveau coup au printemps, quand l'impact des hausses de taxes douanières américaines a conduit à réviser en baisse les prévisions de croissance pour 2025 (0,9 %) et 2026 (1,4 %) en zone euro. « Le déclassement, il est là », constate Jacques Aschenbroich, le président du groupe de télécommunications français Orange. Des initiatives perçues comme positives ont été présentées par la Commission européenne dans le cadre de son plan de bataille pour la compétitivité des pays de l'UE : baisse du coût de l'énergie, allègement du fardeau administratif des entreprises, soutien à la décarbonation de l'industrie. Mais le besoin est pressant de concrétiser ces efforts, estiment de nombreux intervenants à Aix-en-Provence. Concernant « les rapports Draghi et Letta (sur le marché unique), il ne suffit pas de faire une génuflexion, il faut les mettre en œuvre. Cela fait maintenant un an qu'ils ont été rendus et il ne se passe pas grand-chose », alerte l'économiste français Jean Pisani-Ferry. Garder l'épargne européenne À titre d'exemple, Jacques-Philippe Gunther, associé au cabinet d'avocats Latham & Watkins, dénonce le contrôle complexe des fusions d'entreprises par Bruxelles, qui débouchent souvent sur des cessions d'actifs pouvant engendrer « une casse » industrielle. « Ironie de l'histoire, les actifs sont souvent achetés par des Américains ou des Chinois. » L'OCDE estime, dans une étude, « indispensable de réduire la charge de la réglementation et de lever les obstacles sur le marché intérieur ». Le ministre français de l'Industrie et de l'Énergie Marc Ferracci appelle lui à mettre en place une préférence européenne dans les aides et marchés publics. Autre levier de croissance identifié, l'union de l'épargne et de l'investissement qui peine à se mettre en place mais permettrait de mobiliser en faveur des entreprises européennes l'épargne privée, une manne de plus de 35 000 milliards d'euros. « L'Europe n'arrivera pas à se moderniser si elle ne garde pas son épargne et si elle n'arrête pas d'en envoyer 400 milliards d'euros par an aux États-Unis », argumente l'économiste Patrick Artus. D'autant que les bouleversements géopolitiques fragilisent davantage les finances de pays européens qui, face à la guerre en Ukraine et la volonté d'aboutir rapidement à un accord commercial avec Washington, se sont engagés fin juin, au sein de l'OTAN, à investir 5 % de leur richesse nationale en faveur de la défense et de la sécurité en 2035. « Les journalistes, taquins, ont vu dans le sommet de l'OTAN essentiellement la parade du président Trump. Moi, ce que j'ai vu, ce sont des pays européens qui, enfin, ont pris la mesure des menaces qui se sont constituées autour d'(eux) et qui ont décidé de prendre en main leur sécurité », soutient le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.


Le Figaro
18 hours ago
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«Make Europe Great Again»: à Aix-en-Provence, l'appel unanime à un sursaut européen contre le «déclassement»
«Le déclassement, il est là», constatent cependant certains patrons d'industrie, alors que le Vieux Continent décroche en matière de croissance, de compétitivité et d'innovation. Un appel à un sursaut européen: aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, chefs d'entreprise et responsables politiques défendent une Union européenne émancipée et forte face aux États-Unis et à la Chine, mais déplorent des efforts insuffisants pour la sortir de son «déclassement». «Trump, c'est évidemment quelque chose de très adverse pour l'économie mondiale, américaine, européenne, mais c'est le réveil pour nous», a assuré vendredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. «Il faut transposer ce que nous avons réussi en termes de la souveraineté monétaire, il y a 25 ans, avec l'euro, vers la souveraineté économique et la souveraineté financière», a-t-il insisté. Pour appuyer son propos, il a coiffé une casquette verte portant le message «Make Europe Great Again», clin d'œil au couvre-chef rouge souvent arboré par Donald Trump et libellé de son slogan «Make America Great Again» («Rendre sa grandeur à l'Amérique»). Publicité Politique industrielle fragmentée, coûts élevés de l'énergie, lourdeurs bureaucratiques, retard dans les technologies numériques... le Vieux Continent décroche face aux États-Unis et à la Chine en matière de croissance, de compétitivité et d'innovation. Il est aujourd'hui confronté au défi supplémentaire d'assurer sa propre sécurité en raison du repli isolationniste de Washington. «Les problèmes que vit l'Europe, ce n'est pas à cause de Trump», estime Ilham Kadri, directrice générale de l'industriel belge Syensqo pointant des difficultés structurelles. «Casse» industrielle Dans un rapport, l'ancien président de la Banque centrale européenne Mario Draghi estime nécessaire d'investir 800 milliards d'euros annuels - publics et privés - dans l'innovation numérique, la transition verte et les industries de défense. Mais la santé économique déjà fragile de l'UE a pris un nouveau coup au printemps, quand l'impact des hausses de taxes douanières américaines a conduit à réviser en baisse les prévisions de croissance pour 2025 (0,9%) et 2026 (1,4%) en zone euro. «Le déclassement, il est là», constate Jacques Aschenbroich, le président du groupe de télécommunications Orange. Des initiatives perçues comme positives ont été présentées par la Commission européenne dans le cadre de son plan de bataille pour la compétitivité des pays de l'UE: baisse du coût de l'énergie, allègement du fardeau administratif des entreprises, soutien à la décarbonation de l'industrie. Mais le besoin est pressant de concrétiser ces efforts, estiment de nombreux intervenants à Aix-en-Provence. Concernant «les rapports Draghi et Letta (sur le marché unique), il ne suffit pas de faire une génuflexion, il faut les mettre en œuvre. Cela fait maintenant un an qu'ils ont été rendus et il ne se passe pas grand-chose», alerte l'économiste français Jean Pisani-Ferry. À titre d'exemple, Jacques-Philippe Gunther, associé au cabinet d'avocats Latham & Watkins, dénonce le contrôle complexe des fusions d'entreprises par Bruxelles, qui débouchent souvent sur des cessions d'actifs pouvant engendrer «une casse» industrielle. «Ironie de l'histoire, les actifs sont souvent achetés par des Américains ou des Chinois». L'OCDE estime, dans une étude, «indispensable de réduire la charge de la réglementation et de lever les obstacles sur le marché intérieur». Le ministre français de l'Industrie et de l'Énergie Marc Ferracci appelle, lui, à mettre en place une préférence européenne dans les aides et marchés publics. Garder l'épargne européenne Autre levier de croissance identifié, l'union de l'épargne et de l'investissement, peine à se mettre en place. Or elle permettrait de mobiliser en faveur des entreprises européennes l'épargne privée, une manne de plus de 35.000 milliards d'euros. «L'Europe n'arrivera pas à se moderniser si elle ne garde pas son épargne et si elle n'arrête pas d'en envoyer 400 milliards d'euros par an aux États-Unis», argumente l'économiste Patrick Artus. Publicité D'autant que les bouleversements géopolitiques fragilisent davantage les finances de pays européens qui, face à la guerre en Ukraine et la volonté d'aboutir rapidement à un accord commercial avec Washington, se sont engagés fin juin, au sein de l'Otan, à investir 5% de leur richesse nationale en faveur de la défense et de la sécurité en 2035. «Les journalistes, taquins, ont vu dans le sommet de l'Otan essentiellement la parade du président Trump. Moi, ce que j'ai vu, ce sont des pays européens qui, enfin, ont pris la mesure des menaces qui se sont constituées autour d'(eux) et qui ont décidé de prendre en main leur sécurité», soutient le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.