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Droits de douane: Trump évoque «probablement douze» lettres aux partenaires commerciaux envoyées lundi

Droits de douane: Trump évoque «probablement douze» lettres aux partenaires commerciaux envoyées lundi

Le Figaroa day ago
Le président américain Donald Trump a dit vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des États-Unis concernant l'application de droits de douane punitifs par Washington, dont «probablement douze» seront envoyées lundi.
«J'ai signé des lettres et elles seront envoyées lundi, probablement douze», a dit le président à la presse lors d'un échange à bord d'Air Force One. «C'est plus facile d'envoyer une lettre disant: 'écoutez, nous savons que nous avons un certain déficit, ou dans certains cas un excédent, mais pas beaucoup. Et voila ce que vous avez à payer pour faire des affaires aux États-Unis'», a-t-il expliqué. «Nous avons fait ça avec le Royaume-Uni et ça a été très bien pour les deux parties. Avec la Chine, on a fait ça, et je pense que c'est très bien pour les deux parties», a ajouté le président.
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Le locataire de la Maison Blanche avait fixé précédemment au 9 juillet la date butoir pour la conclusion d'un accord entre Washington et ses partenaires, sous peine de voir les taxes douanières de leurs exportations vers les États-Unis augmenter. Ces droits de douane pourraient varier d'un pays à l'autre, de la Chine à l'Union européenne, d'une fourchette de 10% à 20% à une fourchette, bien plus élevée, de 60% à 70%, selon M. Trump. Les pays en question commenceront selon lui à payer le 1er août.
Début avril, le président américain a provoqué une onde de choc en annonçant une hausse drastique des droits de douane à l'encontre du reste du monde: une surtaxe minimale de 10%, qui peut aller jusqu'à 50% pour les pays exportant plus vers les États-Unis qu'ils n'importent de produits américains. Le président a ensuite suspendu ces taxes douanières, laissant la voie à des négociations commerciales avec chacun des partenaires. Des responsables américains ont fait savoir qu'une série d'accords commerciaux pourraient être annoncés dans les prochains jours.
Pour l'heure, l'administration de Donald Trump n'a dévoilé que des accords avec le Royaume-Uni et le Vietnam, tandis que Washington et Pékin ont convenu de réduire temporairement leurs taxes réciproques.
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La décision est présentée comme « réciproque ». La Chine a annoncé, ce dimanche, qu'elle excluait les entreprises de l'Union européenne des grosses commandes publiques de matériel médical. La mesure concerne une grande variété de produits , des appareils et pièces de prothèse aux machines médicales en passant par les instruments chirurgicaux, les endoscopes ou les organes artificiels. « Pour les dispositifs médicaux (…) dont le budget d'achat dépasse 45 millions de yuans (5,3 millions d'euros) (…) la participation des entreprises de l'Union européenne (à l'exclusion des entreprises à capitaux européens implantées en Chine) devra être exclue », a indiqué le ministère chinois des Finances dans un communiqué. Autre restriction : dans les offres d'entreprises non-européennes, la part des produits importés de l'UE ne pourra excéder 50 % du montant total du contrat. Ces mesures entrent en vigueur dès dimanche, a souligné le ministère des Finances. Elles font suite à des annonces similaires contre les firmes chinoises annoncées le 20 juin par la Commission européenne. Bruxelles avait décidé d'exclure les entreprises chinoises des commandes publiques de matériels médicaux dépassant 5 millions d'euros. La Commission européenne disait avoir pris cette décision pour inciter la Chine à « mettre fin à sa discrimination envers les dispositifs médicaux fabriqués dans l'UE ». Dans un communiqué publié ce dimanche, un porte-parole d'un autre ministère chinois, celui du Commerce, a expliqué les motivations de Pékin pour imposer ces mesures de rétorsion. « La Chine a exprimé à plusieurs reprises, par le biais du dialogue bilatéral, sa volonté de résoudre de manière appropriée ces différends à travers des consultations, le dialogue et des arrangements bilatéraux dans le domaine des achats publics », a-t-il souligné. « Il est regrettable que, malgré la bonne volonté et la sincérité manifestées par la Chine, la partie européenne ait souhaité persister dans cette voie, en prenant des mesures restrictives et en érigeant de nouvelles barrières protectionnistes. La Chine se voit donc contrainte de prendre des mesures de restriction réciproques. » Des exceptions ont toutefois été annoncées par le ministère chinois des Finances. Les mesures de représailles « ne s'appliquent pas aux projets pour lesquels seuls des dispositifs médicaux importés de l'Union européenne peuvent répondre aux besoins d'achat », a-t-il indiqué. Les appels d'offres dont l'avis d'attribution ou le résultat ont déjà été rendus publics ne sont pas concernés par les restrictions, a-t-il par ailleurs souligné. La Chine et l'UE doivent tenir un sommet ce mois-ci à Pékin pour marquer le 50e anniversaire de l'établissement de leurs relations diplomatiques. Mais les conflits se sont multipliés depuis trois ans entre les deux parties dans différents secteurs économiques : automobiles électriques, industrie ferroviaire, éoliennes et panneaux solaires. L'UE a décidé de durcir le ton ces dernières années en se dotant d'un vaste arsenal législatif pour mieux défendre ses entreprises face à la concurrence déloyale. En avril 2024, la Commission avait ouvert une enquête sur les marchés publics chinois de dispositifs médicaux, une première dans le cadre d'un nouveau mécanisme dont l'UE s'est dotée en 2022 pour obtenir l'accès aux marchés publics étrangers. L'Union européenne estime que ses appels d'offres publics sont ouverts à 95 % à la concurrence du reste du monde, tandis que les entreprises européennes n'ont quasiment aucun accès aux marchés publics chinois.

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Pékin a annoncé dimanche exclure les entreprises de l'Union européenne des commandes publiques de dispositifs médicaux, en réponse à la décision de l'UE, en juin dernier de mettre en place des restrictions similaires. Le bras de fer continue. La Chine a annoncé dimanche, avec certaines exceptions, qu'elle allait exclure les entreprises de l'Union européenne des grosses commandes publiques de matériels médicaux, en représailles à des restrictions similaires prises contre les firmes chinoises dans l'UE. «La participation des entreprises de l'Union européenne (à l'exclusion des entreprises à capitaux européens implantées en Chine) devra être exclue» lorsque la commande dépasse 45 millions de yuans (5,3 millions d'euros), a indiqué dans un communiqué le ministère chinois des Finances. Autre restriction: il a également précisé que, dans les offres d'entreprises non-européennes, la part des produits importés de l'UE ne pouvait excéder 50% du montant total du contrat. Ces mesures entrent en vigueur dès dimanche, a souligné le ministère des Finances. Publicité Elles font suite à des mesures très similaires contre les firmes chinoises annoncées le 20 juin par la Commission européenne. Elle disait avoir pris cette décision en représailles aux restrictions touchant les firmes européennes sur le marché chinois. Dans un communiqué séparé, un autre ministère chinois, celui du Commerce, a expliqué dimanche les motivations de Pékin. «La Chine a exprimé à plusieurs reprises, par le biais du dialogue bilatéral, sa volonté de résoudre de manière appropriée ces différends à travers des consultations, le dialogue et des arrangements bilatéraux dans le domaine des achats publics», a-t-il souligné. «Il est regrettable que, malgré la bonne volonté et la sincérité manifestées par la Chine, la partie européenne a souhaité persister dans cette voie, en prenant des mesures restrictives et en érigeant de nouvelles barrières protectionnistes. La Chine se voit donc contrainte de prendre des mesures de restriction réciproques.» À lire aussi L'UE accuse la Chine de défavoriser les matériels médicaux européens sur ses marchés publics Les conflits se sont multipliés depuis trois ans entre Bruxelles et Pékin dans différents secteurs économiques: automobiles électriques, industrie ferroviaire, panneaux solaires et éoliennes. La Commission avait ouvert une enquête en avril 2024 sur les marchés publics chinois de dispositifs médicaux, une première dans le cadre d'un nouveau mécanisme dont l'UE s'est dotée en 2022 pour obtenir l'accès aux marchés publics étrangers. L'Union européenne estime que ses appels d'offre publics sont ouverts à 95% à la concurrence du reste du monde, tandis que les entreprises européennes n'ont quasiment aucun accès aux marchés publics chinois.

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Le Japon tente d'obtenir un accord avec les États-Unis avant l'entrée en vigueur des lourds droits de douane imposés par le président américain. Alors que les droits de douane punitifs brandis par Donald Trump doivent entrer en vigueur mercredi, le premier ministre japonais Shigeru Ishiba a affirmé dimanche qu'il ne «transigerait pas facilement» dans les négociations commerciales avec Washington, menées dans le but d'obtenir un accord. «C'est pour cela que cela prend du temps et que c'est difficile», a justifié Shigeru Ishiba à la télévision. Donald Trump avait révélé en avril, puis suspendu, les surtaxes les plus élevées contre des dizaines de pays, dont le Japon, laissant jusqu'au 9 juillet pour négocier. Il avait expliqué qu'il écrirait une lettre à Tokyo, exigeant de «payer 30%, 35% ou tout autre taux» qui serait choisi par son administration, qualifiant d'«injustes» les relations commerciales bilatérales. Le président américain veut notamment que le Japon importe plus d'automobiles et de riz en provenance des États-Unis. Publicité Dimanche, Shigeru Ishiba a répété qu'il estimait que son pays devait être traité différemment des autres, en ce qu'il est le premier investisseur étranger dans l'économie américaine. «Nous sommes un allié, mais nous devons dire ce que nous avons à dire. Nous sommes la nation qui investit le plus et qui crée le plus d'emplois (aux États-Unis) au monde. Nous sommes différents», a-t-il jugé. L'émissaire japonais pour le commerce, Ryosei Akazawa, s'est entretenu au téléphone jeudi et samedi avec le secrétaire au Commerce américain, Howard Lutnick, pour tenter d'avancer dans les discussions.

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