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«Pour sensibiliser, il n'y a rien de plus puissant qu'un témoignage de star» : quand les films et les célébrités brisent les clichés de la santé mentale

«Pour sensibiliser, il n'y a rien de plus puissant qu'un témoignage de star» : quand les films et les célébrités brisent les clichés de la santé mentale

Le Figaro5 days ago
DÉCRYPTAGE - Les troubles psychiques ne sont plus un tabou. Les films et séries s'emparent du sujet tandis que les célébrités témoignent et brisent les clichés. Analyse d'une déstigmatisation de salubrité publique.
«Une véritable ode à la psychothérapie.» Quatre ans après le succès phénoménal d'En thérapie, dont la saison 1 avait réuni près de 54 millions de spectateurs sur Arte.tv, la saison 2 de Bref (Disney+) semble faire l'effet d'un puissant anxiolytique sur toute une génération. En dépression post-rupture et crise existentielle, son héros, incarné par Kyan Khojandi, est un quadra sans emploi, rongé par des tocs (troubles obsessionnels compulsifs). Sa planche de salut : un psy alcoolique et provocateur (Alexandre Astier), qui le pousse à renouer un dialogue sincère avec ses proches et à sortir la tête de l'eau. Deux jours après sa mise en ligne en février, Bref 2 était la série «la plus visionnée de Disney+» , et «la mieux notée de tous les temps» sur AlloCiné. Un triomphe télévisuel, mais aussi thérapeutique : Bref s'est invité sur les divans, et ses thèmes comme l'anxiété, le rapport à l'autre ou la passivité pathologique ont été référencés comme «vus dans Bref » et évoqués en séance.
Mieux, tout comme En thérapie, la série a convaincu de nouveaux patients à aller voir un praticien. Car elle a aussi tapé juste sur une maladie «pourtant pas drôle du tout : la dépression», comme le souligne Christophe Debien, psychiatre au CHU de Lille (1). «Un film ou une série sur la dépression, c'est ennuyeux à mourir. On voit quelqu'un qui ne bouge pas, qui ne dit rien, qui n'est pas fun. Sauf que Khojandi a réussi à nous faire rire, en restant juste sur le sujet.» Bref est un remarquable exemple de déstigmatisation de troubles de santé mentale, plus que bienvenu en cette année de « grande cause nationale ». Il y a urgence : un Français sur quatre y sera confronté au moins une fois dans sa vie, et le retard de diagnostic, obstacle majeur d'accès aux soins, contribue à l'exclusion sociale des personnes vivant avec des troubles mentaux, selon un rapport de la Haute Autorité de santé datant de février.
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Les stars et les séries libèrent la parole
Depuis quelques années, les stars américaines font leur psy coming out, que ce soit Catherine Zeta-Jones, qui parle ouvertement de sa bipolarité, Selena Gomez, de sa dépression, Bradley Cooper et Brad Pitt, de leur sobriété heureuse, Lily Collins, de ses troubles du comportement alimentaire, ou Lady Gaga, de sa psychose et de son stress post-traumatique. Quand les stars mettent leurs maux en mots, la maladie revêt un visage familier que l'on peut mieux assumer. Et la France n'est plus en reste. Antoine de Caunes, Charlotte Gainsbourg et Valérie Lemercier évoquent pudiquement leurs périodes de dépression, Muriel Robin et Noémie Lvovsky, toutes deux en rétablissement, s'expriment sur leur addiction à l'alcool, Nicolas Demorand, bipolaire, s'avoue « malade mental » mais fonctionnel malgré tout, brisant ainsi les stéréotypes liés à ce trouble chronique. «Pour sensibiliser, il n'y a rien de plus puissant qu'un témoignage de star», constate Nathalie Pauwels, responsable du programme de prévention du suicide Papageno.
La représentation et l'inclusion font désormais bouger les lignes au travers des séries et du cinéma. D'autant que les studios et les plateformes semblent s'être donné le mot. De nos jours, il n'y a presque pas de séries sans thérapeute ou personnage atteint d'un trouble psychopathologique, en cours de traitement ou en grand besoin de l'être. Un exemple récent ? Le phénomène #BenzoQueen a inondé les réseaux sociaux de vidéos parodiques de Victoria Ratliff, le personnage de The White Lotus (joué par la charismatique Parker Posey). Une ultrariche qui enchaîne les cachets de Lorazepam – de la benzodiazépine, anxiolytique très addictif – et les cocktails comme remède à son ennui existentiel. Sous la caricature acide, le propos pointe une réalité alarmante : en 2024, 30,6 millions d'Américains et près de 9 millions de Français consommaient des «benzo» (dont le Lexomil) contre l'insomnie et l'anxiété, sur une durée trop longue, néfaste pour leur santé.
Le phénomène Adolescence
Avec pertinence, Adolescence (Netflix), série coup de poing sur le harcèlement scolaire, les dérives des réseaux sociaux et les féminicides, consacre un épisode entier à l'évaluation psy de Jamie, un collégien accusé du meurtre d'une camarade. Huis clos glaçant, ce long face-à-face avec une psychologue judiciaire est une première dans la représentation de cette mission-clé auprès des tribunaux. Depuis son succès, il est question de faire de cette série un outil pédagogique préventif au collège contre la violence et la misogynie en Grande-Bretagne et en France. Plus légère, Shrinking (Apple TV+) met en scène trois psys, dont Harrison Ford, vieux sage bourru atteint de la maladie de Parkinson, et Jason Segel (How I Met Your Mother), veuf en déni de deuil et père désemparé qui applique des méthodes peu orthodoxes avec ses patients. Enfin, la maladie psychique n'est pas en reste dans Vrais Voisins, faux amis (Apple TV+), dans laquelle Coop (Jon Hamm), un ex-financier devenu cambrioleur, est aussi le grand frère protecteur d'une musicienne bipolaire, qu'elle harcèle dès qu'elle arrête son traitement. La série met en lumière cette maladie encore méconnue qui touche jusqu'à 2,5 % de la population. Aujourd'hui encore, il faut entre deux et cinq ans pour obtenir la confirmation d'un diagnostic qui sauve des vies face à un taux de tentatives de suicide de près de 50 % chez ces patients. «Après des années de stigmatisation sur les écrans autant que dans la société, on assiste à une nette multiplication et amélioration de la qualité de la représentation des pathologies et de ceux et celles qui en sont atteints», observe le Dr Jean-Victor Blanc, psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, auteur de Pop & Psy. Comment la pop culture nous aide à comprendre les troubles psychiques (Éd. Plon, 2019) et cocréateur du Festival Pop & Psy (3).
Adolescence, la série coup de poing sur le harcèlement scolaire, les dérives des réseaux sociaux et les féminicides. Ici, la confrontation glaçante entre la psychologue judiciaire (Erin Doherty) et Jamie (Owen Cooper).
Courtesy of Ben Blackall/Netflix
La fin de la «psychophobie» ?
L'évolution de la représentation de la maladie mentale, amorcée par les séries, infuse désormais le cinéma. En 2024, Vice-versa 2 (Pixar), meilleur démarrage de l'histoire pour un film d'animation, a accueilli une nouvelle venue dans la famille des émotions de Riley, l'héroïne : l'anxiété, qui supplantait ses autres affects, dévorant sa psyché, comme c'est le cas de 49 % des ados en France et de 30 % des 13-14 ans, victimes de troubles anxieux généralisés. Depuis les crises d'angoisse d'Iron Man, même les superhéros Marvel peinent à dissimuler leurs failles intimes. Dans Thunderbolts*, récent opus de la saga, des mercenaires cabossés sont envoyés au casse-pipe, telle Florence Pugh, meurtrière au spleen sarcastique. Entre deux scènes d'action, on parle d'estime de soi, de deuils, de traumatismes, de troubles mentaux et dépressifs : une thérapie de groupe, option pop-corn en prime ! Cette inspirante galerie de portraits sonne-t-elle le glas de la «psychophobie» ? C'est tout ce qu'espèrent les praticiens, après des décennies de représentations caricaturales et souvent délétères de la maladie, des malades et des soignants. Un ver qui rongeait le fruit dès les prémices du 7e art. «L'histoire du cinéma se confond avec celle de la psychanalyse, née à peu près en même temps, rappelle Christophe Debien. Dans Maniac Chase, l'un des premiers films produits par Thomas Edison, en 1904, 'tout' y est : un personnage habillé en Napoléon (parce qu'il se prend pour lui), un hôpital psychiatrique qui ressemble à une prison, des infirmiers qui le brutalisent…»
Une stigmatisation des malades à l'écran
Le plus souvent, dans les films hollywoodiens, les personnes atteintes de troubles mentaux étaient des criminels. Le plus iconique ? Norman Bates (Anthony Perkins) dans Psychose, d'Hitchcock, le film matrice de tous les slasher movies (films d'horreur sanglants). Fascinants éléments de narration dramatique, souvent ressorts de suspense, la plupart des pathologies psys sont ainsi entrées dans notre inconscient collectif, «entre romantisation de destins tragiques et stigmatisation, assure le Dr Blanc. Une stigmatisation qui était encore très importante avant le Covid, dans la société comme dans les médias.» Un obstacle au diagnostic et au traitement, qui inquiète toujours les soignants. «Beaucoup de noms de pathologies sont utilisés de manière impropre, et en général péjorative, comme bipolaire, schizophrène, autiste, psychose… La personne à qui est délivré un diagnostic peut prendre ces abus de langage pour argent comptant, se sentir insultée», déplore le psychiatre.
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Les responsables ? La société, évidemment, mais également le monde du spectacle dans son ensemble. Tous ceux qui ont trop souvent donné une fausse représentation des malades et des soignants. Ce qui a donné des personnages caricaturaux de tueurs psychopathes atteints de trouble dissociatif de la personnalité, et non pas de schizophrénie, dans Psychose ou dans Split, de M. Night Shyamalan. Le psychiatre cannibale culte, Hannibal Lecter, dans Le Silence des agneaux, a aussi marqué les esprits. Et mention spéciale pour l'internement abusif, l'utilisation punitive de sismothérapie et les abus de pouvoir du personnel subis par Jack Nicholson dans Vol au-dessus d'un nid de coucou. Toutes les infirmières ne ressemblent pas à la tyrannique Ratched (jouée par Louise Fletcher), mais cinquante ans après la sortie du film de Milos Forman, la simple évocation d'«hôpital psychiatrique» donne encore des sueurs froides…
The White Lotus, saison 3 : le couple Ratliff, Timothy (Jason Isaacs) et Victoria (Parker Posey), dépendante aux anxiolytiques.
Stefano Delia/HBO
Vers une meilleure représentation
«Heureusement, une évolution est en cours depuis le début des années 2000 au cinéma, observe Marie-Dorée Delachair-Dubreuil, psychothérapeute franco-américaine. Si les personnages sont en dépression, en burn-out, en prise avec un trauma ou un trouble anxieux, cela ne définit plus toute leur identité. On ne se limite plus à l'image du 'fou dangereux' ou du génie torturé.» Exemple ? On sait désormais que tous les autistes ne sont pas comme Dustin Hoffman dans Rain Man (1988). Aujourd'hui, les films et les séries s'attachent à plus de nuances et de justesse. Ainsi, le héros d'Atypical (Netflix) est d'abord décrit comme un adolescent qui s'avère aussi être autiste. Avec des problématiques liées à son âge autant qu'à la maladie. Reste que certains stéréotypes auront toujours la vie dure pour la bonne cause de l'entertainment. Le TDI (trouble dissociatif de l'identité) reste un formidable twist scénaristique, comme dans Fight Club. Les tueurs en série échappés de l'asile (Halloween) sont des gages de frissons dont Hollywood et les films de genre ne peuvent faire l'économie.
«Pour autant, si certaines réalisations entretiennent encore la confusion entre maladie mentale et dangerosité, ou idéalisent la souffrance comme moteur de génie, le mouvement est lancé, se réjouit Marie-Dorée Delachair-Dubreuil. Cette tendance est portée par des artistes qui exercent des métiers exigeants émotionnellement. Ces personnalités sensibles sont en quête de reconnaissance ou de réparation après un trauma. Si leurs blessures n'empêchent pas la création, elles en sont également souvent la source. C'est le revers de la médaille, l'industrie hollywoodienne reste un terreau fertile pour développer des troubles.» Dans ce contexte, les nouvelles représentations de la maladie mentale relèvent d'une démarche thérapeutique. Les expériences personnelles racontées par ceux qui les vivent ou les ont vécues offrent un storytelling beaucoup plus juste. Dans la série Euphoria, Sam Levinson parle de sa jeunesse de toxico. Dans son premier film de réalisateur, A Star Is Born, Bradley Cooper, ex-cocaïnomane dans la vie, joue une star de country alcoolique. Dans le glaçant Mon petit renne, succès sur Netflix en 2024, Richard Gadd a exploré comment l'agression sexuelle et le harcèlement dont il avait été victime, qu'il a rejoué dans la série, a impacté sa santé mentale et l'a incité à libérer la parole.
Psycho positive
Les séries parviennent à faire bouger les lignes. L'un des premiers héros à avoir marqué un tournant ? Un certain parrain de la mafia du New Jersey, Tony Soprano, célèbre pour avoir poussé la porte du cabinet de la docteure Jennifer Melfi un soir de janvier 1999. Terrifié par des crises de panique, ce premier grand antihéros du petit écran allait se lancer, et nous avec lui, six ans et demi durant, «dans la première psychothérapie réaliste de l'histoire de la télévision», de l'avis de Christophe Debien. «Les Soprano offrent une représentation exacte de la relation psychiatre-patient, avec ses hésitations, ses accélérations, ses reculs. Les séries ont cette supériorité-là par rapport au cinéma : on se rend compte que la psychiatrie prend du temps. Celui de l'évolution du psychisme humain. On ne peut pas changer du jour au lendemain», conclut-il. Série multirécompensée, Les Soprano, de David Chase, auront donné le la d'une nouvelle ère où le petit écran est devenu un fantastique moyen de sensibilisation aux traitements. «L'essor du sujet de la santé mentale a accompagné celui des séries sur les plateformes : on a le temps de montrer qu'une personne malade ne peut pas être résumée à son trouble. On peut aller mieux, rechuter et vivre sa vie malgré tout. Dans un film, amener cette subtilité en moins de trois heures est plus complexe», analyse Jean-Victor Blanc.
Bref 2 : Marla (Bérengère Krief) avec le héros dépressif de la série (Kyan Khojandi).
Service Presse
C'est ainsi que l'agent de la CIA Carrie Mathison, de Homeland (Canal+), est devenue en huit saisons l'icône de la normalisation de la bipolarité : tantôt en phase maniaque, traitée en sismothérapie, parfois down, mais aussi femme amoureuse et espionne pugnace. Elle ne sera plus jamais la seule dans son cas. De l'avis des thérapeutes, en 2025, la question de l'inclusivité des malades mentaux à l'écran n'est plus un problème, mais elle le reste au sein de la société. Le Dr Blanc attend cependant le «Jurassic Park de la psychiatrie», le film ou la série qui inspirera des vocations, comme le film de Spielberg avait donné naissance à toute une nouvelle génération de paléontologues. «La fiction audiovisuelle a ce pouvoir rare de révéler des choses invisibles. Un film, une série, une scène bien écrite peuvent ouvrir une brèche. Faire écho à une expérience vécue. Mettre des mots là où il n'y en avait pas. Ce n'est pas une thérapie, bien sûr, mais c'est parfois le début d'un chemin», souligne Marie-Dorée Delachair-Dubreuil.
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(1) Cofondateur de la chaîne YouTube «PsyLab» et auteur de Nos héros sont malades, aux Éditions HumensSciences, 2020. (2) papageno-suicide.com (3) popetpsy.fr
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