
En Tunisie, des migrants chassés, leurs défenseurs poursuivis
Nana Tchana Apoline fait partie des quelque 20 000 migrants piégés dans des champs d'oliviers au nord de la ville de Sfax. Depuis 2023, des hommes, des femmes et des enfants, originaires de Côte d'Ivoire, de Guinée, du Burkina Faso ou encore du Mali, ont convergé vers cette région côtière, à moins de 300 kilomètres au sud de Tunis. Le site est devenu, pour moins de 1 500 dinars (442,61 euros) par personne, une rampe de lancement d'embarcations vers l'île italienne de Lampedusa, distante de moins de 200 kilomètres des côtes.
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26 minutes ago
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Deux touristes tuées par un éléphant lors d'un safari dans un parc national zambien
Un safari qui vire au drame. Une touriste néo-zélandaise et une Britannique ont été tuées par un éléphant jeudi 3 juillet alors qu'elles effectuaient un safari à pied dans le parc national de South Luangwa, en Zambie, rapporte Associated Press . Robertson Mweemba, le commissaire de police de la province de l'Est, a déclaré qu'Easton Janet Taylor, une Britannique de 68 ans, et Alison Jean Taylor, une Néo-Zélandaise de 67 ans, ont été attaquées par une éléphante qui était avec son petit. Les guides du safari qui accompagnaient le groupe ont tenté d'empêcher l'éléphante de charger les femmes en tirant sur elle, indique la police. L'éléphant a été touché et blessé par les coups de feu, mais cela a été insuffisant pour empêcher l'attaque. Les deux femmes sont mortes sur place, ont précisé les autorités. L'incident s'est produit dans le parc national de South Luangwa, dans l'est de la Zambie, à environ 600 km de la capitale, Lusaka. Les éléphants femelles sont très protectrices envers leurs petits et peuvent se montrer très agressives si elles se sentent menacées. Ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se produit dans ce pays anglophone du sud de l'Afrique. L'année dernière, deux touristes américaines ont été tuées lors de rencontres distinctes avec des éléphants dans différentes régions de Zambie, rappelle Associated Press. Il s'agissait là encore de deux femmes âgées, qui avaient été attaquées alors qu'elles se trouvaient à bord d'un véhicule de safari.

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- LeMonde
Mégabarrage sur le Nil : l'Egypte dénonce des actions « unilatérales » de l'Ethiopie
L'Egypte a accusé jeudi 3 juillet l'Ethiopie d'actions « unilatérales » après l'annonce par le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed que le mégabarrrage hydroélectrique sur le Nil était « désormais achevé ». Lancé en 2011, le Grand barrage de la Renaissance - le plus grand projet hydroélectrique d'Afrique - sera officiellement inauguré en septembre. L'Ethiopie considère ce barrage de quatre milliards de dollars (3,4 milliards d'euros) comme essentiel à ses objectifs de développement et d'électrification, mais l'Egypte et le Soudan, situés en aval, craignent qu'il n'affecte leurs ressources en eau. « L'Egypte rejette catégoriquement toute tentative de parvenir au développement de l'Ethiopie au détriment des droits des pays en aval », a déclaré jeudi le ministre égyptien des ressources hydriques, Hani Sewilam, lors d'une rencontre avec des diplomates. « Une opportunité commune » Le Caire a plusieurs fois accusé l'Ethiopie de violer le droit international et d'ignorer des années de discussions visant à garantir un accord sur la façon dont le barrage devrait être rempli et exploité. « A nos voisins en aval, l'Egypte et le Soudan, notre message est clair : le barrage de la Renaissance ne constitue pas une menace, mais une opportunité commune », a précisé le premier ministre éthiopien. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi et le dirigeant de facto du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhane, se sont rencontrés début juillet et ont affirmé leur opposition à « toute mesure unilatérale » sur le Nil. Cesser les opérations de remplissage L'Egypte dépend du Nil pour 97 % de ses besoins en eau douce, notamment pour l'agriculture, et craint qu'une exploitation incontrôlée du barrage ne réduise drastiquement sa part du fleuve. Le Caire et Khartoum ont demandé à l'Ethiopie de cesser ses opérations de remplissage en attendant que soit conclu un accord tripartite sur le sujet et sur les modalités de fonctionnement du barrage.

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La Cour suprême américaine a validé jeudi 3 juillet l'expulsion de huit migrants irréguliers vers le Soudan du Sud, dix jours après avoir autorisé les expulsions de sans-papiers vers des pays tiers. Deux Birmans, deux Cubains, un Vietnamien, un Laotien, un Mexicain et un Sud-Soudanais, avaient été expulsés en mai des Etats-Unis. Mais ils étaient jusque-là retenus sur une base militaire américaine à Djibouti, après qu'un juge avait suspendu ce type d'expulsions au motif qu'il n'était pas donné aux migrants une « opportunité significative » de les contester. Il y a dix jours, la plus haute juridiction des Etats-Unis, à majorité conservatrice, s'était prononcée en faveur des expulsions de migrants vers des pays tiers. Jeudi, elle a considéré que sa décision s'appliquait également à la suspension décidée par le premier juge en charge du dossier, contre les arguments de ce dernier. Les juges progressistes de la Cour suprême, Sonia Sotomayor et Ketanji Brown Jackson, ont fait part de leur désaccord. « Ce que le gouvernement veut faire, c'est envoyer » les huit ressortissants étrangers « qu'il a illégalement renvoyés des Etats-Unis, depuis Djibouti vers le Soudan du Sud, où ils seront remis aux autorités locales sans se soucier du risque de torture ou de mort », a estimé Sonia Sotomayor. Les autorités américaines affirment que ces huit hommes ont été condamnés pour des crimes violents et qu'elles n'ont pas obtenu l'accord de leurs pays respectifs pour les accueillir. Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration illégale en priorité absolue de son second mandat et promis d'expulser des millions de migrants en situation irrégulière. Il défend le recours à des pays tiers face au refus de certains pays d'origine des migrants de les accepter.