La future Alpine A390 aura-t-elle droit à une déclinaison cabriolet ?
C'est cette dernière qui nous intéresse, car selon le journal Les Echos , une version cabriolet avec un toit amovible serait en gestation. Une déclinaison qui ne figurait pourtant pas au programme initial sur les sept projets prévus d'ici 2030, dont l'A290 et l'A390. Cette nouvelle auto aurait pour but de faciliter la rentabilisation de la plateforme APP (Alpine Performance Platform).
Pour le moment, les éléments manquent concernant cette prochaine A310. Elle fera bien sûr écho à la version à deux portes et quatre places apparue dans les 70. Ce coupé électrique pourrait tout à fait proposer une version à toit amovible, à l'image d'une certaine Renault Wind ou d'une Ferrari Superamerica.
Seulement, les ingénieurs n'auront certainement pas le dernier mot. C'est avant tout le coup qui dictera la faisabilité d'un tel projet. Une solution moins coûteuse consisterait à utiliser une toile souple repliable comme une DS 3 Cabrio, une option moins en accord avec l'image de la marque.
D'ici 2028, l'imaginaire a de quoi faire allusion à de multiples solutions, en espérant qu'une Alpine A310 découvrable voit le jour.
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Prime Video diffuse désormais les chaînes et contenus de France Télévisions
Les deux acteurs évoquent « un accord historique de distribution ». Prime Video, le service de streaming du géant américain Amazon, diffuse depuis jeudi 3 juillet les chaînes du groupe public France Télévisions et les contenus de sa plateforme selon un partenariat surprise devant permettre au groupe public de toucher un public plus large et rajeuni. D'après un communiqué commun des deux groupes, les abonnés Prime Video en France peuvent ainsi accéder sans coût supplémentaire aux directs des chaînes et à « près de 20 000 contenus », selon cet accord qui intervient quinze jours après l'annonce par le groupe audiovisuel français TF1 et Netflix d'un partenariat similaire à partir de 2026. Concrètement, la page d'accueil de Prime Video en France propose un espace particulier aux contenus accessibles à ses abonnés sans changer d'interface. La PDG de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, se félicite qu' « avec ce mode de distribution inédit, notre groupe franchit une étape historique pour renforcer la visibilité de son offre de service public ». Cela doit « permettre à tous les publics de retrouver et découvrir la richesse unique de sur de nouveaux environnements », insiste-t-elle dans le communiqué, alors que le numérique est devenu la priorité du groupe audiovisuel. Les Français de 15-24 ans sont les plus gros consommateurs de contenus vidéo : ils déclarent en regarder cinq heures vingt et une minutes chaque jour mais principalement sur les réseaux sociaux (deux heures), devant la télé gratuite en direct (deux heures) et les vidéos à la demande par abonnement (une heure), selon une étude en 2025 du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom. De son côté, Christophe Deguine, directeur général de Prime Video en France, explique être « constamment à la recherche de nouveaux moyens d'élargir l'offre de contenus de qualité proposée à nos clients et de confirmer Prime Video comme la destination numéro un du divertissement ». Le montant et la durée de l'accord ne sont pas précisés. 1,4 million d'utilisateurs de Prime Video en 2023 s'affiche comme la première plateforme de streaming gratuit en France, avec 42,9 millions de visiteurs uniques mensuels en juin, un nouveau record. La plateforme propose les directs des chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et Franceinfo, les programmes en preview et en replay comme la série quotidienne Un si grand soleil et bientôt les divertissements « Intervilles » ou « Drag Race France All Stars », ainsi que des contenus exclusifs. Amazon, géant du commerce en ligne, a lancé en France son service de vidéo à la demande en 2016. L'abonnement à Amazon Prime, qui permet des livraisons gratuites et accélérées ainsi que l'accès à des films et séries en streaming, s'élève à 6,99 euros par mois ou 69,90 euros par an. Selon la dernière édition du Guide des chaînes et des services de vidéo à la demande, publiée par les acteurs du secteur, quelque 4,6 millions de Français ont utilisé quotidiennement Netflix et 1,4 million Prime Video au quatrième trimestre 2023. Netflix, pour sa part, diffusera les chaînes du groupe TF1 et les contenus de TF1+ à partir de l'été 2026. Ce partenariat constitue une première mondiale, le géant du streaming n'ayant jusqu'alors jamais ouvert sa plateforme à un autre opérateur. Outre son propre catalogue, Prime Video propose déjà, moyennant des abonnements supplémentaires, l'accès à d'autres plateformes comme Max, Paramount+, Ciné+ OCS, Universal+ et MGM+, aux côtés de 43 chaînes additionnelles.
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Suisse: l'inflation se redresse en juin à 0,1% sur un an
L'inflation en Suisse s'est légèrement redressée en juin, repassant en terrain positif à +0,1% sur un an, a annoncé l'office fédéral de la statistique (OFS) jeudi, apaisant les craintes de pressions déflationnistes dans le pays alpin. Ce retour en terrain positif s'explique par une hausse des prix des produits fabriqués en Suisse, en progression de 0,7% par rapport à la même période un an plus tôt, ce qui a permis de compenser le recul des prix des produits importés. Ils ont chuté de 1,9% sous l'effet du repli des prix des produits pétroliers, en baisse de 9,8%. Par rapport au mois de mai, les prix ont augmenté de 0,2%, l'indice des prix à la consommation remontant à 107,8 points en raison d'une augmentation des prix des forfaits de voyages internationaux, de l'hôtellerie ainsi que de différentes sortes de légumes, a détaillé l'OFS dans un communiqué. La Suisse n'avait pas échappé à la vague d'inflation dans le sillage de l'invasion de l'Ukraine. Mais cette vague d'inflation n'avait pas pris les mêmes proportions que dans la zone euro et avait été rapidement maîtrisée. L'inflation en Suisse repassée sous la barre de 2% en juin 2023, puis de 1% en septembre, les économistes finissant même par s'inquiéter de son reflux trop rapide. En mai, elle était tombée en terrain négatif, à -0,1%. «L'inflation remonte, mais va rester très faible cette année», a réagi Adrian Prettejohn, économiste chez Capital Economics, dans un commentaire de marché, suite à la pulication des relevés pour le mois de juin. Il s'attend à ce que l'inflation se maintienne «aux alentours de zéro, ou juste en dessous, pour le reste de l'année», ce qui pourrait pousser la banque centrale à renouer avec un taux d'intérêt négatif, peut-être dès la réunion trimestrielle «de septembre», selon lui. Publicité La faiblesse de l'inflation fait craindre que la Banque nationale suisse (BNS) ne revienne à un taux d'intérêt négatif, comme cela avait été le cas entre 2015 et 2022. Mi-juin, la BNS a toutefois préféré ramener son taux directeur à 0%, se disant consciente des «effets secondaires non souhaités» d'un taux d'intérêt négatif. Les sept années de taux négatif entre 2015 et 2022 ont laissé un souvenir amer aux gros épargnants, puisque les banques, pour protéger leurs marges, l'avaient répercuté sur les gros dépôts, ce qui revient en pratique à ponctionner des frais plutôt que de rémunérer l'épargne. Le taux négatif a également un effet défavorable pour les caisses de retraite et peut aussi accentuer les risques de surchauffe du marché immobilier.
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Hoffmann Green Cement peut dire merci à Portzamparc
Sans la note d'analyse de Portzamparc, Hoffmann Green Cement n'aurait peut-être pas vécu la meilleure séance boursière de son histoire, jeudi. En milieu de matinée, le titre du fabricant vendéen de ciment dit « zéro clinker » (sans l'étape de la calcination à haute température) s'envole de près de 22 %. A 5,3 euros, le cours reste toutefois à mille lieues du plus-haut historique touché à 38 euros, en janvier 2021. « Hoffmann Green Cement annonce un très bon niveau d'activité au premier semestre, confirmant son discours du début de printemps, et ambitionne de maintenir le rythme sur le second semestre, ce qui devrait selon nous conduire le groupe à commercialiser 40 à 45 kilotonnes sur l'exercice », écrit Arnaud Despre, analyste sectoriel chez Portzamparc, qui salue la diversification de la clientèle et des marchés (bâtiments industriels et logistiques, fondations d'éoliennes, parcs photovoltaïques, traitement des déchets, etc.) et le bon taux de satisfaction des prospects. Il en tire la conclusion qui s'impose en relevant son opinion de « renforcer » à « acheter » et son objectif de cours de 7,5 à 11,1 euros. En revanche, l'analyste avoue manquer de visibilité à court terme sur la marge brute : « le taux restera difficile à lire sur ce semestre, le groupe a opéré sur un prix moyen stable d'environ 168 euros la tonne, tandis que les phases de test/R&D brouillent toujours la rentabilité. » Il vise un excédent brut d'exploitation (Ebitda) 2025 en perte de 0,3 million d'euros, contre - 0,8 million anticipé jusqu'alors, avant un sacré bond en avant à 3 millions en 2026 puis à 7,1 millions en 2027 grâce à la montée en puissance des volumes.
