
Main verte: des courgettes en grande quantité grâce à une technique très simple
Virginie Flament Publié aujourd'hui à 20h46
Prévoyez un espacement suffisant: les courgettes sont des plantes expansives.
Getty Images
Cultiver des courgettes est à la portée de tous, même des jardiniers novices. Pourtant, il arrive que la récolte ne soit pas aussi abondante que prévu. Pour stimuler la production, quelques gestes simples peuvent suffire.
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24 Heures
10 hours ago
- 24 Heures
Le Val de Loire à vélo, un voyage entre châteaux et nature
La région, riche en histoire et en nature, offre une escapade idéale à vélo. Châteaux et paysages magnifiques jalonnent les itinéraires cyclables. Publié aujourd'hui à 11h57 Le château de Chenonceau et son pont à galeries traversent le Cher. DR En bref: Le Val de Loire est une région riche en histoire, où gastronomie et nature se rencontrent. Située au cœur de la France, le long de la Loire, le plus long fleuve du pays, cette région s'étend des villes d'Orléans à Angers, en passant par Tours. Elle se distingue par sa concentration de châteaux et de paysages bucoliques. Depuis l'an 2000, le tronçon entre Sully-sur-Loire (Loiret) et Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire) est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Parmi les trésors architecturaux du Val de Loire, les châteaux emblématiques tels que Chambord, Chenonceau, Villandry et Amboise témoignent de l'époque de la Renaissance, période durant laquelle la région était un lieu de prédilection pour la royauté française. Les vallées fertiles, les vastes forêts, les vignobles de renommée mondiale et les jardins enchanteurs offrent un cadre idyllique pour s'adonner à diverses activités de plein air et profiter pleinement des panoramas. Le Val de Loire à vélo S'il y a bien une activité idéale pour découvrir la région, c'est le vélo . Avec ses 5200 kilomètres de pistes cyclables, le plus difficile sera de choisir son itinéraire. À votre rythme, en suivant les cours d'eau, les différents paysages défileront, en passant par des villages pittoresques, des champs verdoyants, des sites historiques et bien sûr des châteaux. Conçues pour être accessibles à la plupart des cyclistes, y compris aux familles, les véloroutes sont bien balisées et sécurisées. Inutile d'être un sportif d'élite pour apprécier les joies du deux-roues, surtout si vous optez pour un vélo électrique . La véloroute Cœur de France à vélo est un tracé récent qui s'étend de Tours à Montluçon. Il s'allonge d'année en année, et atteindra plus de 300 kilomètres d'ici à 2027. Si vous n'avez pas envie de vous lancer dans un périple en solo, un tour guidé à vélo électrique est une bonne alternative. Par exemple, partez du village de Thésée et longez le Cher avec ses maisons éclusières typiques. Vous serez complètement immergé dans la nature sur une vingtaine de kilomètres, entre champs et forêts, tout en traversant des villages tels que Montrichard et Chisseaux, jusqu'au château de Chenonceau. En chemin, ne manquez pas quelques arrêts qui valent le détour: le site gallo-romain de Tasciaca, le château du Gué-Péan, la cave champignonnière des Roches, ainsi que le site troglodyte et ancienne ferme la Magnanerie. Vous aurez également l'occasion de déguster des vins dans certaines caves viticoles, comme le Domaine Sauvète, le Domaine Mérieau, et les Caves Monmousseau. Le château de Chenonceau par les airs Quoi de plus féerique que de s'élever dans le ciel au coucher de soleil dans une montgolfière? C'est l'une des manières les plus poétiques qui soient d'admirer la région depuis les airs en toute quiétude. À perte de vue défilent champs, vignes, forêts et châteaux, avec les jardins à la française qui se détachent géométriquement. Parmi les vols proposés, l'un met en lumière le château de Chenonceau, surnommé le «Château des dames», construit au XVIe siècle sur le Cher. Il doit sa renommée en grande partie à l'influence des femmes telles Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, qui y ont laissé leur empreinte architecturale et paysagère. Diane a fait construire un pont et aménager des jardins, tandis que Catherine a ajouté une galerie au-dessus du pont, conférant au château son style mêlant gothique tardif et Renaissance. Une escapade en montgolfière permet d'admirer les champs, vignes, forêts et châteaux de la région. DR Découverte par les papilles Parmi les nombreuses spécialités de la région, un fromage occupe une place de choix. Le Sainte-Maure de Touraine se distingue par sa forme de bûchette, sa croûte naturelle cendrée, et surtout la paille en seigle qui le traverse. Cette caractéristique permet non seulement de prévenir la casse lors de sa fabrication, mais aussi d'attester son AOP, sur laquelle figure le nom du producteur. Un autre fromage emblématique est le Selles-sur-cher, également élaboré à partir de lait cru de chèvre et à la croûte cendrée. Les rillettes de Tours, une préparation à base de viande de porc lentement cuite, bénéficient d'une IGP. On les étale généreusement sur un bon pain avant de déguster. Et pourquoi ne pas les accompagner d'un vin de la région, comme le Touraine Chenonceau? Cette appellation propose un vin blanc dont le cépage, le sauvignon blanc, est reconnu pour sa vivacité et son caractère aromatique. Parmi les délices sucrées, il ne faut surtout pas oublier la célèbre tarte Tatin. Selon la légende, les sœurs Tatin, hôtelières en Sologne, auraient accidentellement oublié de mettre la pâte dans le plat et l'auraient renversé après cuisson, créant ainsi ce dessert iconique. À déguster impérativement! À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Infos pratiques Y aller Le trajet entre Lausanne et Tours prend environ sept heures en voiture et environ six heures en train via la gare de Paris Montparnasse. Se loger Pour profiter du charme de la région, de nombreux logements comme des gîtes ou les chambres d'hôte sont une bonne option; si vous vous déplacez à vélo, le site regroupe une sélection. Pour des alternatives de charme, la plateforme Airbnb propose des lieux tels que le Château Bizard, le Clos de la Saugeure ou encore de Domaine de La Chambaudière. À faire Pour découvrir la région autrement et au plus près de ses habitants, diverses activités (atelier de confection de tarte Tatin, atelier de peinture, des activités culturelles, bien-être ou sportives) sont proposées depuis ce printemps par la plateforme Airbnb. Davantage d'escapades à vélo Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Bruna Lacerda est journaliste responsable de la rubrique mode au sein du pôle Vibrations, où elle aborde des sujets liés aux tendances et à la société. Diplômée en Design Mode à la HEAD de Genève, elle est également styliste pour des shootings mode, joaillerie et horlogerie. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
3 days ago
- 24 Heures
France: Un superyacht en feu dans le port de Saint-Tropez
Accueil | Monde | Faits divers | Les flammes ont ravagé jeudi soir le Sea Lady II, superyacht de 41 mètres prisé par la jetset. L'accident est d'origine électrique. Publié aujourd'hui à 00h40 Mis à jour il y a 1 minute Un super yacht de 41 mètres en feu dans le port de Saint-Tropez, France, photographié le soir du 10 juillet 2025 par le SDIS 83 Var. AFP Un yacht de luxe de 41 mètres a pris feu jeudi soir dans le port de Saint-Tropez (Var) et continuait de brûler après minuit, a-t-on appris auprès des pompiers qui ont mis en place un barrage antipollution. «Tout le monde a évacué le bateau», a indiqué à l'AFP le commandement régional de la gendarmerie. Selon les pompiers, deux hommes de 24 et 30 ans ont «inhalé des fumées «et ont été pris en charge par les secours sur place. Le feu, d'origine accidentelle selon les gendarmes, s'est déclaré peu après 20h15 sur le superyacht Sea Lady II, amarré dans le vieux port de cette station huppée de la Côte d'Azur, très prisée par la jet-set internationale. Peu après minuit, le feu n'était «toujours pas éteint» et avait gagné «les trois ponts supérieurs» du bateau, a déclaré à l'AFP un porte-parole des pompiers du Var. «Tous les bateaux à proximité ont été enlevés pour éviter tout risque de propagation» et un barrage anti-pollution a été mis en place autour du yacht, ont ajouté les pompiers. Accident Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, l'incendie dégageait d'épaisses fumées noires dans le ciel de Saint-Tropez, où de nombreux badauds filmaient la scène dans la soirée le long du quai Meiffret qui jouxte la capitainerie du port. Une trentaine de sapeurs-pompiers assistés de quatre engins sont mobilisés pour lutter contre l'incendie, assistés de la gendarmerie et de sauveteurs en mer de la SNSM. Selon la gendarmerie, l'incendie est d'origine «accidentelle» et a «vraisemblablement été causé par un problème électrique». Le Sea Lady II est un superyacht de 41,20 mètres battant pavillon maltais. Construit en 1986 et rénové en 2024, il est proposé à la location 80'000 euros la semaine hors frais en haute saison. Outre ses huit membres d'équipage, il peut accueillir jusqu'à dix passagers avec ses cinq cabines, toutes équipées d'une salle de bains privée, selon le site de location de yachts Charterindex. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
3 days ago
- 24 Heures
Pourquoi la guerre commerciale menace l'influence mondiale des États-Unis
Selon Ralph Ossa, ancien économiste en chef de l'OMC, la guerre commerciale affaiblira l'influence américaine tandis que d'autres nations chercheront des alternatives au dollar. Publié aujourd'hui à 10h30 «D'autres pays vont chercher des alternatives, non seulement en termes de sécurité, mais aussi dans le domaine financier», explique l'économiste Ralph Ossa. KEYSTONE Les droits de douane que Donald Trump impose actuellement à divers pays – du Japon à la Birmanie en passant par l'Afrique du Sud – l'aident à financer son coûteux «Big Beautiful Bill». Face à cette situation, on observe peu de résistance. La bourse progresse, les entreprises créent des emplois, l'inflation reste stable et même le dollar évolue dans la direction souhaitée par le président américain. Le projet de Donald Trump visant à perturber le commerce mondial et à en maximiser les bénéfices pour les États-Unis a-t-il été couronné de succès? Ralph Ossa est particulièrement bien placé pour répondre à cette question. Ancien économiste en chef de l' Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, il a récemment retrouvé son poste de professeur d'économie à l'Université de Zurich. Monsieur Ossa, Donald Trump a-t-il déjà gagné? Non, je ne le pense pas. Les recettes issues des droits de douane ne suffiront pas à compenser le déficit supplémentaire que le «One Big Beautiful Bill» créera dans le budget américain. En conséquence, le déficit commercial des États-Unis risque d'augmenter – ce qui contredit l'un des objectifs principaux du président américain. Mais Donald Trump a démenti tous ceux qui prévoyaient une forte inflation. Les conséquences de ses droits de douane devraient s'intensifier pendant le second semestre. Pour l'instant, les consommateurs ne perçoivent pas vraiment ces effets, car beaucoup d'entreprises ont eu la prévoyance de constituer des stocks de produits importés avant l'annonce des tarifs douaniers. Quand ces réserves seront épuisées, les prix augmenteront inévitablement. Cela signifie que les cadeaux de Noël coûteront cher cette année? Sauf si le président américain change à nouveau d'avis, comme après le «Liberation Day», quand on craignait que le prix des iPhone double soudainement de 1000 à 2000 dollars, et que Donald Trump a rapidement exempté les produits électroniques. Le président américain a également annoncé cette semaine de nouveaux droits de douane sur des produits. Va-t-il les mettre en application? Un droit de douane de 200% sur les produits pharmaceutiques semble irréaliste sur le long terme. Le coût déjà élevé des médicaments constitue un problème majeur aux États-Unis. En revanche, imposer durablement des droits de douane sur le cuivre – comme c'est le cas pour l'acier – paraît plus envisageable, car les enjeux de sécurité y jouent un rôle plus significatif. Néanmoins, un taux de 50% restera difficile à mettre en œuvre. Donald Trump a toujours affirmé que les taxes douanières étaient payées par les pays étrangers. Les économistes ont contesté cette vision en soutenant que ce sont les Américains qui en supportent le coût. Alors, qui a raison? Une partie des droits de douane est effectivement payée par les pays étrangers, notamment par les exportateurs chinois qui réduisent leurs prix pour les produits destinés aux États-Unis. Cependant, les intermédiaires et consommateurs américains supportent également une partie de cette charge – les ménages modestes étant proportionnellement plus affectés que les foyers aisés. Ce mécanisme accentue la redistribution des richesses du bas vers le haut de l'échelle sociale, tendance déjà présente dans le «Big Beautiful Bill» de Donald Trump. Est-ce que les droits de douane provoquent aussi une redistribution des richesses du reste du monde vers les États-Unis? Oui, en économie, on parle de la théorie des droits de douane optimaux. Cette théorie explique qu'une grande économie peut effectivement bénéficier de l'imposition unilatérale de droits de douane sur les importations. Bien que ces droits réduisent le bien-être des consommateurs, ils génèrent des recettes fiscales. Ces recettes peuvent dépasser les pertes si les droits de douane sont fixés à un niveau optimal. Mais cela n'est valable que si les autres pays ne ripostent pas en imposant leurs propres droits de douane. Exactement. Des partenaires commerciaux comme la Chine ou l'UE ont, en principe, la même motivation que les États-Unis à imposer des droits de douane pour en tirer avantage. Cependant, si chacun cherche à améliorer sa prospérité aux dépens des autres, tous finissent par perdre. C'est justement pourquoi les accords commerciaux existent et pourquoi des organisations comme l'OMC ont été créées: pour encourager les pays à réduire mutuellement leurs barrières douanières et ainsi augmenter le bien-être global. Pourquoi les partenaires commerciaux des États-Unis n'imposent-ils guère de droits de douane en retour? D'une part, on espère que Trump supprimera lui-même les droits de douane dès que leurs effets négatifs sur l'économie américaine deviendront évidents. D'autre part, des considérations de sécurité entrent en jeu. Bien que les pays de l'UE pourraient s'opposer à ces mesures sur le plan commercial, leur dépendance militaire envers les États-Unis les conduira probablement à accepter certains droits de douane exigés par Trump. Peut-être pas les 50% qu'il a récemment menacé d'imposer, mais plutôt les 10% qui semblent être envisagés actuellement. Durant votre parcours universitaire, aviez-vous imaginé que des concepts théoriques, comme celui du tarif douanier optimal, deviendraient un jour pertinents dans la réalité économique? Il y a une dizaine d'années, j'ai publié un article, qui simulait des guerres commerciales. Les résultats montraient des droits de douane de 30% à 60%. À l'époque, la plupart de mes collègues m'ont répondu: «C'est impossible – après tout, l'humanité a appris dans les années 1930 que tout le monde est perdant dans une guerre commerciale. Et même si une telle guerre éclatait, les droits de douane n'atteindraient jamais des niveaux aussi élevés!» Une erreur évidente. Ce qui semblait inconcevable récemment dans les relations internationales est aujourd'hui devenu courant. Nous en sommes même rendus à nous réjouir que les droits de douane ne soient plus que de 10%, au lieu de 20% ou 30% comme après la «Journée de la libération». Une situation sans précédent dans l'histoire moderne de la politique commerciale. Donald Trump transforme la politique commerciale américaine, abandonnant une approche fondée sur les règles pour privilégier une stratégie basée sur la puissance. Quels impacts durables cette mutation aura-t-elle sur les relations internationales des États-Unis? Le préjudice pour la réputation est immense. D'autres pays vont chercher des solutions alternatives, non seulement pour leur sécurité, mais aussi dans le secteur financier, notamment pour diminuer leur dépendance au dollar et aux banques américaines. Les États-Unis verront leur influence mondiale s'affaiblir. "L'OMC reste la pierre angulaire de l'architecture du commerce mondial", déclare Ralph Ossa, ancien économiste en chef de l'organisation. Photo : Salvatore Di Nolfi (Keystone) L'industrie américaine profite-t-elle au moins des droits de douane de Donald Trump? Pas vraiment. Si les États-Unis augmentent leur production d'acier grâce aux droits de douane, cela renforce effectivement l'industrie sidérurgique, mais mobilise aussi une main-d'œuvre qui ne peut plus travailler dans les secteurs exportateurs. De plus, si ces entreprises exportatrices doivent payer des taxes sur les produits intermédiaires nécessaires à leur production, leur compétitivité sur le marché mondial s'en trouve doublement affaiblie. Le protectionnisme rend-il l'économie paresseuse? Oui, les pick-up américains étaient déjà fabriqués derrière une forte barrière douanière. Cependant, ils ne trouvent guère d'acheteurs hors d'Amérique du Nord en raison de leur taille excessive et de leur grande consommation de carburant. Si l'on protège davantage de produits avec des droits de douane, cela ne poussera pas les entreprises américaines à devenir plus productives. En revanche, ces mêmes droits de douane produisent l'effet contraire chez leurs concurrents étrangers. Est-ce une sorte de programme de remise en forme? Les entreprises exportatrices suisses et d'autres pays similaires vont désormais déployer tous leurs efforts pour maintenir leurs parts de marché et leurs marges aux États-Unis. Parallèlement, les gouvernements travaillent déjà à établir de nouveaux accords de libre-échange, comme celui conclu récemment entre les pays de l'AELE et le Mercosur sud-américain. Au sein de l'UE, les initiatives pour renforcer le marché intérieur s'accélèrent, notamment avec l'union des marchés des capitaux. Ces démarches contribuent toutes à améliorer la compétitivité. Quel est le rôle actuel de l'Organisation mondiale du commerce? Malgré les défis actuels, l'OMC demeure l'élément central du système commercial mondial. Le principe de la nation la plus favorisée reste la règle fondamentale. Au début de l'année, 83% du commerce mondial de marchandises s'effectuait selon le principe qu'à la douane, les États traitent de façon identique les produits, qu'ils viennent du Ghana, de l'Uruguay ou de l'Australie. Même après l'instauration des tarifs douaniers de Trump, 74% des échanges commerciaux suivent encore cette règle. L'OMC peut-elle fonctionner sans les États-Unis? Pour le moment, ce n'est pas encore possible. Les États-Unis restent membres, bien qu'ils ne contribuent pas à faire avancer l'agenda et abandonnent le principe de la nation la plus favorisée. Les progrès futurs se feront probablement au niveau plurilatéral plutôt que multilatéral, c'est-à-dire entre des sous-groupes d'États plutôt qu'entre tous les membres. Il est aussi envisageable que l'OMC évolue vers un système où toutes les décisions n'exigeraient plus systématiquement le consensus des 166 États membres. Quelle est la position de la Suisse en matière de politique commerciale? La Suisse a adopté plusieurs stratégies judicieuses. Elle soutient activement l'OMC tout en développant un réseau important d'accords de libre-échange. Les récentes visites de conseillers fédéraux aux États-Unis et en Chine représentent une démarche positive, et parvenir à réunir ces nations à Genève pour des discussions constitue une réussite significative. Traduit de l'allemand par Olivia Beuchat. Davantage sur les droits de douane Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Simon Graf est responsable adjoint de la rubrique sportive à Zurich et couvre le hockey sur glace et le tennis depuis plus de 20 ans. Il a étudié l'histoire et la germanistique à l'université de Zurich et a rédigé plusieurs livres sur le sport. Son dernier ouvrage: "Inspiration Federer". Plus d'infos @SimonGraf1 Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.