
Piana, la Corse secrète
On se croirait sur le périphérique. De juillet à septembre, entre Porto et Piana, la route, escarpée comme il se doit en Corse, est plus qu'embouteillée. Des motards se faufilent entre les camping-cars, les voitures de location et les piétons qui, debout sur le parapet, immortalisent la vue. Et quelle vue : les fameuses « calanches » (en VF, calanques), inscrites depuis 1983 au Patrimoine mondial de l'Unesco, entre Ajaccio, au sud, et Calvi, au nord. La roche est rouge, la mer turquoise. Le paysage, incomparable. Pare-chocs contre pare-chocs, on avance vers le sud.
Il y a quelque chose de schizophrénique à Piana. L'hiver, le village est quasi désert, comme de nombreux villages corses - quelques centaines d'âmes seulement sont installées ici à l'année. Il n'y a pas foule, mais à force de volonté de la mairie, Piana maintient tout de même en vie une école (classe unique), une bibliothèque et un bureau de poste, ainsi que quelques commerces ouverts toute l'année. L'été, entre touristes…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Conflit Thaïlande-Cambodge : est-il risqué de voyager actuellement dans ces pays ?
Alors que les pourparlers pour un cessez-le-feu débutent ce lundi, les zones situées dans un rayon de 50 km le long de la frontière sont «formellement déconseillées» par les autorités françaises. Des milliers d'habitants évacués, des tirs de missiles de part et d'autre de la frontière... Le conflit armé entre la Thaïlande et le Cambodge a de quoi inquiéter les touristes, peu habitués aux images de guerre dans ces deux pays d'Asie du Sud-est habituellement paisibles. À l'origine des affrontements : un contentieux de longue date autour de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française. La région n'avait plus connu de tel épisode de violences depuis 2011. À découvrir Voyages sur mesure : découvrez les offres de nos partenaires Les pourparlers entre les dirigeants des deux royaumes, qui ont débuté ce lundi en Malaisie, visent à apaiser les tensions au moyen d'un cessez-le-feu. En attendant une éventuelle désescalade, les touristes peuvent-ils visiter la Thaïlande et le Cambodge en toute sécurité ? Le Figaro fait le point. Publicité Quelles sont les régions à éviter ? Les affrontements armés touchent l'ensemble de la frontière, longue de 817 km. «Les déplacements dans ces zones (jusqu'à 50 km de la frontière) sont fortement déconseillés, souligne le ministère français des Affaires étrangères dans une note du 26 juillet. Les voyageurs qui s'y trouveraient sont invités à la quitter dans les meilleurs délais et peuvent se signaler auprès de nos Ambassades.» Les sept provinces thaïlandaises concernées sont : Ubon Ratchathani, Si Sa Ket, Surin, Buri Ram, Sa Kaeo, Chanthaburi et Trat. Le 25 juillet, le gouvernement thaïlandais a ordonné la fermeture totale des postes-frontières dans les provinces de Chanthaburi et de Trat. Les arrivées par voie terrestre et maritime ne sont plus possibles. La loi martiale est en vigueur dans certains districts de ces deux provinces. À noter que s'aventurer dans les zones «formellement déconseillées» par les autorités françaises peut invalider votre assurance voyage. Peut-on continuer à voyager en Thaïlande et au Cambodge ? La carte des zones déconseillées en Thaïlande, mise à jour le 26 juillet 2025 par le ministère français des Affaires étrangères. France Diplomatie En Thaïlande, «plusieurs sites proches de la frontière sont temporairement fermés. Parmi eux, les parcs historiques de Phanom Rung et de Prasat Mueang Tam, dans la province de Buri Ram, restent inaccessibles jusqu'à nouvel ordre», rappelle l'office de tourisme de Thaïlande, qui met à jour une liste des lieux déconseillés à la visite. «Les principales destinations touristiques telles que Bangkok, Chiang Mai, Phuket, Samui, Krabi, Pattaya ou Ayutthaya accueillent les visiteurs sans restriction et dans des conditions sécurisées.» Au Cambodge, les zones touristiques suivantes, situées près de la frontière, sont fortement déconseillées : la région de Mom Bei (province de Preah Vihear) et les complexes de temples de Ta Moan Thom, Ta Moan Tauch et Ta Krabei (province d'Oddar Meanchey). En revanche, Angkor Vat, à 150 km de la frontière, reste accessible sans restriction. Les transports sont-ils affectés ? Depuis le 26 juin, les trains de la Eastern Line s'arrêtent à Aranyaprathet et ne desservent plus le poste-frontière de Ban Klong Luk / Poipet jusqu'à nouvel ordre. Toutefois, les lignes de bus desservant ce poste-frontière sont maintenues, mais les emprunter reste déconseillé. Dans ce contexte, pour passer d'un pays à l'autre, la voie aérienne est à privilégier. Thai Airways assure d'ailleurs ses liaisons Bangkok - Phnom Pehn avec des appareils plus capacitaires que d'habitude. Publicité «Les services de transports domestiques et internationaux, y compris les vols, les lignes de bus, les ferries et les chemins de fer (à l'exception du tronçon suspendu à Sa Kaeo), opèrent comme à l'habitude», assure l'office de tourisme thaïlandais. EN VIDÉO - D'où viennent les tensions frontalières entre Thaïlande et Cambodge ?


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Le Havre : quatre personnes écrouées après un meurtre sur fond de trafic de stupéfiants
Quatre personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire après le meurtre par balle au Havre (Seine-Maritime) d'un homme d'une trentaine d'années, dans le cadre d'un trafic de stupéfiants , a annoncé ce lundi le parquet de la ville. Le 19 juillet, la victime, « originaire de Rennes et connue pour des faits de trafic de stupéfiants », avait reçu une balle dans le dos, a rappelé dans un communiqué la procureure de la République du Havre, Soizic Guillaume. Elle avait alors été amenée à l'hôpital du Havre par deux personnes. Ces deux personnes se sont ensuite rendues au commissariat de Rennes où elles ont été placées en garde à vue, a précisé la magistrate. « Quatre autres individus ont été interpellés et placés en garde à vue, dont le mis en cause suspecté d'être à l'origine de ce tir mortel », a indiqué la procureure. L'enquête a permis d'établir que la victime s'était « rendue au Havre dans le contexte de la commission de faits de trafic de stupéfiants, en l'espèce notamment de la cocaïne et que plusieurs auteurs pouvaient être mis en cause pour avoir participé de manière organisée à ce crime », a-t-elle affirmé. Dimanche, quatre des six personnes interpellées, des hommes résidant au Havre et âgés de 22 à 47 ans, ont été déférés et mis en examen notamment des chefs d'homicide volontaire en bande organisée, trafic de stupéfiants, et association de malfaiteurs en vue de commettre des faits de trafic de stupéfiants, selon la magistrate. Ils ont été placés en détention provisoire.

Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Droits de douane : pour Victor Orban, Donald Trump a «mangé au petit déjeuner» Ursula von der Leyen
Le dirigeant hongrois s'est livré à une violente charge contre le compromis commercial conclu ce week-end entre les États-Unis et l'Union européenne. En direct sur Facebook, il a tourné en dérision la présidente de la Commission, accusée d'avoir cédé face à Donald Trump. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a vivement critiqué lundi l'accord intervenu dimanche entre l'UE et les États-Unis sur les droits de douane, le jugeant «pire» que celui obtenu en mai par le Royaume-Uni. «Ce n'est pas Donald Trump qui a conclu un accord avec Ursula von der Leyen, c'est plutôt Donald Trump qui a mangé Ursula von der Leyen au petit déjeuner», a lancé le dirigeant hongrois sur un live Facebook animé par le porte-parole de son parti. Publicité Plus d'informations à venir.