
Le solaire, première source d'électricité en Belgique en juin, du jamais-vu
Trois raisons expliquent ce phénomène exceptionnel. Premièrement, l'augmentation constante du parc de panneaux photovoltaïques. En un an, la capacité installée est passée de 10 GW à 11,4 GW, soit près du double du parc nucléaire historique belge. C'est beaucoup mais il faut relativiser, souligne Elia. Les capacités de production réelles sont plutôt de l'ordre de 8 GW quand toutes les conditions sont réunies. En cas de très fortes chaleurs, l'efficacité des panneaux n'est en effet pas à son maximum.
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Le Soir
6 days ago
- Le Soir
Mauvaise nouvelle pour les utilisateurs de WhatsApp sur PC
L'application WhatsApp pour Windows 11 va prochainement être mise à jour. Mauvaise nouvelle pour les utilisateurs, Meta va la remplacer par un conteneur qui affichera la version web. Cela impactera en prime les performances. On vous explique. Pour utiliser WhatsApp, vous avez trois possibilités. La première, c'est bien entendu d'utiliser l'application dédiée sur votre smartphone (iOS ou Android). La seconde, c'est de vous rendre sur la version web. La troisième, c'est de passer par l'application Windows (ou sa variante pour Mac). L'avantage de cette dernière, c'est qu'elle tourne avec un code optimisé pour la plateforme d'accueil. Elle offre également une interface adaptée au support à laquelle les utilisateurs se sont habitués. Il est plutôt habituel que Meta mette à jour son application, pour améliorer certains éléments ou intégrer des nouveautés. Néanmoins, celle qui se prépare pour les PC sous Windows 11 va faire grincer des dents. En effet, comme le rapporte Windows Latest, l'application en question va se transformer en un simple conteneur affichant la version web de la messagerie instantanée grâce au processus WebView 2 de Microsoft. C'est du moins ce qui ressort de la dernière version bêta. Le souci, au-delà de la modification de l'interface, c'est que cette solution s'avère moins performante. D'après les tests menés par nos confrères, la nouvelle version de WhatsApp utilise environ 30 % plus de RAM que l'application native. Autant dire que c'est un véritable retour en arrière qui attend les utilisateurs.

Le Soir
21-07-2025
- Le Soir
iPhone Fold : premières indications sur le prix et les limites du format
Apple va-t-il réussir son pari du smartphone pliable après presque une décennie de retard sur Samsung ? L'iPhone Fold, attendu en 2026, promet un design fin et deux écrans, mais son prix pourrait freiner certains. L'arlésienne d'Apple pourrait devenir réalité dès l'année prochaine. De plus en plus de sources s'accordent pour dire qu'à l'aube des 20 ans de son iPhone, la firme californienne commercialiserait enfin son tout premier iPhone pliable. Près de neuf ans après le grand rival Samsung, Apple aurait, semble-t-il, enfin trouvé la recette miracle. Il se murmure avant tout qu'Apple serait parvenu à atteindre une épaisseur de 4,8mm pour son iPhone pliable, avec un écran interne de 7,8″ 'sans pli' et un écran externe de 5,5″. Il va de soi qu'Apple ne parviendra pas, dès son premier essai, à atteindre les 4,2mm d'épaisseur du dernier Galaxy Z Fold 7, mais c'est déjà une très belle promesse. Ce qui inquiète toutefois les utilisateurs est le prix de ce futur iPhone. En 2017, Apple franchissait déjà une première limite avec l'iPhone X en dépassant le millier d'euros. On ne devrait pas aller au-delà des 2 000 euros avec l'iPhone Fold, mais Apple souhaiterait quand même se positionner aux même tarifs que ceux du Samsung Galaxy Z Fold. Le Z Fold 7 est vendu à partir de 1 999,99$, et il se murmure que l'iPhone Fold viserait le même prix, sans pour autant dépasser les 2 000€ en prix de base. _ Suivez Belgium-iphone sur Facebook, Youtube et Instagram pour ne rien rater de l'actu, des tests et bons plans. notre chaine.

Le Soir
21-07-2025
- Le Soir
Test – Rematch : le jeu de foot à la croisée des chemins
Fut une époque, les jeux de foot se multipliaient comme des petits pains. Désormais, seules deux licences continuent à coexister : EA Sports FC (anciennement FIFA) et eFootball (anciennement PES). Sloclap a tenu à proposer une alternative embrassant le côté arcade. Rematch demande d'adopter une autre philosophie empruntant beaucoup à Rocket League, et ce, pour le meilleur et le moins bon. Sloclap est un studio parisien indépendant qui célèbre cette année ses 10 ans d'existence. On lui doit Absolver mais aussi et surtout Sifu. Ce dernier est un jeu d'action atypique mêlant une esthétique léchée et un gameplay très exigeant. Pour son nouveau projet, le studio est parti dans une nouvelle direction. Avec Rematch, il ambitionne de proposer une nouvelle variante du jeu de foot, à la croisée entre le foot arcade et Rocket League. Contrairement à plusieurs jeux orientés multijoueurs qui prennent la voie du free-to-play, Rematch demande un investissement minimum de 25€, à moins que vous ne soyez abonné au Xbox Game Pass Ultimate pour en profiter sans frais supplémentaires. Si le tarif paraît plutôt honnête, force est de constater que c'est déjà trop cher pour ce qui est proposé. Il suffit de lancer le titre pour se rendre compte du contenu famélique intégré. Le mode entraînement est rapidement oubliable, une fois les quelques ateliers faits, et ce n'est pas le prologue qui va retenir les joueurs bien longtemps, celui-ci servant simplement à assimiler les commandes de base. Il ne reste alors que trois possibilités : le match rapide, le match classé et le match privé. Le match rapide est un passage obligatoire puisque, avant d'accéder aux classements, il faut se hisser jusqu'au niveau 5. Le bon côté, c'est qu'on peut opter pour trois configurations différentes, à savoir le 3 vs 3, le 4 vs 4 et le 5 vs 5. Sur le papier, cela peut sembler anecdotique. En jeu, la philosophie des parties change selon la configuration. En effet, le gardien étant volant, ce qui signifie que le rôle peut être attribué à la volée à un autre joueur qui se trouve dans la surface de réparation si le gardien sélectionné s'éloigne, les rencontres ont des dynamiques différentes. Les parties à 3 vs 3 sont rapides, ouvrent les espaces et demandent une bonne coordination pour monter en attaque quand il faut et soutenir le gardien en défense lors des contre-attaques. Au gardien également de jauger ses sorties. Les parties à 4 vs 4 sont plus équilibrées. Si le goal reste dans ses cages, cela laisse 3 joueurs de champs. Il est donc plus facile de faire du jeu en triangle pour progresser et de s'organiser pour maintenir au moins un joueur en position basse pour assurer la défense. Les parties à 5 vs 5 sont quant à elles plus posées et tactiques. Chacun trouvera la configuration qui lui sied le mieux. Lorsque les parties classées sont débloquées, vous n'avez pas le choix. Les rencontres opposent forcément 5 joueurs à 5 autres. Le but, c'est de gagner de la réputation en remportant des matchs pour monter dans les divisions. Bien entendu, les défaites sont signes de perte de réputation. Quelques parties sont au passage nécessaires pour obtenir son premier classement. Que ce soit en amical ou en privé, les rencontrent durent 6 minutes, des prolongations se déclenchent en cas d'égalité et une règle No Mercy a été mise en place pour arrêter un match dès qu'il y a 4 buts d'écart entre les deux équipes. De quoi éviter une humiliation plus franche. Enfin, le match privé permet, comme son nom le suggère, de créer une partie privée ou d'en rejoindre une via un système de code. L'avantage, c'est qu'il est possible de configurer les règles, dont le temps de jeu qui peut être diminué ou augmenté jusqu'à 20 minutes. On peut également ajuster le nombre de buts du No Mercy, la durée des prolongations, etc. Sympa pour jouer avec les amis, à défaut de pouvoir jouer en local. Et c'est à peu près tout. Pas de bots pour s'entraîner, pas de création de clubs, ni de tournois… Et, sans Internet, il n'y a pas grand-chose à faire, si ce n'est l'entraînement (et le prologue). Tout le reste est soumis à une connexion en ligne. Comme pour tous les jeux compétitifs multijoueurs, les développeurs ont mis en place un système de Saison (on débute avec la 0) qui permet de débloquer quelques éléments cosmétiques au fil de l'XP engrangée. Des éléments de personnalisation sont également de la partie pour personnaliser son avatar, sa tenue, sa pose, sa célébration, etc. Bien entendu, quelques éléments sont à acheter via des devises, qui s'échangent contre des euros via la boutique. Le système rappelle très clairement le principe de tous les free-to-play actuels… Sauf que le jeu est affiché à 25€ dans sa version standard. Malgré tout, Rematch ambitionne de proposer une véritable alternative footballistique, à une époque où FIFA Street ou des titres comme Virtua Striker, Red Card Soccer, etc. manquent cruellement. Seuls les Mario Strikers font office de réelle alternative arcade sur les consoles Nintendo. De fait, Sloclap a établi quelques règles simples : pas de sortie du ballon (donc ni touche, ni corner), pas de faute (donc pas de temps mort), pas de hors jeu. L'arbitre est aux abonnés absents, les seules interruptions de jeu surviennent lors d'un but. Très clairement, le titre mêle des idées de FIFA Street et de Rocket League. Conserver le ballon n'est pas forcément une bonne idée, les développeurs poussant à jouer collectif. Pour cela, chaque joueur a une barre d'endurance. Elle octroie de l'énergie pour courir, avec en prime une petite jauge indépendante pour une super accélération. En attaque, la jauge va descendre plus vite, ce qui va éviter de partir en contre en laissant les défenseurs derrière soi. Il est important également de savoir retirer le doigt de la gâchette de course pour reprendre son souffle. Pour dribbler, il faut appuyer plusieurs fois sur une touche, comme si on se faisait des mini-passes. Avec une gâchette en combinaison, on lève le ballon. Le coup du sombrero se réalise d'une facilité déconcertante. Il en va de même pour les passes. La gâchette basse droite permet quant à elle d'effectuer les tirs, avec la possibilité de la garder enfoncée pour donner plus de puissance, tout en octroyant une poignée de secondes pour ajuster le cadre. Au début, on balbutie, on se trompe, on a du mal à contrôler un ballon sur une simple passe, on tacle à côté, etc. Il faut un peu de temps pour bien prendre en main le titre, en déconstruisant surtout les réflexes générés par les autres jeux de foot. Chaque personne contrôle son joueur, avec une caméra proche. Il est donc nécessaire de contrôler les sticks, voire de régler la sensibilité, pour arriver à bien gérer ses déplacements, ses passes, relances et tirs ou tout simplement garder une bonne lisibilité de l'action. Bien souvent, le ballon est dans notre dos et on passe du temps à jouer avec le stick droit pour replacer la caméra. C'est parfois frustrant mais, avec l'habitude, on apprend à mieux maîtriser le gameplay et la moindre passe réussie devient gratifiante. Réussir une reprise de volée, placer son ballon, tacler avec un timing parfait, etc. sont tout autant d'actions qui font plaisir quand elles sont bien exécutées. Il en va de même quand on joue gardien, alternant entre les plongeons et les tacles glissés. Ces derniers peuvent même être faits dans les jambes des coéquipiers pour récupérer le ballon dans la surface de réparation. Quelques subtilités, comme les dribles aériens, se découvrent rapidement pour ajouter un poil de variété… Mais c'est loin d'être aussi complet que d'autres jeux du genre. Il en résulte souvent des parties qui s'enchaînent et se ressemblent, quand la rencontre n'est pas plombée par un joueur trop personnel, un mauvais perdant qui se déconnecte de rage ou un autre qui s'amuse à marquer contre son camp. Quelques astuces simplifient également certaines actions, comme le tir fort contre le mur où se situe les cages adverses afin de permettre à un coéquipier ou soi-même d'effectuer une reprise qui garantit bien souvent le but. Certes, Sloclap a promis d'intégrer de nouvelles mécaniques de jeu au fil des saisons. Mais, pour un jeu payant, la pilule reste difficile à avaler pour certains. On pouvait s'attendre à un soft plus abouti à la sortie. En revanche, on apprécie que chaque but permet de redistribuer le rôle de chacun. Ainsi, on passe d'une position défensive au rôle de portier, avant d'être placé en attaque. Cela n'empêche pas pour autant de devoir défendre et attaquer à chaque fois, seul le gardien étant vraiment un rôle clé au moment du coup d'envoi, et ce, même s'il est possible de redevenir joueur de champ en sortant simplement de la surface de réparation. Vous verrez rapidement que la mini carte disponible devient un atout non négligeable pour aider à se repérer et ainsi prendre la décision d'attaquer ou de défendre. Si les débuts du jeu ont été un peu compliqués, après quelques jours, tout est rentré dans l'ordre. Désormais, les parties sont en grande partie stables, sans être à l'abri de quelques accrocs. Tous les joueurs ayant les mêmes caractéristiques, c'est bien le skill qui fait la différence. L'ambiance sonore est assez discrète, trop parfois, et les développeurs ont eu la bonne idée de permettre de couper facilement le micro des autres joueurs avec une seule touche. Même si le jeu mise tout sur la coopération au sein d'une même équipe, certains joueurs sont simplement insupportables avec leur micro. Enfin, visuellement, il est bon de noter que Sloclap a repris l'esthétique réussie de Sifu. Le rendu lui sied bien et on apprécie les effets visuels qui entourent le stade, notamment lorsqu'il affiche un environnement arboré, un océan, la carte du monde (centrée sur la France), etc. Quelques effets visuels lors des buts sont un petit plus qui ajoute une touche spectacle. Conclusion Rematch est un jeu de foot qui offre une philosophie bien différente des deux cadors du genre. Plus proche finalement d'un Rocket League, il mise sur la partie compétitive pour pousser les joueurs à enchaîner encore et encore les parties. Les rencontres amicales offrent même un peu de variété en donnant le choix de la configuration des parties, de 3 vs 3 à 5 vs 5 en passant par du 4 vs 4. De quoi apporter une approche différente. En revanche, en classé, on est bloqué sur du 5 vs 5. Accessible de prime abord, le titre demande quelques heures de prise en main avant d'être maîtrisé. Et encore, même avec cela, on n'est pas à l'abri de quelques imprécisions, que ce soit en défense ou dans les passes et tirs. À ce sujet, les tirs avec le rebond contre le mur s'apparentent à une astuce qui facilite trop l'attaque. Hélas, au fil des parties, les schémas ne cessent de se répéter et se ressembler, créant une certaine lassitude. Ajoutez à cela une caméra parfois capricieuse, quelques petits couacs, un contenu famélique, le tout vendu à 25€ malgré un système de progression emprunté aux free-to-play et vous obtenez un jeu avec un certain potentiel… Qui demande encore quelques mises à jour pour réellement briller.