
Les joueurs de l'ATP ont reçu une prime de partage des bénéfices de 18,3 millions de dollars
Dans un communiqué publié ce jeudi, l'ATP annonce que les joueurs empocheront une somme record de 18,3 M$ (15,7 M€) en primes de partage des bénéfices pour la saison 2024. Le montant de la prime, en hausse de 177 % par rapport à la saison précédente, sera distribué aux joueurs en fonction de leurs performances lors des neuf tournois ATP 1000 en 2024.
« C'est exactement l'objectif du partage des bénéfices : garantir que les joueurs et les tournois se répartissent équitablement les gains, a déclaré Andrea Gaudenzi, président de l'ATP. Ces 18,3 M$ prouvent que le renforcement du produit premium et l'alignement des intérêts créent de la valeur. » Cette annonce arrive près de neuf mois après la fin de la saison 2024 car « les tournois Masters 1000 font l'objet de trois audits financiers afin d'offrir aux joueurs une transparence totale sur les aspects économiques des événements majeurs du circuit », justifie l'ATP.
Terence Atmane qualifié pour les quarts de finale à Cincinnati après sa victoire sur le n°4 mondial Taylor Fritz
Le programme de partage des bénéfices, introduit en 2022, répartit équitablement entre les joueurs et les tournois les bénéfices générés lors des Masters 1000, en plus des prize-money versés par les tournois. Il s'agit d'un élément central du plan stratégique OneVision du circuit qui a contribué à porter la rémunération des joueurs de l'ATP à un niveau record de 261 M$ (224 M€) pour la saison 2024, soit un total de 378 M$ (324 M€) si l'on ajoute les prize-money remportés lors des tournois du Grand Chelem. L'instance dirigeante du tennis masculin a ajouté qu'elle était en passe d'atteindre de nouveaux records en matière de rémunération, avec notamment 28,5 M$ (24,5 M€) de prix remportés en Challenger et une cagnotte bonus de 3 M$ (2,6 M€) pour l'ATP 500.
« Avec le temps, j'espère que ça va changer » : le nouveau format des Masters 1000 peine à convaincre les joueurs et fait débat
L'extension de la plupart des Masters 1000 à 96 joueurs a augmenté les possibilités de gains, élargissant ainsi le nombre de ceux qui peuvent vivre de leur sport, a ajouté l'ATP. L'instance a déclaré qu'il y avait une « vague d'investissements dans les infrastructures », Madrid, Rome, Cincinnati, Shanghai et Paris, entre autres, ayant modernisé leurs installations.

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33 minutes ago
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Qualifiée pour les quarts de finale à Cincinnati, Varvara Gracheva découvre un autre monde : « Je ne suis pas habituée à tout ça »
Pour sa première présence dans les quarts de finale d'un WTA 1000, Varvara Gracheva a besoin d'un petit temps d'adaptation. Comme lors de son match face à Ella Seidel. « Vous vivez un peu un tournoi de conte de fées. Des qualifications jusqu'aux quarts de finale, c'est un joli parcours. Imaginer y arriver, non. Mais j'en avais envie, c'est sûr. On a toutes envie de bien jouer et d'avoir de bons résultats. Mais pour tout dire, je ne suis pas habituée à tout ça. Honnêtement, Ella Seidel avait autant de chances que moi de gagner. Mais je suis contente d'être encore en course. C'est une situation nouvelle pour moi. Je vais essayer d'observer un peu, de comprendre ce qui se passe. Mais je suis contente. On pouvait avoir l'impression que dans le premier set vous étiez gênée par votre épaule et que ça vous empêchait d'installer votre jeu. Elle fait toujours mal, mais ce n'était pas vraiment ça. C'était plutôt un problème de concentration. On avait discuté d'un plan avec mon coach et peut-être que j'en ai trop fait. J'ai fini par m'embrouiller et à commencer à douter. Je ne comprenais pas pourquoi ça ne marchait pas. Et, bien sûr, à ce moment elle a commencé à très bien jouer. Elle était très bonne au service, en coup droit, je n'arrivais pas à réagir. Mais pour le deuxième set, j'ai pu parler avec mon coach et il m'a dit de revenir à quelque chose de simple, les basiques. J'ai dit OK, ça, je peux faire. J'étais un peu en colère contre moi car j'avais laissé passer ce premier set trop facilement. Je me disais qu'il fallait se battre et que si je devais frapper croisé 10 000 fois, j'allais le faire. Et ça a marché. J'ai fini par trouver la façon de jouer contre elle et c'est quelque chose dont je suis fière. Gracheva décroche son premier quart en WTA 1000. Après le premier set, c'est un autre match qui a commencé. Notamment à cause du coup de chaud de votre adversaire. C'est difficile à gérer ? Oui. Surtout parce que le rythme du match change. Il a fallu trouver la solution. Ce n'était pas facile de se dire que tout allait être plus facile parce qu'elle jouait moins vite. Non, c'était stressant (rires). Mais j'ai fait en sorte de garder la balle dans le court et c'était ce qu'il fallait faire dans cette situation. Est-ce que ce n'est pas un peu surprenant de jouer Kenin, Muchova et de revenir sur Seidel ? Non. Ella mérite totalement sa place à ce niveau. Elle a battu de bonnes joueuses et elle est à sa place. Je n'aurais pas été étonnée de jouer quelqu'un d'autre, mais elle a prouvé qu'elle avait sa place. Comme moi, elle tentait d'aller le plus loin possible de sa carrière dans un tel tournoi. Tout est normal. »


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