
« Je reçois beaucoup d'insultes sur les réseaux sociaux », David Larrubia s'explique après la blessure d'Isco
David Larrubia s'est exprimé sur ses réseaux sociaux après son geste défensif mal maîtrisé, lors du match amical entre Malaga et le Betis Séville (3-1) samedi, qui a causé la blessure d'Isco.
Dans un message publié en story Instagram, l'Espagnol de 23 ans a d'abord présenté ses excuses à l'ancien joueur du Real Madrid à qui il a souhaité « un prompt rétablissement ». Avant de poursuivre : « Tous ceux qui me connaissent savent que je ne blesserais jamais, ni ne ferais de mal à un collègue, et encore moins à quelqu'un qui a été, et est, une idole pour moi. »
Isco décrypte son jeu : « Le numéro 10 est en voie de disparition »
Il a également répondu à ses détracteurs, nombreux depuis ce match amical. « Je reçois beaucoup d'insultes sur les réseaux sociaux (certaines très blessantes), ce que je ne mérite pas. C'était un accident. Sur le coup, je pensais arriver vite et avoir une bonne touche, mais Isco, étant très bon, a mis son corps et je l'ai frappé. Dès la fin de l'incident, je me suis inquiété pour lui, et à la mi-temps, c'était pareil. Même si c'était un accident, je sais que l'incident en lui-même était dur. »
Après le contact avec Larrubia, Isco a dû céder sa place sur le terrain. Des examens médicaux ont révélé, ce dimanche, qu'il souffrait d'une nouvelle fracture du péroné gauche. La même blessure que celle qui l'avait éloigné des terrains pendant sept mois en 2024.
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« Je n'aurais jamais imaginé ma carrière sans l'équipe de France » : les anecdotes de Nando De Colo après ses 209 sélections avec les Bleus
Nando De Colo, 209 capes et six médailles internationales avec l'équipe de France, compagnon de conquête de Tony Parker puis leader d'une génération double vice-championne olympique, revient sur une carrière majuscule et sur l'héritage qu'il a laissé. L'arrière de 38 ans sera honoré ce samedi soir à Bercy à l'occasion du match amical entre la France et l'Espagne (21h, en direct sur la chaine L'Équipe). Lorsque la France prendra son envol à l'Euro en Pologne (27 août-14 septembre), elle sera orpheline. De ses semelles de vent, ses passes aveugles, son élégance et sa science du jeu. Un an après sa 209e cape sous le maillot bleu honorée en finale olympique contre les États-Unis (87-98, le 10 août 2024), Nando De Colo (1,95 m, 38 ans) sera célébré samedi soir à Bercy, l'antre de sa der des ders, avec l'ex-capitaine et autre pilier Nicolas Batum, ainsi que les sept autres membres du club des 200 sélections (Dubuisson, Diaw, Cachemire, Pietrus, Beugnot, Senegal et Monclar). « Je n'aurais jamais imaginé ma carrière sans l'équipe de France », dit souvent le natif de Sainte-Catherine (Pas-de-Calais), l'un des plus grands talents que le basket européen ait portés - double vainqueur de l'Euroligue en 2016 et 2019 avec le CSKA Moscou, MVP 2016. Alors qu'il parachève sa carrière majuscule du côté de l'Asvel, où il entame sa 20e saison en pro, De Colo, surnommé le « Professeur » ou le « Moniteur », pourra dispenser une dernière leçon à ses héritiers, confrontés à l'Espagne samedi soir en match amical (21h, à suivre sur la chaine L'Équipe). Puis viendra l'heure de disposer ses baskets olympiques dans une large vitrine à côté de ses six médailles internationales, dont l'or européen (2013) et deux argents aux JO (2021, 2024), témoins du legs inestimable laissé par un homme aux mains d'or et au coeur bleu. 2008 : une première, un record Quand on évoque son premier souvenir en sélection, Nando De Colo met de côté ses neuf apparitions initiales en amical, pour préférer son premier match de qualification à l'Euro, le 3 septembre 2008 contre la Belgique (82-63). Ce soir-là à Nancy, il inscrit 28 points. Ce qui reste la meilleure marque de son histoire en bleu. Nando De Colo pourrait prendre sa retraite à l'issue de la saison « Dans mes années minimes, j'ai fait un court stage en équipe de France, mais en dehors de ça, avant les U20 en 2007, il n'y a rien eu. Je n'étais pas trop sélectionné chez les jeunes, alors la sélection, je n'ai jamais pris ça comme acquis. Cela n'a pas été facile tous les jours. Mes parents me disaient que le plus important était d'être chez les A. Je commençais à m'imposer avec Cholet quand Michel Gomez (le sélectionneur de l'époque) m'a appelé. La Belgique, ça m'a marqué. « C'était un été où pas grand monde voulait venir sauver l'équipe de France » Jouer un match qui compte, chanter la Marseillaise, ça me touche au coeur. J'ai inscrit mon record de points ce jour-là parce que le contexte l'a peut-être permis. On avait une équipe atypique avec, en plus de Tony (Parker) et Ronny (Turiaf) beaucoup de joueurs de Pro A, Claude Marquis, Steed Tchicamboud, William Soliman, Stephen Brun... Boris (Diaw) avait un souci d'assurance et ne pouvait pas jouer. C'était un été où pas grand monde voulait venir sauver l'équipe de France, qui risquait pourtant de glisser en D2 européenne. L'année suivante, Vincent (Collet) est arrivé. Nico Batum a intégré l'équipe. On a su créer un noyau autour des cadres, avec Flo Pietrus, Mike (Mickaël) Gelabale et nous qualifier pour l'Euro 2009. » 2009-2011 : la Grèce en trait d'union Nando De Colo a vécu deux moments marquants face à la Grèce, bourreau régulier des Français dans les matches couperets des grandes compétitions (Euro 2005, Mondial 2006). Pour son premier Euro, en Pologne en 2009, l'arrière se retrouve lors du dernier match de poules, le 15 septembre, avec la balle de match en main. Face à une défense douteuse, il crucifie la sélection hellène (71-69). Sauf que personne ne voulait vraiment gagner, le vainqueur ayant toutes les chances de retrouver l'Espagne en quarts. La France s'y cassera les dents (66-86). Deux ans plus tard, De Colo signe à l'Euro en Lituanie un de ses matches référence avec les Bleus. Pétrifiée face à la Grèce en quarts, la France est sortie du trou grâce à lui (64-56, 16 points). « J'hérite de la dernière balle. Je mets le shoot. Sur le moment, je vois que personne ne réagit, ne sourit. Mais la consigne, c'était de gagner ! Si on m'avait dit de le rater, je l'aurais raté ce shoot » Au sujet du match de poules contre la Grèce à l'Euro 2009 « En 2009, on se dit qu'on joue et qu'on verra comment ça évolue, avec l'idée que si on perd (contre la Grèce) ce n'est pas grave. À la mi-temps, on se réunit, et il est décidé qu'on fait tout pour gagner. J'hérite de la dernière balle. Je mets le shoot. Sur le moment, je vois que personne ne réagit, ne sourit. Mais la consigne, c'était de gagner ! Si on m'avait dit de le rater, je l'aurais raté ce shoot. Il faut savoir ce qu'on veut. Les moments mémorables des 200 sélections de Nando De Colo en images C'est terrible car on gagne tous nos matches sur cet Euro, à l'exception du quart de finale (contre l'Espagne). Deux ans plus tard, on retombe sur la Grèce, avec le poids de l'histoire entre les deux nations. En interne, beaucoup de choses étaient ressorties. Le quart de finale était le plafond de verre. Mike (Gelabale) est blessé, mais quand même titulaire. Tony (Parker) est bien tenu et dans un mauvais soir. On prend 10-12 points de retard. N'ayant pas vécu moi-même les traumatismes passés, j'ai peut-être pu aborder plus sereinement ce match. J'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai débloqué le match offensivement en sortant du banc et j'ai un peu sauvé l'équipe. C'est un sentiment spécial. Derrière, j'ai plus de temps de jeu, ma relation avec Nico (Batum) a continué à s'étoffer. » 2019 : une casa de papel bleue Deux ans après l'Euro 2017, resté comme une tache dans l'histoire des Bleus (élimination 84-81 en huitièmes de finale par l'Allemagne), l'équipe de France doit se réinventer, la génération Parker étant partie après les JO de Rio en 2016. À la Coupe du monde 2019 en Chine, l'équipe se soude autour du thème du braquage, choisi par Vincent Collet dans son discours inaugural. Nando De Colo s'inspire de la série télévisée La Casa de papel pour créer un groupe et des visuels. Comment les Bleus se sont inspirés de La Casa de Papel à la Coupe du monde 2019 Chaque joueur prend le nom d'une ville, comme dans la série espagnole. Lui prend celui de la ville portugaise Porto. Le succès médiatique se répercute sur le terrain, où les Bleus battent les États-Unis en quarts (89-79) et décrochent un bronze inattendu face à l'Australie (67-59) avec De Colo irrésistible (16,5 points, 3,4 passes). « Cette médaille est l'acte de naissance de notre génération après le départ des grands anciens. Tout est parti du discours de Vincent (Collet). Tout le monde en parlait à table et on a commencé à se vanner sur qui ferait quoi dans ce hold-up. J'ai cherché des pseudos à tout le monde. Amath (M'Baye) passait son temps à Vegas, Vincent (Poirier) à Dubaï, Evan (Fournier) a choisi Alger de par ses origines maternelles... Mon agent Wassim Boutanous a fait des montages de nos portraits avec le masque de Dali. On parlait tout le temps de notre "mission" sur notre groupe WhatsApp. Et après les matches, dans le vestiaire, où Andrew (Albicy) et Nicolas (Barth, le kiné) jouaient la chanson titre, Bella Ciao. Cela dit quelque chose de ce qu'on avait créé, qui n'était pas là en 2017. C'est la dynamique du groupe, le lien réparé entre staff et joueurs aussi, qui ont permis qu'un truc comme ça arrive. Ces histoires, comme celle de la porte de la chambre qu'Evan avait ramenée du village olympique de Tokyo, ça marque. » 2021 : banco à Tokyo En plein Covid, dans l'assourdissant huis clos de la Super Arena de Saitama, les Bleus vivent une campagne olympique de rêve à Tokyo en 2021. Alors que les observateurs n'en font pas des favoris à la médaille, ils font tomber les États-Unis dès l'entame (83-76 lors de la phase de poules). Nando De Colo prend les rênes comme meneur titulaire. Jusqu'à ce moment hors du temps suivant le contre de Nicolas Batum sur Klemen Prepelic qui propulse les Bleus en finale après leur succès sur la Slovénie (90-89). On voit alors celui qui a débuté le basket à 5 ans à Arras, expert en poker face, s'effondrer, secoué par des émotions trop puissantes pour les réprimer. « C'était un moment de lâcher-prise absolu » « J'exprime rarement mes émotions. Ce moment reste gravé. Rudy (Gobert) récupère le rebond après le contre de Nicolas (Batum) et me passe la balle. On est à + 1, mais pour une raison que j'ignore, je pense qu'on part en prolongation. Pourtant, je n'essaie pas de marquer ou de shooter. Peut-être qu'inconsciemment je n'arrivais pas encore à y croire. Une médaille olympique, on courait après depuis vingt ans et l'argent en 2000 à Sydney. Tu veux l'or bien sûr, mais tu ne sais pas de quoi demain sera fait. C'était un moment de lâcher-prise absolu. Les Bleus sans Poirier ni Risacher face à l'Espagne J'ai pensé à ma femme, mes filles. Je ne voulais pas rentrer à la maison sans médaille. Le premier qui vient vers moi est Evan (Fournier). L'accolade est intense. Derrière je veux trouver Nico, qui vient de nous sauver. Je ne le trouve pas. Il était en train de consoler Luka Doncic. On en a parlé après dans le vestiaire. On était déjà champions d'Europe ensemble en 2013, à Ljubljana, et je place ce titre, le premier de l'histoire du basket français, en haut de mes souvenirs en bleu. Mais ce sentiment à Tokyo était autrement extraordinaire. Venait s'y ajouter le fait que, pour la première fois, c'était un truc à nous, notre exploit, sans les 1982 (la génération Parker). J'aurais aimé qu'on y arrive plus tôt, et en 2012 on avait ce qu'il fallait (aux JO de Londres, défaite en quarts contre l'Espagne), mais on s'était vus trop beaux trop tôt. Ce succès nous a permis de nous émanciper. Il a beaucoup compté dans ce qu'on a réussi à construire par la suite. » 2024 : une der en majesté Après une ultime campagne olympique mitigée, sa douzième phase finale internationale, où il aura peu été utilisé par Vincent Collet (3 minutes en quarts et en demi-finales en cumulé), De Colo vit une sortie inespérée et retrouve sa superbe en finale contre les États-Unis (87-98) avec 12 points, 2 rebonds, 3 passes, 2 interceptions en 18 minutes. « S'il n'y avait pas eu les JO à Paris, j'aurais sans doute disputé l'Euro 2022 et arrêté. J'ai décidé de faire une pause cet été-là, le seul sans équipe de France depuis 2008 hors 2014 (blessé à une main pour la Coupe du monde), dans l'espoir d'aller jusqu'à Paris. J'ai bien vécu ces JO, même si je pensais jouer plus. Je savais que j'avais un rôle à jouer en dehors, avec mon expérience, auprès de Kenny (Atkinson), Victor (Wembanyama), lors des réunions pour se remobiliser, comme avant le quart de finale contre le Canada (82-73)... « Je savais que contre les Américains j'avais une carte à jouer, les ayant déjà joués en 2021. Mon jeu pouvait les perturber, je connais leurs failles » En sélection, la gestion des rôles est toujours complexe. Chacun a son truc à dire, mais au final il faut faire corps. Je suis heureux d'être sorti de la compétition la tête haute. Je savais que contre les Américains j'avais une carte à jouer, les ayant déjà joués en 2021 (victoire en poules 83-76, défaite en finale 82-87 à Tokyo). Mon jeu pouvait les perturber, je connais leurs failles. On aurait pu faire mieux collectivement, c'est mon seul regret. J'échangerais sans hésiter mon temps de jeu contre la médaille d'or, mais on peut être fiers de ce qu'on a accompli toutes ces années. À la fin du match, beaucoup d'émotions sont remontées. C'est seulement là que tu réalises que c'est fini. 200, c'est un beau cap à passer. On a connu des très hauts, des très bas, mais on a installé quelque chose, qui peut être perpétué, quand je vois ce qu'a montré notre jeune génération en Espagne jeudi (75-67). »

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Salisu, Dier, Kehrer, Mawissa, Singo... À Monaco, le casse-tête pour former la défense centrale
Avec l'arrivée d'Eric Dier, l'entraîneur monégasque Adi Hütter dispose d'un choix considérable en charnière. Reste à trouver la plus complémentaire. Un vrai problème de riches. Avec l'arrivée au début de l'été du solide Eric Dier en provenance du Bayern Munich, l'entraîneur monégasque Adi Hütter dispose actuellement d'un choix considérable pour former sa charnière centrale. Il y a le vice-capitaine Thilo Kehrer, joueur de l'effectif le plus utilisé la saison passée. Le spectaculaire Wilfried Singo, qui avait réalisé une très grosse première partie de saison avant d'être fauché par une blessure au début de l'hiver. La révélation Christian Mawissa, qui a d'abord gratté du temps de jeu comme latéral gauche l'an dernier avant de se recentrer. Et enfin le robuste Mohammed Salisu, titulaire à l'été 2024 avant de plonger dans la hiérarchie, et qui serait sur le départ. Avec quelle paire le technicien autrichien va-t-il attaquer la saison ? Les huit matches de préparation de l'ASM auraient pu donner une indication. Mais Hütter s'est donné un malin plaisir à brouiller les cartes. Il a testé toutes les combinaisons possibles et aucune n'a disputé ensemble plus d'un match et demi en amical. Hütter : « Ce que j'aime aussi de cette présaison, c'est que presque tous les joueurs ont reçu le même temps de jeu. C'est aussi important pour moi. J'ai le sentiment en ce moment que tout le monde est capable de jouer contre Le Havre. » Eric Dier se confie sur les raisons de son arrivée à Monaco Mais tout le monde ne jouera pas et ce qui est sûr, c'est que depuis son arrivée, l'international anglais, capable de jouer des deux côtés, a fait forte impression. « Il aide beaucoup l'équipe avec sa personnalité, ses discours, explique son nouvel entraîneur. Mais on l'a fait signer pas seulement pour son expérience mais parce qu'il a de la qualité. » Quelles sont-elles ? « Il est très bon sur l'homme, très bon dans le jeu aérien, une très bonne relance, une bonne lecture, détaille l'ex-défenseur international suisse Johan Djourou (76 sélections). Il manque peut-être un petit peu de vitesse, mais il est très puissant. À côté de lui, il faudrait sans doute un joueur rapide. » « Avec le Championnat et la Ligue des champions, il va y avoir de la rotation à un moment donné » Johan Djourou, ex-défenseur international suisse De ce point de vue, Singo et Mawissa paraissent les mieux lotis. « J'adore Singo, reprend Djourou. Au niveau athlétique, vitesse, duel à l'homme, c'est le meilleur pour moi. Après, Mawissa, avec ce pied gauche qui est très important dans une charnière, est très intéressant : il est encore jeune mais il est monté en puissance. Ensuite, il y a des synergies à avoir. » La concurrence promet d'être féroce et il ne faudra pas se louper, à l'image d'un Kehrer impliqué sur les deux buts de l'Inter, le 8 août (1-2), mais qui a néanmoins souvent apporté des garanties en Ligue 1. Monaco plus vieux, plus fort pour se rapprocher du PSG ? Une telle densité fera forcément des mécontents, mais Hütter n'a pas l'air de trop s'en inquiéter : « À l'entraînement, quand vous faites un 10 contre 10 et que tout le monde est apte, vous avez six ou sept joueurs en dehors du groupe et ce n'est pas facile à gérer. Mais on essaie de le faire de la bonne manière, de façon intelligente. Ce sont des choix difficiles : qui débute, qui va sur le banc, qui va en tribunes. Mais c'est mon travail et celui des joueurs. » Les premières journées devraient permettre d'y voir un peu plus clair. « Avec le Championnat et la Ligue des champions, il va y avoir de la rotation à un moment donné, complète Djourou. Mais les deux qui commenceront demain (samedi), s'ils font une bonne prestation, auront une chance d'avoir une continuité ensemble. » Et encore, ce n'est pas totalement sûr : entre la deuxième et la troisième journée, l'été dernier, Hütter avait changé ses quatre défenseurs sans avoir eu de match en milieu de semaine.

L'Équipe
2 hours ago
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Efficacité, défense et régularité : les défis de Lamine Yamal au Barça pour la prochaine saison
Après une superbe saison de Lamine Yamal, Hansi Flick, l'entraîneur du Barça, a ciblé les axes de progression du prodige espagnol, tout en continuant à prendre en compte la singularité de son joueur. Lamine Yamal a brillé la saison dernière, c'est indubitable. Malgré une baisse de régime statistique entre le 26 octobre et le 16 mars, où il n'a inscrit aucun but en Championnat (mais où il a délivré cinq passes décisives), le candidat au Ballon d'Or n'a jamais véritablement arrêté de peser sur le jeu de son équipe. Un impact qui a permis au FC Barcelone de réaliser un triplé national inattendu (Championnat, Coupe du Roi et Supercoupe) et de passer à quelques secondes d'une qualification en finale de la Ligue des champions (3-3, 3-4 a.p. face à l'Inter Milan). À tout juste 18 ans et malgré un bilan déjà incroyable lors du dernier exercice (18 buts et 25 passes décisives toutes compétitions confondues), le Catalan va, malgré tout, devoir faire mieux. C'est le propre des destins incroyables comme le sien : l'extraordinaire devient normalité et il faut sans cesse s'améliorer pour répondre aux exigences. Mais peut-il encore se surpasser pour viser plus haut ? À cette question, son entraîneur Hansi Flick répond par la positive : « Lamine a encore une marge de progression », a déclaré l'Allemand en conférence de presse vendredi matin. Un avis partagé par la totalité des anciens formateurs du joueur, rencontrés tout au long de l'année. Qui trouve-t-on dans l'entourage de Lamine Yamal ? Il a progressé dans le domaine défensif Meilleur buteur de la présaison des Blaugranas (5 buts), Lamine Yamal devra continuer en ce sens pour réponse aux attentes de son entraîneur qui réclame davantage de réalisme devant les cages. Mais autant en conférence de presse qu'en interne, l'ancien coach du Bayern Munich (2019-2021) a déjà indiqué qu'il était ravi du travail du joueur à l'entraînement. Un axe de travail à appliquer sans effacer ses qualités premières, celles qui ont fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. « Sa non-obsession du but, c'est aussi un atout », nous indiquait il y a quelques mois un de ses formateurs. Car loin de ces considérations, Lamine Yamal a rarement déçu dans les grands rendez-vous. Il n'a pas marqué en Liga entre le 26 octobre et le 16 mars ? C'est vrai. Le 26 octobre face au Real Madrid et le 16 mars, contre l'Atlético de Madrid. Deux affiches essentielles, conclues sur deux victoires retentissantes (4-0 et 4-2). D'ailleurs, sur ses 9 buts marqués en Championnat, 5 l'ont été face à des équipes de la très haute partie de tableau (Real Madrid, Atlético de Madrid, Villarreal et Athletic, toutes qualifiées pour la prochaine Ligue des champions), et 3 dans des derbys face à l'Espanyol et Gérone. Face au rival périco il a, en plus, marqué le but du titre en Liga. Une saison aux multiples attractions En Ligue des champions, il a été décisif face à Benfica (3-1), Dortmund (4-0, 1-3) et l'Inter Milan lors des matches à élimination directe. Défensivement, son travail effectué lors du trophée Gamper face à Côme (5-0, le 10 août) n'est pas passé inaperçu auprès de Flick : « Il s'entraîne très bien avec et sans ballon, en défense et au pressing ». De quoi en faire un joueur ultra complet. Car ça n'aura échappé à personne lors de la présaison mais, parfois pointé du doigt pour sa tactique ultra-offensive, le coach blaugrana n'a pas l'intention de changer d'approche. Pour ça, il compte sur le Lamine Yamal altruiste et imprévisible de la saison dernière et le Lamine Yamal new-age, plus efficace et probablement encore plus déconcertant.