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MotoGP : le Grand Prix du Japon prolongé jusqu'en 2030

MotoGP : le Grand Prix du Japon prolongé jusqu'en 2030

Le Figaro5 days ago
Les organisateurs du championnat de MotoGP ont annoncé la prolongation de contrat du Grand Prix du Japon. Les équipes et les pilotes continueront de se rendre à Motegi jusqu'en 2030 au minium.
Le Grand Prix du Japon sur le circuit de Motegi vient d'être prolongé jusqu'en 2030. C'est la troisième annonce du genre faite par les promoteurs du MotoGP en quelques jours. Le Grand Prix d'Allemagne a déjà vu son contrat étendu jusqu'en 2031 tandis que le retour de l'évènement à Buenos Aires (en Argentine) a été acté la semaine passée.
Les organisateurs du championnat ont justifié cette décision dans un communiqué. «Le Japon est un marché établi et important pour ce sport notamment en raison de sa base de fans réputée dans le monde entier pour son engagement et sa passion du MotoGP. Alors qu'on s'approche de l'annonce du calendrier 2026, les fans peuvent se réjouir de cinq nouvelles éditions du Grand Prix du Japon, ce qui constituera un moment fort de la tournée asiatique».
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Le circuit de Motegi a été construit dans les années 1990 dans le but de permettre à Honda d'effectuer des essais. Sa première apparition au calendrier de la catégorie reine de la moto date de 1999. Il a définitivement remplacé le tracé de Suzuka, où se rend toujours la Formule 1, en 2004.
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« J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants pour remporter son deuxième titre de champion du monde
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L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

« J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants pour remporter son deuxième titre de champion du monde

Vainqueur lundi sur 50 m papillon après une arrivée dingue, Maxime Grousset a fait un gros travail pour aller empocher lundi son deuxième titre mondial, un an après des JO décevants. Dans une discipline qu'il a apprivoisée presque par hasard. Certaines joies sont plus profondes que d'autres. À Fukuoka, Maxime Grousset irradiait de bonheur comme un enfant devant ses cadeaux à Noël après son premier titre mondial sur 100 m papillon. Deux ans plus tard, toujours en Asie, il diffuse le même bonheur communicatif avec le petit supplément d'âme de celui qui fait bien la différence entre le prix et la valeur des choses. Cette deuxième médaille d'or, cette fois sur 50 m papillon après une arrivée épique digne d'un Phelps-Cavic, vient de plus loin. Quand on a connu l'échec, la réussite propose des saveurs plus subtiles. Celle-ci est très douce avec des petites nuances d'amertume qui rendent le plat savoureux. Personne n'a oublié sa déception aux Jeux de repartir sans médaille individuelle. Maxime Grousset médaillé d'or pour la première fois sur le 50 m papillon aux Mondiaux Pudique et taiseux, il a ravalé sa peine. Il en a peu parlé mais il a travaillé sur lui. « J'ai fait une introspection après ces Jeux olympiques, on ne va pas se mentir. J'ai su mettre en place des choses, des clés psychologiques et physiques, un nouveau physio, pas mal de choses différentes, a-t-il expliqué, juste après son titre. Une équipe gravite autour de moi et pour mon projet. J'ai su rebondir. » Il n'en dira pas plus, le Néo-Calédonien n'est pas un homme du passé. Il avance et ce deuxième titre mondial récompense son sens du rebond. Depuis quelques semaines, tout son entourage sentait qu'ils avaient retrouvé leur « Max », joyeux, cool, à l'écoute, serein. Dans l'eau, ses chronos descendaient aussi vite que les averses à Singapour et, hors des bassins, il dégageait une énergie très positive. Comme le gamin des îles qui aime prendre la vie du bon côté. Tranquille avec sa fiancée Zoé et son cocker adoré Luffy. Bosseur invétéré et consciencieux. À une petite différence près. Il a pris son projet en main. Pas une grande révolution, quelques petits changements dans sa préparation physique ou dans le dosage de ses entraînements (deux matinées en moins dans l'eau). « Il a plus de maturité, il a eu cette expérience des Jeux, il se prépare différemment » Michel Chrétien, son entraîneur « Il a plus de maturité, il a eu cette expérience des Jeux, il se prépare différemment, il assume son statut, il récupère mieux, énumère son entraîneur Michel Chrétien. Il a été très pro. En compétition internationale, c'est la première fois que je ne suis pas en train de courir après lui pour aller faire l'échauffement. Il s'est mis un peu dans une bulle qui organise bien sa vie. » Il partage sa chambre avec Roman Fuchs, le calme de la bande, et règle tout depuis les séries pour que cette dernière touche bascule de son côté. Cette finale du 50 m papillon pourrait servir d'allégorie aux amoureux de « routourne » ribérienne. Il est parti à son rythme, derrière les deux fusées Ponti et Proud, il ne s'est pas affolé, est resté très fluide, a pris une respiration au 33 m et s'est transformé en hors-bord pour dégager tous les chevaux sous le capot et s'amarrer au port en glissant sur sa vitesse et gagner de trois centièmes sur Noè Ponti à la touche. La roue a bien tourné. Mais ça ne doit rien au hasard. « Il fait des choses de patron. Séries (22''74), demi-finales (22''61), finale (22''48), il accélère. Il a une grande maturité dans sa nage, il est très sûr de lui, analyse Denis Auguin, le nouveau DTN. Il ne faut pas s'affoler dans ces moments-là et l'arrivée est assez incroyable. Ponti est vraiment devant mais la façon dont il glisse sur l'arrivée, il ne fait pas l'erreur de rajouter un coup de bras et il tombe parfaitement. » Grousset, le champion du bout du monde Tout paraît simple mais il suffisait de regarder ses trois copains, Rafael Fente Damers, Ethan Dumesnil et Nans Mazelier, en apnée pour comprendre la performance du Français, vainqueur en 22''48 (record de France). Comme tout le monde, ils sont restés bouche bée à la touche sans savoir si leur coéquipier avait gagné. Maxime Grousset pensait même être deuxième. « Je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur, je pensais faire 2 et là, je vois le 1 sur le plot, c'est la délivrance » Maxime Grousset « C'était très chaud, j'ai lancé mes bras, j'ai hésité à mettre un dernier coup de bras. Heureusement que je ne l'ai pas fait, je suis resté sur ma vitesse, j'étais un peu loin du mur, je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur, je pensais faire 2 et là, je vois le 1 sur le plot, c'est la délivrance, raconte avec un grand sourire le Français. La joie, l'excitation, l'explosion, je monte sur la ligne et je savoure ce moment parce que ça n'arrive pas souvent. » Dans les tribunes pas complètement garnies mais bien fournies en supporters chinois, ses copains ont fini en transe. « Incroyable, on est choqués. On savait qu'il allait gagner mais il a fait un temps du futur, commentent-ils en choeur. Il est beau, je suis amoureux, lance l'un d'eux en riant. Il est champion du monde ! » Quand on pense qu'il s'est lancé presque par accident dans le papillon au meeting de Saint-Germain-en-Laye en 2023 pour combler une journée sans course, on se dit que la musique du hasard est mélodieuse.

« C'est comme si Ponti était en train de faire un 48 m et Max un 55 m »  : Frédérick Bousquet décrypte comment Grousset s'est imposé sur le 50 m papillon aux Mondiaux
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L'Équipe

time2 hours ago

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« C'est comme si Ponti était en train de faire un 48 m et Max un 55 m » : Frédérick Bousquet décrypte comment Grousset s'est imposé sur le 50 m papillon aux Mondiaux

Pour Frédérick Bousquet, médaillé mondial en papillon et en crawl, Maxime Grousset a pu l'emporter à la touche, lundi sur le 50 m papillon aux Mondiaux de Singapour, grâce à sa plus grande vitesse en fin de course liée à son choix de respirer aux 35m. Frédérick Bousquet, médaillé mondial en papillon et en crawl, au sujet de la médaille d'or sur 50 m papillon de Maxime Grousset aux Mondiaux de Singapour, lundi : « Max (Grousset) était entre deux spécialistes des premiers quinze mètres et deux de ses principaux adversaires, Ben Proud et Noè Ponti. C'était ma crainte qu'il se crispe en voyant qu'il était un peu derrière les deux après quinze mètres. Mais il a su anticiper là-dessus, gérer avec son expérience et faire son meilleur temps (22''48) en finale. Au moment de la touche, Ponti (finalement 2e en 22''51) arrive parfaitement sur sa nage, il a le bon tempo et il est sur la bonne distance par rapport au mouvement qu'il fait. C'est là où je dis : ''bravo Max''. Il a souvent expliqué être mal réglé sur le 50 m papillon, avoir du mal à arriver pile poil sur un mouvement... Là, il a vu qu'il n'allait pas être exact sur son mouvement. Et ce que je vois, c'est que sur son dernier mouvement, son dernier tirage de bras sous l'eau, il ne va pas chercher très profond, il va prendre moins d'appuis pour accélérer sa fréquence, repasser au-dessus de l'eau plus rapidement pour aller chercher le mur. Il va chercher moins d'efficacité sous l'eau pour être mieux préparé à toucher le mur. « Le 50 m papillon est une course très exigeante, donc en ne respirant pas, on peut pêcher un peu à la fin, être en dette d'oxygène et se crisper. C'est un peu ce qui s'est passé avec Ponti » Mais pour moi ce n'est pas ça qui fait la différence sur cette course. C'est aux 35 mètres, quand il prend sa respiration alors que Ponti décide de ne pas respirer. Le 50 m papillon est une course très exigeante, donc en ne respirant pas, on peut pêcher un peu à la fin, être en dette d'oxygène et se crisper. C'est un peu ce qui s'est passé avec Ponti alors que Max, qui a placé une respiration de 35 mètres, j'arrive à le voir accélérer sur les 15 derniers mètres. C'est là d'ailleurs qu'il produit son effort alors que Ponti s'écroule vers le mur. Les chiffres de l'impressionnante victoire de Maxime Grousset sur le 50 m papillon aux Mondiaux C'est comme si Ponti était en train de faire un 48 m et Max un 55 m, il arrive beaucoup plus fort. Ça me fait penser à la course Phelps-Cavic en 2008 aux JO de Pékin sur 100 m papillon. Cavic était parti comme une balle et était encore loin devant à cinq mètres du mur, mais il était en train de mourir alors que Phelps revenait et est arrivé sur le mur beaucoup plus vite pour l'emporter. » De l'enfance en Nouvelle-Calédonie à l'or de Singapour : Maxime Grousset, le champion qui vient du bout du monde

Mondiaux de natation : Yu Zidi, jeune prodige de 12 ans, échoue à 6 centièmes du podium sur 200 m quatre nages
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Le Parisien

time3 hours ago

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Mondiaux de natation : Yu Zidi, jeune prodige de 12 ans, échoue à 6 centièmes du podium sur 200 m quatre nages

Son avenir s'annonce radieux. À seulement 12 ans, la Chinoise Yu Zidi a achevé la finale des Mondiaux de Singapour sur 200 m quatre nages en quatrième position. La préadolescente a terminé la course en 2 minutes et 9 secondes, à seulement 6 centièmes de la médaille de bronze. Reléguée à la septième place à une longueur de l'arrivée, Yu Zidi a effectué une magnifique remontée et a frôlé un exploit monumental en terminant au pied du podium pour sa première dans un Championnat du monde. La « petite fille d'acier », son surnom, s'était qualifiée dimanche après avoir obtenu le septième temps des demi-finales. Elle est ainsi devenue la plus jeune nageuse présente en finale d'un Mondial depuis la Japonaise Kyoko Iwasaki, médaillée d'or à 14 ans sur 200 mètres brasse en 1991 à Perth. « Je n'ai jamais vu une fille de douze ans nager de cette façon, s'est enthousiasmé l'entraîneur australien de l'équipe chinoise Michael Bohl sur la CCTV, la télévision d'état. Si elle continue sur cette lancée, elle deviendra un pilier de la natation chinoise. » Devant elle, la Canadienne Summer McIntosh a écrasé la finale, récoltant sa deuxième médaille d'or en autant de jours de compétition. Annoncée comme la superstar de ces championnats, la nageuse de 18 ans, entraînée par le Français Frédéric Vergnoux, a dominé en 2 minutes et 6 secondes l'Américaine Alex Walsh (2 minutes et 8 secondes) et sa compatriote Mary-Sophie Harvey (2 minutes et 9 secondes).

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