Théâtre, tour effondrée et vélo : bienvenue dans la Normandie de Guillaume Martin-Guyonnet

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an hour ago

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Arrivée du quinté du vendredi 18 juillet à Cabourg : Just A Midi vise juste

Arrivée du quinté : 5 - 16 - 9 - 6 - 7 Le Grand Prix de la Ville de Cabourg est l'un des temps forts du meeting estival sur la côte normande pour les trotteurs. D'excellents éléments se sont distingués dans ce rendez-vous, tels que Vittel de Brevol , Happy Valley , ou encore Have Seven l'an passé. Cette année, le plateau proposé était intéressant et le dénouement de la course a tenu toutes ses promesses. Après avoir évolué à l'extérieur de l'animateur, Halo Am (n° 3), Just a Midi (n° 5) a été courageux pour résister du minimum à Jack Tonic (n° 16). « Son retour à la compétition était correct, indiquait Emma Souloy, la fille de l'entraîneur. Le fait de retrouver une piste plate a joué en sa faveur. C'est un cheval dur et son pilote, Franck Nivard , l'a parfaitement mené. » Bon élément dans sa promotion, le mâle de 6 ans signe le quatrième succès de sa carrière au niveau des quintés et ne devrait pas en rester là. Auteur d'un magnifique rush final, Jack Tonic échoue donc de très peu pour la victoire mais réalise une grande valeur, en raison de son handicap initial de 25 m. Avec la faute dans la ligne droite de Jeannette Priory (n° 11°), Hardi Crown (n° 9) en profite pour monter sur le podium, après avoir bénéficié d'un parcours en or dans le sillage des premiers. Plus revu en piste depuis le 1er mars, Khal's Fella (n° 6) crée une grosse surprise à l'arrivée de cette épreuve à plus de 100/1 et sera à suivre prochainement. Canto Dei Venti (n° 7) est le grand malheureux de la compétition et termine au cinquième rang sans jamais pouvoir s'exprimer dans la phase finale.

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4 hours ago

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Quinté du samedi 19 juillet à Enghien : Victoriane Goetz veille sur Gourou qui « profite des bienfaits de la mer »

Depuis 2019, Victoriane Goetz a repris les rênes de l'écurie familiale située à Merville Franceville (Calvados), entre Caen et Cabourg . Avec Thomas Beauchêne, son compagnon, la jeune femme qui fêtera ses 31 ans en fin d'année, axe son travail sur la thalassothérapie, et s'occupe de trotteurs qui ont connu des soucis de santé : « Nous n'avons pas de piste sur notre centre d'entraînement, et tous les matins, le rituel est le même, les chevaux se rendent à la mer, qui se situe à moins de deux kilomètres, afin de s'exercer sur la plage, et profiter des bienfaits de l'eau de mer pour leurs membres. » De fil en aiguille, l'écurie Victo (dont le nom est le fruit de la contraction des deux prénoms) a récupéré en pension quelques bons éléments à la santé fragile : « C'est une reconnaissance et une fierté de pouvoir accueillir des chevaux de classe. J ustin Bold vient de repartir, mais il a passé plusieurs mois à l'écurie pour la saison de monte. Nous avons actuellement Kyrielle des Vaux , Isofou du Chêne ou bien encore Indigo du Poret . »

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14 hours ago

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« L'art, c'est important pour la tête ! », la Maison de Simon, une résidence d'artistes atypique dans l'Eure

Les amateurs d'art auront fort à faire cet été en Normandie. Bien entendu, il y a l'incontournable Musée des impressionnismes de Giverny et son exposition du designer et architecte italien Andréa Branzi intitulée « Le règne des vivants » visible jusqu'au 2 novembre ( ) ou plus classiquement le Musée d'art, histoire et archéologie à Évreux et ses collections qui couvrent l'art de la préhistoire au XXIe siècle ( ). Mais, les petites routes de plaines et de vallées offrent la possibilité de découvrir des lieux plus atypiques qui méritent vraiment une halte, voire un déplacement organisé. Le plus surprenant et à découvrir absolument est incontestablement La Maison de Simon ( https :// ) à Fontaine-sous-Jouy, un hommage à un petit garçon disparu voici quinze ans d'un cancer et qui aimait ce village. « C'est une destination où on peut profiter de balades dans de superbes sentiers, assurent Alon et Betsy Kasha, un couple d'architectes d'intérieur américain installé à Paris et dans le village eurois depuis vingt-et-un ans. Amateurs de design et d'art contemporain, nous avons créé une fondation et avons acheté cette maison. Après dix-huit mois de travaux voici trois ans, nous offrons une résidence à des artistes du monde entier. Sélectionnés sur dossier ou par connaissance, ils peuvent rester entre six semaines et trois mois. Ce sont principalement des artistes assez mûrs qui cherchent un check reset, un stop pour prévoir le futur… » Alors, qu'ils soient Français, Hongrois, Suédois, Américains, ltaliens ou encore Hollandais, les artistes travaillent librement au cœur du pays de l'impressionnisme : « Ils avouent avoir beaucoup d'espace et une belle qualité de vie. En contrepartie, ils laissent une œuvre à la fondation et surtout ils participent à des animations avec l'école du village ou organisent une exposition dans la salle spécialement aménagée à cet effet. Nous sommes déjà complets jusqu'à fin 2026 », indique le propriétaire. Ainsi, arrivée le 4 juillet, l'Espagnole Marta Gonzales participera aux journées portes ouvertes des 25,26,27 juillet de 11 heures à 18 heures en compagnie de la céramiste Anne Delahoode et du sculpteur Florian Georgin, puis fera découvrir le résultat de sa retraite normande les 23 et 24 août aux mêmes horaires. « L'art, c'est important pour la tête ! » insiste Betsy Kasha. Pour Victor Hugo, « l'art n'a pas de frontière ». Alors, prenons la route et arrêtons-nous d'abord au Neubourg, au surprenant musée de l'Écorché et d'Anatomie, où les artistes Frédéric Tran, Sylvie Bézard, Jérôme Le Goff et Horacio Cassinelli proposent jusqu'au 31 août un travail d'après les pièces du Docteur Auzoux dont les modèles naturalistes en « papier mâché » sont des œuvres aujourd'hui reconnues comme un patrimoine historique. Puis, filons à quelques kilomètres de là, à Beaumontel, à La Fabrique de la Risle, un véritable écrin bucolique pour une exposition collective de peintres, photographes, sculpteurs, marqueteurs et autres créateurs autour d'« Un été à la campagne » ( ). Pour les passionnés de profondeur de champ et flou artistique, il faut se rendre à Martigny, un village de 136 habitants où chaque année, depuis 2018, une équipe de bénévoles plante dans la commune une série de clichés. Pour cette édition, ont répondu au déclic les photographes Édouard Élias, Jono Allen, Lara Priolet, Adrien Michel, Xavier Lambours, Mélusine Farille, etc. Après quelques notes de musique par les professeurs et les élèves de l'Académie internationale de musique au Moulin d'Andé ( ), la route peut se poursuivre jusqu'à l'ancienne filature, devenue en 2022, La Dame Blanche ( ) et ses expositions jusqu'au 23 août des peintres Tristan Vyskoc, Jean-Marie Torque et Thierry Dhuisme. On peut pousser jusqu'à Vascœuil, où, dans le château de la famille Papillard ( ), « les paysagistes de l'âme » que sont Jean Paul Landais, Yves Thomas, Alain Margotton, Gérard Di-Maccio, Klaus Dietrich et Hervé Serane représentent « Les visionnaires » : à la fois mystiques et spirituelles, les œuvres réalisées (peintures, œuvres sur papier, photos) sont liées par des éléments communs : exprimer l'âme, les mondes invisibles et imaginaires avec une main habile. Une sacrée expérience.