Dernières actualités avec #Normandie


Le Parisien
5 hours ago
- Entertainment
- Le Parisien
Arrivée du quinté du vendredi 4 juillet à Cabourg : Journée Rêvée au sprint
Arrivée du quinté : 10 – 13 – 15 – 5 - 14 Quelques heures après avoir appris la reconduction du bail de l'hippodrome de Vincennes , le Quinté + prenait ses quartiers d'été sur la côte normande et plus particulièrement à Cabourg. Après le forfait de Junkie (n°2), ils étaient encore quinze à prendre le départ du Prix Paul Viel, sur la distance de 2.750 mètres. Comme c'est souvent le cas avec les pensionnaires de Jean-Philippe Dubois, Journée Rêvée (n°10) a longtemps été pointée en queue de peloton. De quoi inquiéter ses preneurs car la course était bloquée par Ivoire Prestance (n°13) qui menait à un train de sénateur. Mais c'était sans compter sur sa redoutable pointe de vitesse finale, en digne fille de Prodigious. Décalée au centre de la piste par Paul Ploquin , elle a sprinté de manière remarquable pour dominer de peu, mais sûrement, Ivoire Prestance, lequel avait tenté de surprendre ses rivaux par un vif démarrage à la sortie du tournant final. Paul Ploquin analysait : « Je pense qu'elle n'était pas à l'aise sur l'herbe dernièrement. Elle était bien mieux ce soir sur cette piste. J'ai eu un peu peur dans la ligne opposée lorsque je me suis accroché avec Philippe Daugeard car elle n'aime pas prendre de coups, mais elle a été sympa et lorsque je l'ai décalée, elle a bien jailli. » Après avoir longtemps fait illusion, Ivoire Prestance a conservé l'accessit d'honneur, tandis que c'était ensuite beaucoup plus serré. Attentiste à mi-peloton, le favori Carl Halbax (n°15) a contourné ses rivaux à mille mètres de l'arrivée, venant en deuxième position, le nez au vent. Il a ensuite su faire preuve de courage pour conserver le second accessit devant Jotunn du Dôme (n°5), bon finisseur et auteur d'une rentrée prometteuse. Toujours vu dans le sillage de l'animateur, Bayard (n°14) complète le quinté gagnant, en profitant des malheurs de Dragowski (n°16), emmuré vivant.


Le Parisien
8 hours ago
- Sport
- Le Parisien
Technique, précision et « un bon sens tactique » : la France accueille son premier championnat d'Europe de Kubb
Les Vikings ont conquis la Normandie et y ont laissé une réputation et une langue . Mais les hommes du Nord ne pratiquaient pas encore le sport de leurs descendants suédois, le Kubb (à prononcer koube, « bloc de bois » dans un dialecte suédois), apparu dans le pays scandinave au XIXe siècle et remis au goût du jour dans les années 1990, avant de se développer en France plus récemment. Une nouvelle étape de ce développement est franchie depuis hier et jusqu'à ce samedi 5 juillet 2025, avec l'organisation du championnat d'Europe de la discipline à Port-Jérôme-sur-Seine ( Seine-Maritime ). Le déroulement du jeu est relativement simple. Sur un terrain rectangulaire, en utilisant des bâtons, il faut faire tomber les blocs – les fameux kubbe – de son adversaire avant de renverser le roi. Renverser ce dernier avant tous les autres blocs fait en revanche perdre instantanément la partie. Des parties qui se pratiquent à un contre un, trois contre trois ou six contre six. Bien entendu, ce sport est très répandu dans les pays nordiques, mais des équipes d'un bon niveau se sont aussi formées en Suisse, Belgique, Italie, aux États-Unis et au Japon, notamment. « C'est un jeu d'adresse qui nécessite de la technique, de la précision et un bon sens tactique », détaille Ludovic Langlois, président de la fédération française du sport Kubb (FFSK). « C'est complètement différent du Mölkky . On le joue en deux sets de huit points, en maximum 23 minutes. Et le règlement est très précis. Il fait 40 pages. » La FFSK compte à ce jour cinq clubs dans l'Hexagone, dont trois en Normandie, et une centaine de licenciés. Le sport prend de l'ampleur « car on peut le jouer en famille et sur toutes les surfaces », analyse le président de la fédération. Au stade de Port-Jérôme-sur-Seine, environ 400 compétiteurs de 16 nations européennes, plus des Américains en invités d'honneur, s'affrontent ainsi pour décrocher le Graal. « Comme pays organisateur, nous pouvions engager 60 joueurs. Ils sont une cinquantaine de Français venus d'Île-de-France, de Vendée, du Nord et bien entendu de Normandie », chiffre Ludovic Langlois. « Les autres pays ont pu aligner leurs 30 meilleurs joueurs. La compétition est très relevée : plusieurs champions du monde sont présents. » Deux titres seront décernés ce samedi, en individuel et par équipe. Mais ce n'est que le début de l'aventure du Kubb en France. Si le championnat d'Europe se déroulera en Autriche l'an prochain, Ludovic Langlois prévoit déjà d'organiser un championnat national en 2026. Un championnat auquel il participera bien évidemment, étant donné qu'il fait partie des meilleurs joueurs français avec son fils, Loïc, tous deux étant licenciés au Kubb Game Follevillais, près du Havre (Seine-Maritime). Le prochain championnat du monde de Kubb aura pour sa part lieu du 31 juillet au 2 août 2025, sur l'île suédoise de Gotland.


Le Figaro
10 hours ago
- Entertainment
- Le Figaro
Au Havre, une superbe exposition dédiée aux paquebots et aux traversées transatlantiques
Dans le cadre de la manifestation «Un été au Havre», le Musée d'art moderne André Malraux présente un ensemble dense et instructif sur les géants des mers, dont le Normandie. Cap en 1935, il y a quatre-vingt-dix ans. La France entre dans l'ère de la modernité. Le paquebot Normandie en est l'éclatant symbole. Le nom de l'ingénieur Vladimir Yourkevitch est sur toutes les lèvres. Esprit novateur, il a conçu une coque révolutionnaire. Ses choix s'avèrent payants. Le bateau, qui affiche une majestueuse silhouette lors de son voyage inaugural sur la ligne Le Havre-New York, remporte le ruban bleu deux ans plus tard en pulvérisant le record de traversée de l'Atlantique. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Plus rien ne sera comme avant. Y compris dans le domaine de l'art. Les peintres et les écrivains s'emparent du phénomène. Puis les architectes. À leur tour, les cinéastes surfent sur la vague. Un style est né, un art de vivre aussi. Une mode loin d'être retombée. En témoigne l'émerveillement des visiteurs devant les pièces variées (toiles, affiches, dessins, photographies, accessoires de table…) rassemblées par les commissaires de l'exposition « Paquebots, une esthétique transatlantique » *, organisée par le Musée d'art moderne André Malraux en coproduction avec le Musée d'arts de Nantes. « Brochure publicitaire pour le paquebot 'Normandie' », Jean Auvigné, vers 1935. Collection French Lines & Compagnies Publicité La connexion avec le large s'opère tout naturellement. Par les fenêtres lumineuses de l'institution normande, la mer apparaît dans toute sa splendeur. Le sentiment d'embarquer dans un environnement singulier est bel et bien réel. La traversée débute sous les meilleurs auspices. Confirmation dans les salles avec une première série d'affiches hautes en couleur. On y découvre toute la créativité des illustrateurs choisis par les agences de publicité ou les maisons d'édition qui tournent à plein régime à cette période-là. Comme les architectes, les designers, les cinéastes ou les écrivains, des peintres célèbres comme Fernand Léger et Raoul Dufy ont succombé aux sirènes des « monstres des mers » « Ce qui est intéressant, c'est de constater à quel point cette histoire maritime est le miroir de la société », note Clémence Poivet-Ducroix, co-commissaire du parcours. Tout, sauf un hasard si Le Figaro se trouvait aux premières loges lors du premier voyage de Normandie, par l'intermédiaire de son rédacteur en chef Pierre Brisson, qui se démenait pour sortir des informations exclusives avant ses concurrents du Temps ou de Paris-Soir dans une atmosphère bon enfant. Des grands noms de l'époque sont mis à l'honneur. Paul Colin (1892-1935), qui contribua à lancer la carrière de la jeune Joséphine Baker, en fait partie. On admire une superbe lithographie signée de lui, qui présente le profil conquérant du navire fendant les flots dans un ciel bleu, blanc, rouge. D'autres représentations, fidèles aux splendides formes géométriques du bateau, constituent des œuvres d'art à part entière. Premier choc visuel. Les photographies en noir et blanc, au cœur desquelles figurent des passagers d'une rare élégance, font souffler un même vent de fraîcheur et de liberté dans les salles du MuMa. La mode à bord ? Tout un sujet… « Femme et voilier », par Marcelle Cahn, huile sur toile, vers 1926-1927 Musées de Strasbourg, A. Plisson Curiosités Même effet ressenti devant les toiles. Citons d'abord Paquebot Paris, une huile iconique de l'Américain Charles Demuth (1883-1935), qui a immortalisé avec des traits simples – mais somptueux – deux cheminées du navire. Sollicité pour réaliser les décors de la piscine du Normandie – projet finalement avorté –, Raoul Dufy (1877-1953) entre en scène. Son Souvenir du Havre, où apparaissent au premier plan d'imposants coquillages et où s'impose au second la structure massive du vaisseau, constitue une vraie curiosité. Sans oublier les travaux de Marcelle Cahn (1895-1981), Fernand Léger (1881-1955), Jules Lefranc (1887-1972) ou Jean Émile Laboureur (1877-1943), qui a merveilleusement croqué le tangage d'un paquebot dans Le Roulis transatlantique. Une section parfaite, faisant la part belle à tous les genres. Rien ne semble manquer, malgré la complexité de l'exercice. « Un tel parcours n'a pas été facile à réaliser puisqu'il a fallu rassembler un corpus jamais réuni auparavant », confie la commissaire. L'exposition «Paquebots, une esthétique transatlantique», au MUMA-Le Havre Accéder au diaporama (8) Publicité Savoir-faire français Adopter un rythme de croisière est une cadence idéale pour découvrir la suite. On s'attarde devant les décors imaginés par les architectes les plus réputés des années 1930. Le style Art déco est à son apogée. Les palaces deviennent flottants. Les panneaux de laque de Jean Dunand (1877-1942), La Conquête du cheval. Deux cavaliers attrapant au lasso sauvage, donnent un aperçu parfait du savoir-faire français. Voire de l'excellence. « Ce sont, selon moi, les dernières grandes réalisations qui ont succédé aux palais terrestres », souligne Adrien Motel, qui a signé le passionnant ouvrage 'Normandie', un rêve français (Éditions Place des Victoires). La description de la salle à manger de la première classe, par Paul Iribe, nous donne l'occasion de nous projeter à l'âge d'or des traversées mythiques avec leur lot de festins bien arrosés et de soirées dansantes jusqu'à l'aube. Sentiment de nostalgie « La vie à bord en disait long sur les caractères nationaux, précise l'auteur. Les Américains évoluaient dans un climat de grande surexcitation, à l'inverse des Anglais ou des Allemands. Ambiance garantie si le reste des passagers étaient français, malgré les commissaires chargés de veiller à la préservation d'un certain standing. » Des fauteuils archidesign et des carafons épousant la proue d'un navire rappellent encore à quel point les intérieurs ont été une inépuisable source d'inspiration pour les créateurs. Un sentiment de nostalgie (fort agréable) flotte dans l'air. Renouer avec ces décennies glorieuses – en ces temps moroses et agités – n'est sûrement pas étranger à la vogue des objets en lien avec les paquebots et l'engouement toujours croissant des croisières. « Des compagnies essaient de perpétuer la tradition en organisant de grandes soirées de gala, en imposant des tenues obligatoires », conclut Clémence Poivet-Ducroix. Des concours y sont-ils organisés ? Les historiens du Figaro n'ont pas oublié que notre journal avait lancé un jeu consistant à deviner la vitesse moyenne (29,98 nœuds) et la durée (environ 4 jours et 3 heures) de la première traversée de Normandie. Une lectrice avait vu juste. Son prix ? Un équipement de sport ou une croisière en Méditerranée. Elle avait choisi la première option. Les gens sont bizarres. Publicité * « Paquebots, une esthétique transatlantique », MUMA-Le Havre, jusqu'au 21 septembre.


Le Parisien
14 hours ago
- Sport
- Le Parisien
Courses de vélo d'appartement, de draisiennes, de bikeboats… Caen attend le Tour de France avec quelques jours d'animations
« Je suis une fan inconditionnelle du Tour de France , alors vous ne pouvez pas savoir ce que ça représente pour moi de savoir qu'il va débarquer pour de bon dans ma ville ! » Habitante de Caen (Calvados), Julie, la trentaine, traduit bien cette excitation qu'on sent monter jour après jour dans les rues de Caen, à l'approche du grand jour. Ce mercredi 9 juillet 2025, la capitale bas-normande retrouvera en effet la grande boucle qu'elle n'avait plus accueillie depuis 2006. Et ce ne sera pas juste pour un passage éclair, mais pour un contre-la-montre prestigieux de 33 km autour de la ville. En vue de ce rendez-vous exceptionnel, la municipalité a dévoilé quelques-unes des initiatives qui entoureront l'événement. En dehors des trams floqués aux couleurs du maillot jaune et du maillot à poids qui circulent déjà dans les rues de la ville, un immense village « Caen fête le Tour » sera installé devant la bibliothèque Alexis-de-Tocqueville, quai François-Mitterrand, du 5 au 9 juillet. De nombreuses animations y seront proposées quotidiennement. Les cinq premières étapes du Tour y seront par exemple retransmises sur écran géant. Par ailleurs, chaque jour, à 10h30 et 17h15, une course de draisiennes sera organisée pour les enfants à partir de 3 ans. De 11 heures à 13h30, puis de 16h30 à 19 heures, ce sera l'heure du « sprint », souvent très prisé, qui consiste à maintenir un niveau de puissance le plus longtemps possible sur un vélo d'appartement… À 11 heures également, vous pourrez vous essayer au « chasse-patate ». But du jeu ? Rattraper un maillot jaune en… bikeboat, une sorte de vélo-pédalo. Pour ceux qui préfèrent la terre ferme et les vélos plus classiques, des randonnées sont aussi proposées au public, de 14 heures à 16 heures, avec des tracés de 16 et 20 km. Enfin, ce samedi 5 juillet, de 18 heures à 20 heures, une initiation collective à la salsa est organisée. Toutes les inscriptions aux animations sont à effectuer sur place, à la tente d'accueil du village.


Le Figaro
16 hours ago
- Entertainment
- Le Figaro
« Ce qui me dérangera le plus, c'est le jour où on ne me copiera plus » : Jacques Garcia, décorateur éclectique
Réservé aux abonnés PORTRAIT - Alors que son château du Champ de Bataille, le « Versailles normand », vient d'obtenir trois étoiles au Guide vert, cette figure de l'architecture d'intérieur, grand collectionneur de mobilier du XVIIe et du XVIIIe, demeure incontournable, à Paris et ailleurs. Y a-t-il un style Garcia ? La question le fait sourire. « Les gens veulent vous attribuer des genres. Mais je vais tout vous dire : je suis Docteur Jekyll et Mister Hyde. Celui qui pendant dix ans a remeublé Versailles et réaménagé les salles XVIIe et XVIIIe du Louvre et qui, en même temps, a fait le Wynn et le NoMad, à Las Vegas. C'était la même histoire lorsque j'avais 20 ans. J'avais une passion pour les antiquités et pour le mobilier de Jean-Michel Frank, un moderniste dont personne ne voulait à l'époque. » À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour S'il n'a pas un style – comme il l'affirme –, Jacques Garcia a une patte, une signature. Un goût certain pour marier les époques, pour créer des décors feutrés et opulents – parfois trop, relèvent ses détracteurs. « Paris est rempli de ses décors où il mêle intelligemment le passé et le futur, souligne Ève Ruggieri. Ses décors, évoqués par cette amie proche, ce sont ceux des fleurons du Groupe Barrière, comme le Fouquet's, mais aussi les adresses des frères Costes…