
L'ancien joueur de Bordeaux Guido Petti rejoint la sélection argentine pour le deuxième test face à l'Angleterre
Deux jours après la défaite face aux Anglais, samedi à La Plata (12-35), les Argentins se tournent vers le deuxième test, samedi (21h40) à San Juan face au même XV de la Rose. Le sélectionneur Felipe Contepomi a effectué quelques changements dans son groupe.
Il a d'abord dû déplorer le forfait du demi de mêlée Gonzalo Bertranou, dont la nature de la blessure n'a pas été communiquée. Il avait quitté le terrain en début de deuxième période samedi et été remplacé dans le groupe des Pumas par Mateo Albanese (22 ans).
Contepomi a par ailleurs décidé de convoquer le deuxième ou troisième ligne Guido Petti (30 ans, 85 sélections). Il avait été laissé au repos en vue du premier match face aux Anglais après avoir participé une semaine plus tôt à la finale du Top 14 avec l'UBB contre Toulouse, perdue au bout de la prolongation (39-33, a.p.). C'était d'ailleurs son dernier match avec Bordeaux-Bègles puisqu'il rejoindra ensuite les Harlequins, en Angleterre.

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Escorte par le RAID, règles de vie : un an après les affaires, comment les Bleus vivent-ils la tournée en Nouvelle-Zélande ?
Un an jour pour jour après les affaires Jaminet et Auradou-Jegou en Argentine, l'équipe de France se retrouve en tournée en Nouvelle-Zélande avec un cadre de vie resserré, éprouvé par la saison écoulée, et cette fois escorté par le RAID, l'unité d'élite de la police française. Il était un peu plus de 22 heures, samedi soir. Les deux cars convoyant les Français avaient fait un stop éclair à leur hôtel après le match perdu contre la Nouvelle-Zélande (31-27). Ils rechargeaient déjà, direction un restaurant du centre-ville réservé pour la soirée. Un grand mot à l'échelle de Dunedin, où tout est à peu près central. Il n'y a pas eu cette fois de dislocation du groupe post-match, comme ce fut longtemps la tradition. La remise des caps a eu lieu dans le vestiaire, coincée entre la conférence de presse officielle de Fabien Galthié et Gaël Fickou, et la zone mixte. Les débordements de Mendoza, l'an dernier en Argentine - l'affaire Jaminet puis Auradou-Jegou - ont conduit à une révision complète des règles de vie du quinze de France. Déjà largement évoquées dans L'Équipe, elles sont appliquées depuis le mois de novembre dernier, mais un rafraîchissement naturel du disque dur s'impose pour les distraits. Le traumatisme de l'été 2024 en Argentine Le 6 juillet 2024, dans la foulée du premier test contre les Pumas, les Bleus avaient eu l'autorisation de sortir fêter leur succès (13-28) en ville. Bière dans les vestiaires et pot à l'hôtel en l'honneur des néo capés, puis resto en ville, bar et boîte. La soirée avait ensuite dérapé dans des proportions révélées façon supplice chinois, au compte-gouttes, toute la journée du lendemain. D'abord, des propos à caractère raciste de Melvyn Jaminet avaient fuité sur ses réseaux sociaux, entraînant le renvoi immédiat de l'arrière de Toulon en France. Puis la police argentine était venue arrêter Hugo Auradou et Oscar Jegou à leur hôtel, de retour à Buenos Aires. Accusés de viol par une femme, ils avaient terminé le séjour à la prison de Mendoza, après avoir retraversé le pays en pick-up. Ils ont depuis bénéficié d'un non-lieu. Celui-ci a été confirmé en appel, mais la plaignante a déposé un nouveau recours en cassation au mois de mars dernier. L'affaire n'est donc pas totalement classée, mais est devenue le symbole des dérives d'un sport aux comportements jusqu'au-boutistes et déconnecté des usages normaux du haut niveau. Après plusieurs semaines d'enquêtes internes et de travail, les huiles de la Fédération ont accouché d'un plan de performance renforcé. Un gros tour de vis mis sur le cadre de vie de l'équipe de France, en tournée notamment. Drastique pour le milieu du rugby, le reste du monde du sport ouvrait de grands yeux devant ce qui apparaissait comme du bon sens à un niveau professionnel. Parmi les mesures phares : prohibition de l'alcool dans les zones de compétition, avec des dérogations mesurées pour des occasions cadrées, et interdiction de rentrer accompagné à l'hôtel. Trois membres du RAID escortent en permanence la délégation française Un an, jour pour jour, après ces événements, à un autre bout de la planète, les Tricolores observent ces règles sous le haut patronage de Raphaël Ibañez, manager revenu aux affaires après que ses fonctions ont été brièvement réorientées à l'international. Deux jours après leur arrivée à Auckland (le 26 juin), la délégation française s'était rendue sur l'île de Waiheke, réputée pour ses vignobles, pour un dîner gastronomique. Les joueurs avaient eu droit à un peu de vin à table avant de rentrer à l'hôtel pour 22 heures. La violence du décalage horaire (10 heures) et la peur du noir ont sans doute aidé à refréner les envies de soirée, quand, l'an passé, en Argentine, un dégagement avait déjà eu lieu avant le premier test. L'autre évolution de l'environnement français réside dans l'escorte permanente de la délégation par trois membres du RAID (unité d'élite de la police française), ce qui prend encore plus de sens à l'étranger. Le groupe a pu le constater dès samedi soir à la sortie du stade, et même plus tard, quand la viande saoule locale s'est montrée parfois hostile, voire agressive, vis-à-vis des Français. Si leur effet dissuasif ne se mesure pas à l'oeil nu, l'information de leur présence peut suffire. Leur mission est claire : ils ne sont pas là en babysitting, mais pour protéger l'ensemble de l'équipe. Une convention a été signée avec la FFR pour pérenniser la collaboration. Aucun des agents n'est armé ; en revanche, ils ont des facilités diplomatiques et un lien direct avec les autorités locales. À lire aussi Sempéré : «Regarder les Blacks dans les yeux jusqu'au bout» Holland, le colosse qui a contenu les Bleus pour sa première avec les All Blacks Pas réalistes, maladroits, surpris : les Blacks en ont bavé Un pari réussi par les Bleus


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