Un fabricant canadien chargé d'équiper la marine royale de drones
Un fabricant canadien chargé d'équiper la marine royale de drones
(Ottawa) Le gouvernement fédéral a confié à une entreprise canadienne la mission d'équiper des navires de classe Halifax de la Marine royale canadienne avec une petite flotte de drones aériens.
La Presse Canadienne
Ottawa a annoncé l'attribution de deux contrats à MDA Space pour la fourniture d'un maximum de six « systèmes d'aéronefs sans équipage » avancés destinés aux frégates de patrouille de la Marine.
Le ministère de la Défense nationale indique dans un communiqué que cela renforcera les capacités de surveillance maritime à longue portée.
Le ministère a affecté 39 millions à l'acquisition des deux premiers drones, avec une option pour en commander quatre autres.
Le contrat de service initial de cinq ans est estimé à 27 millions et sa durée pourrait être prolongée par le ministère à 20 ans.
La nouvelle capacité de drones devrait être opérationnelle dès 2028 et atteindre sa pleine capacité d'ici 2032.
Hashtags
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
La Presse
15 hours ago
- La Presse
La Couronne fait appel de l'acquittement d'un sadique sexuel
La Couronne pourra finalement faire appel de l'acquittement d'un dangereux sadique sexuel qui s'est fait prendre avec un téléphone secret rempli de pornographie juvénile. Dès sa sortie de prison, le criminel aurait déjà utilisé… un autre téléphone. « Vous avez admis avoir utilisé le téléphone cellulaire de X durant une sortie, affirmant que cet usage était lié à des démarches concernant votre santé. Vous avez également exprimé votre désaccord quant à la légalité des consignes qui vous sont imposées », a indiqué la Commission des libérations conditionnelles du Canada, à la fin juillet. Patrick Lévesque Paquette, un criminel très dangereux ayant l'étiquette de délinquant à contrôler, doit rester en tout temps dans une maison de transition en vertu d'une décision rendue fin juillet par la CLCC. Il n'a plus accès à des privilèges de sorties. Si Patrick Lévesque Paquette n'est plus en prison, c'est parce que la juge Joëlle Roy l'a acquitté d'une accusation de possession de pornographie juvénile en mai dernier. Ces images illégales avaient été découvertes dans un téléphone qu'il avait visiblement caché aux autorités pendant son séjour en maison de transition à l'été 2023. Patrick Lévesque Paquette était alors soumis à de strictes conditions de libérations conditionnelles, dont celle de ne pas posséder de téléphone. Il sortait tout juste de prison pour des crimes extrêmement graves. Il avait kidnappé, séquestré et agressé sexuellement une jeune femme pendant des heures. À la fin mai, au palais de justice de Montréal, la juge Roy a déterminé que les droits fondamentaux de Patrick Lévesque Paquette ont été violés par la fouille des policiers. Ainsi, elle a exclu de la preuve le mandat de perquisition qui a mené à la découverte de la pornographie juvénile. Or, le 29 mai dernier, la juge n'a donné aucun motif pour expliquer sa décision. C'est seulement le 11 juillet qu'elle a partagé sa décision complète, alors « prédatée » au mois de mai. Or, le délai d'appel de 30 jours était déjà expiré. Cela a forcé la Couronne à déposer une requête en prolongation de délai devant la Cour d'appel. Dans une déclaration assermentée déposée devant la Cour d'appel, la procureure de la Couronne, Me Alexandra Guillaume Sam Soto, explique avoir envoyé un courriel à la juge Roy le 17 juin pour s'enquérir de sa décision. Mais la juge n'a jamais répondu à la procureure. Jeudi, le juge Benoît Moore de la Cour d'appel a donné raison au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) en autorisant la production de l'avis d'appel, même si les délais n'ont pas été respectés. Selon le juge, le DPCP n'a pas manqué de diligence en attendant de connaître les motifs de la juge avant de déposer l'appel. Dans son avis d'appel, le DPCP soulève trois motifs d'appel. Il reproche notamment à la juge d'avoir erronément considéré un protocole de fouille comme une exigence constitutionnelle et d'y avoir incorporé un critère inexistant pour obtenir un mandat de perquisition. Également, selon le DPCP, Patrick Lévesque Paquette ne bénéficiait d'aucune expectative de vie privée. Ainsi, il ne pouvait valablement soulever une violation de ses droits. Dans sa décision, la juge Roy critiquait sévèrement le travail des forces de l'ordre. La cause sera entendue par la Cour d'appel dans les prochains mois.
La Presse
20 hours ago
- La Presse
Un taille-bordure avec votre robot-tondeuse ?
Il existe plusieurs marques de tondeuses robotisées vendues au Canada. Husqvarna a été parmi les premières à s'y lancer, avec sa gamme Automower. Le marché des tondeuses robotisées s'emballe. À peu près inexistant il y a cinq ans, il pourrait représenter un marché de 30 milliards de dollars au tournant de la décennie, selon les experts. Cela mène les fabricants à tout essayer pour attirer les acheteurs… et cela attire les investisseurs. Il existe plusieurs marques de tondeuses robotisées vendues au Canada. Husqvarna a été parmi les premières à s'y lancer, avec sa gamme Automower. D'autres ont suivi, comme Gardena, Stihl et Worx. On peut trouver des tondeuses autonomes qui couvrent une superficie de 3000 à 15 000 pieds carrés pour la modique somme de 750 $. Évidemment, à ce prix, les tondeuses ont leurs limites. Certaines tondent de trop près, d'autres laissent des traces derrière elles. Husqvarna Une des tondeuses les plus polyvalentes est probablement l'Automower 435X AWD de Husqvarna. Son nom se lit comme celui d'un VUS de marque allemande, et c'est très certainement voulu. L'appareil est autonome, mais on peut le commander par jumelage Bluetooth et au moyen d'une application mobile. Il a quatre roues, toutes motorisées, ce qui évite les dérapages sur les terrains en pente, surtout après la pluie. Croyez-le ou non, mais cette tondeuse peut être ajoutée à la plateforme domotique de son choix entre Alexa d'Amazon, l'Assistant Google et IFTTT. Cela permet de l'activer simplement par commande vocale, ou à partir d'un autre élément déclencheur. On pourrait, par exemple, demander à sa tondeuse de nous envoyer un texto si jamais elle a un pépin. Ou mieux : de contacter le voisin, si on est à l'étranger. Elle peut même être programmée pour chanter bonne fête à la personne de son choix quand la date d'anniversaire figure à l'agenda. On ne sait pas si ça justifie son prix de 5300 $. Mais ça fera tourner les têtes quand vous affirmerez le plus sérieusement du monde durant un cocktail dînatoire que votre tondeuse, non seulement elle se passe seule, mais elle peut aussi surprendre votre douce moitié par texto le jour de son anniversaire… Yarbo Le fabricant éponyme du robot tout-terrain Yarbo a amorcé au printemps une campagne de marketing en Amérique du Nord et en Europe, pour vanter les qualités « quatre saisons » de son appareil. Celui-ci est modulaire : selon l'accessoire qu'on lui fixe, il peut agir comme une tondeuse, comme un souffleur à feuilles ou comme une souffleuse à neige. IMAGE FOURNIE PAR YARBO Le robot de jardin Yarbo Yarbo vend aussi une pelle et une attache pour une remorque. Le fabricant affirme qu'il peut tirer une charge maximale de 1580 kg (3500 lb), ce qui est énorme pour un si petit appareil. Bien des autos n'en font pas autant. Enfin, on peut attacher un taille-bordure à l'appareil, et il s'occupera de tondre la pelouse jusqu'à son extrémité, en lisière des arbres ou des platebandes. Tout ça semble faire mouche : Yarbo dit avoir reçu plus de 6000 commandes en 2024, et prévoit vendre entre quatre et cinq fois plus de ses robots cette année. Cela a convaincu des investisseurs, aussi : Yarbo a levé au printemps 37 millions pour financer sa prochaine phase de croissance. Techniquement, il s'agit d'un financement de série B. Cela signifie que Yarbo a convaincu les investisseurs du succès potentiel de sa mise en marché, et que sa rentabilité semble atteignable. Dit autrement, il semble y avoir assez d'acheteurs dans le monde intéressés par un robot de jardin coûtant entre 6000 $ et 13 000 $ pour qu'une entreprise comme Yarbo génère éventuellement des profits. Celle-ci n'a pas fini d'étendre son offre : elle vient de dévoiler une version plus robuste de son module de tondeuse qui s'adresse aux propriétaires de grandes surfaces, allant jusqu'aux terrains de golf. Ce nouveau module a une lame qui peut s'abaisser jusqu'à 2 cm du sol, et peut hacher menu des brins faisant 15 cm de haut, même s'ils sont mouillés. Le Yarbo peut être commandé à partir d'un téléphone, avec un contrôleur comme celui pour les jeux vidéo, ou il peut être entièrement automatisé, grâce à l'installation d'une antenne assurant son positionnement. Tout ça fonctionne, et ça fonctionne même plutôt bien. Des essais ont permis de confirmer sa capacité à tondre de très grandes surfaces sans trop s'essouffler, à des hauteurs que d'autres tondeuses robotisées n'atteignent pas vraiment. Il ne manque qu'un distributeur à semences ou à engrais intégré pour en faire le robot de jardin le plus polyvalent en ville (ou en campagne).
La Presse
2 days ago
- La Presse
La version professionnelle de ChatGPT offerte au gouvernement américain
« Au cours de l'année à venir, ChatGPT Enterprise sera mis à disposition de l'ensemble des employés de la branche exécutive fédérale, pratiquement sans coût », a indiqué la société californienne dans un communiqué. (San Francisco) OpenAI a annoncé mercredi que l'administration américaine va pouvoir utiliser son offre de services pour les entreprises pour un dollar symbolique toute l'année prochaine, dernier effort en date de la star de l'intelligence artificielle (IA) générative pour renforcer ses liens avec le gouvernement de Donald Trump. Agence France-Presse « Au cours de l'année à venir, ChatGPT Enterprise sera mis à disposition de l'ensemble des employés de la branche exécutive fédérale, pratiquement sans coût », a indiqué la société californienne dans un communiqué. Elle précise que cette initiative s'inscrit dans le plan d'action sur l'IA de la Maison-Blanche, et qu'elle permettra aux fonctionnaires de « passer moins de temps sur la paperasse » et davantage à « servir le peuple américain ». OpenAI a signé en juin un contrat de 200 millions de dollars avec le Pentagone pour développer des outils « de pointe » au service de l'armée, sa première réussite dans le cadre de son programme « OpenAI for Gouvernment », visant à promouvoir ses services auprès du gouvernement des États-Unis La plupart des géants des technologies courtisent activement le président américain Donald Trump depuis sa campagne présidentielle et surtout son élection en novembre dernier. OpenAI a ajusté ses principes pour autoriser les contrats de défense et son patron et cofondateur Sam Altman prône désormais l'exceptionnalisme américain. « Je pense que l'Amérique est un pays incroyable, tout simplement unique », a-t-il déclaré en juin à un groupe d'experts du Sénat sur la domination de l'IA par les États-Unis. « Ce n'est pas seulement l'endroit où la révolution de l'IA a lieu, c'est ici aussi que se produiront toutes les prochaines révolutions ». Longtemps membre du parti démocrate, il s'est dit début juillet « orphelin politique ». Mardi, OpenAI a présenté deux nouveaux modèles « ouverts » d'IA générative, c'est-à-dire personnalisables et gratuits. « Nous sommes enthousiastes à l'idée que le monde construise sur une base technologique d'IA ouverte, créée aux États-Unis, fondée sur des valeurs démocratiques, accessible gratuitement à tous et au service du plus grand nombre », a déclaré Sam Altman. OpenAI, qui a décidé cette année de rester une société à but non lucratif après de nombreux débats, a levé 40 milliards de dollars en mars. Ce tour de table l'a valorisée à 300 milliards. D'après la chaîne économique CNBC, l'entreprise californienne serait à nouveau en négociation avec des investisseurs pour parvenir à une valorisation de 500 milliards de dollars.
