
Baignade à Paris : les images des premiers nageurs dans la Seine
Trois sites ont été aménagés le long du fleuve
: Bercy, Grenelle et bras Marie.
Cette activité était
attendue par de nombreux Parisiens
et a ravi les premiers baigneurs, quelques dizaines à l'ouverture au site bras Marie, en face de l'île Saint-Louis, à 8 heures. « On se baigne dans la Seine ! », « Ouah elle est trop bonne ! », « Oh oui, merci ! », a-t-on pu entendre dans l'eau et sur les pontons.
Certains étaient déterminés à être dans
les premiers à tester la baignade
. « Je suis arrivée à 8 heures moins 20 », nous affirme Morgane, 36 ans, croisée au site du bras Marie. « Je sais le travail qu'il y a eu derrière, je n'avais pas d'appréhension », assure encore cette femme qui travaille dans l'assainissement.
Les trois sites seront ouverts jusqu'au 31 août,
sur des horaires pouvant changer selon les sites et les jours
.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
32 minutes ago
- Le Parisien
Tennis : Gasquet va sortir de sa retraite pour une pige en Italie
Richard Gasquet va brièvement sortir de sa retraite pour participer à la Hopman Cup 2025 où il représentera l'équipe de France, a annoncé l'organisation ce samedi. Le tournoi mixte disputé entre équipes nationales, qui se déroulera pour la première fois en Italie, aura lieu du 16 au 20 juillet, à Bari, sur surface dure extérieure. L' ancien n°7 mondial, âgé de 39 ans , fera équipe avec Chloé Paquet dans le format traditionnel de la Hopman Cup : simple messieurs, simple dames et double mixte. Le Biterrois a remporté l'épreuve en 2017 avec Kristina Mladenovic. Il remplace son compatriote Arthur Fils, contraint de déclarer forfait en raison d'une fracture de fatigue au dos. Gasquet avait officiellement pris sa retraite fin mai à Roland-Garros face au numéro un mondial, l'Italien Jannik Sinner, après une carrière longue de plus de deux décennies sur le circuit professionnel. Vétéran du circuit ATP, il compte 610 victoires en carrière, 16 titres en simple, et trois demi-finales en Grand Chelem (Wimbledon 2007 et 2015, US Open 2013). Médaillé de bronze en double aux Jeux olympiques de Londres en 2012, il a également remporté la Coupe Davis en 2017.

L'Équipe
44 minutes ago
- L'Équipe
Plongée dans le coup de pédale, ce geste que les coureurs vont faire 400 000 fois pendant le Tour de France
Ces trois prochaines semaines, les coureurs vont donner environ 400 000 coups de pédale. Plongée dans un geste banal et simple techniquement, mais aussi celui, tous sports confondus, qui évoque le plus de notions scientifiques. À force, on n'y prête même plus attention. Un coureur pédale, et c'est comme voir une friterie dans Lille ou une casquette jaune au bord des routes du Tour. Tout le cyclisme est là, pourtant, dans ce geste rond, mécanique mais parfois poétique, puissant même quand le coureur a des jambes de criquet, et répétitif. Immensément répétitif : ces trois prochaines semaines, à raison de 90 rotations par minute environ, les participants du Tour pédaleront autour de 400 000 fois, sans compter les échauffements et les sorties lors des jours de repos. Dans aucun autre sport on n'effectue le geste technique principal à une telle fréquence et dans un tel volume. Pour les coureurs, pédaler revient à respirer, ça se fait sans y penser. Il faut dire que ça n'a rien de très sorcier, comparé à une bicyclette en foot ou un swing de golf. Mais sa simplicité technique n'empêche pas qu'on consacre au coup de pédale des études poussées, qu'on cherche à l'améliorer en modifiant la forme d'un élément matériel ou la longueur d'un autre, qu'on place des capteurs pour mesurer des notions comme les watts, les RPM (rotation par minute), l'impact sur les BPM (battements cardiaques par minute)... Voici un éclairage en quatre points sur le geste que vous allez le plus souvent voir pendant le Tour de France. Les pros pédalent-ils différemment du commun des mortels ? « Bien baisser le talon, pousser et tirer. » Comme Matteo Vercher de TotalEnergies, les coureurs pros ont appris leur leçon à l'école de cyclisme et la recrachent instinctivement. « Baisser le talon », donc, dans la phase de descente du pied pour pousser sur la cale via les fessiers, les quadriceps et les mollets. Puis le relever dans la remontée pour tirer la pédale vers le haut avec les muscles autour du tibia, les ischio-jambiers et le psoas. La technique permet aux pros de « pédaler rond », comme dit Jean-Baptiste Quiclet, directeur de la performance chez Décathlon-AG2R La Mondiale. « Ils arrivent à mettre de la force dans les phases les plus faibles du pédalage. Il n'y a pas de point d'arrêt dans leur geste, contrairement aux cyclistes lambdas, chez qui c'est plus saccadé parce qu'ils travaillent davantage en piston, sans accompagner vers l'avant ni vers l'arrière. » Une fois acquise, la technique de pédalage n'est plus un axe de travail pour les coureurs de haut niveau. « En regardant des images d'un même coureur à dix ans d'intervalle, on peut voir la même chose au niveau technique, poursuit Quiclet. Il y a davantage de progression sur les gestes périphériques, comme la capacité à rester bien fixé sur la selle, à moins utiliser la danseuse. C'est dû à tout le travail pour renforcer les différentes chaînes musculaires. » Faut-il mouliner pour gagner ? On le constate depuis Chris Froome, la mode est au « tricot » dans le peloton. Grâce à l'augmentation du nombre de vitesses sur le vélo et au développement des capacités cardio-vasculaires via un entraînement plus scientifique, les jambes des pros tournent plus vite qu'au 20e siècle, à une cadence d'environ 90 rotations par minute (RPM). Cela donne des coureurs qui semblent parfois tourner les jambes dans le vide, mais c'est très efficace. « Plus on augmente la fréquence de pédalage, plus c'est coûteux en énergie, explique Jean-Baptiste Quiclet. En revanche, ça diminue la fatigue musculaire. » Car les fessiers, les cuisses et les mollets ont moins de force à produire pour tirer le braquet. Mais tous les coureurs ne tournent pas les jambes à la même vitesse, et « la cadence optimale reste une signature propre à chacun » pour Quiclet. On le voit avec le Slovène Matej Mohoric, qui a gagné trois étapes du Tour et un Milan - San Remo en écrasant de gros braquets, ou le coureur de TotalEnergies Emilien Jeannière, souvent bien placé depuis un an. « Je suis souvent vers les 80-82 de cadence, c'est assez bas, dit ce dernier. On veut le travailler avec mon entraîneur pour amener un peu plus de souplesse, même si je pense qu'il ne faut pas complètement changer son coup de pédale. » Pour augmenter encore leur cadence, de plus en plus de coureurs diminuent la taille de leurs manivelles (la tige qui relie le plateau à la cale), ce qui fait parcourir moins de chemin aux pieds pendant la rotation. Alors que les standards étaient de 170 ou 175 mm, Tadej Pogacar est passé à 165. Et Jonas Vingegaard a testé un inédit 150 mm cette saison. « Mais attention aux phénomènes de mode », prévient Quiclet, qui se souvient que le plateau ovale utilisé par Chris Froome, censé améliorer le pédalage de 6 %, a disparu des pelotons après y avoir pullulé. Que disent les watts d'un coup de pédale ? En mai, au milieu de ses photos souvenirs du Giro, Wout van Aert a posté une capture d'écran de son compte Strava. L'application, grande amie des cyclistes pros comme amateurs, avait enregistré sa meilleure performance de tous les temps. Pas une victoire, ni un pic de vitesse, ni sa pente la plus sèche avalée. Non, un record de 518 watts développés sur une période de 10'. Si le Belge a exposé ce chiffre comme un trophée, c'est parce que les watts, calculés à partir de la force et de la cadence, sont devenus la valeur étalon du coup de pédale d'un coureur. Celle qui fixe son pic de puissance (jusqu'à 1700 watts pendant une seconde pour les sprinteurs, selon Quiclet) ou sa capacité à le maintenir à un haut-niveau d'intensité (entre 480 et 550 watts pendant cinq minutes). « C'est l'expression la plus factuelle de la dépense énergétique et la performance athlétique d'un coureur, car elle n'est pas impactée par l'environnement, la météo, la vitesse du vent, comme peuvent l'être les km/h », détaille Jean-Baptiste Quiclet. Le plus souvent, les watts sont gardés secrets par les coureurs. Sauf quand ils battent un record, donc. Peut-on pédaler aussi efficacement assis qu'en danseuse ? Les images de Tadej Pogacar semant ses concurrents sans lever les fesses de sa selle ont interloqué : le champion du monde est-il devenu plus efficace assis qu'en danseuse ? Les chiffres disent qu'en se mettant debout sur les pédales pour y appliquer tout le poids du corps, un coureur produit environ 40 watts de plus qu'en étant assis. « C'est un formidable outil pour attaquer, mais comme ce mouvement mobilise plus de groupes musculaires, sa consommation énergétique est plus importante, éclaire Jean-Baptiste Quiclet. Il faut donc l'utiliser à bon escient. » Au-delà d'une quinzaine de secondes, c'est la baisse de régime assurée, d'autant que le fait d'être debout diminue l'aérodynamisme. Mais comment attaquer en restant assis ? Tout est question de force musculaire, et de capacité à l'appliquer sans dégrader le coup de pédale. « Normalement, quand vous appliquez une grande force sur vos pédales en étant assis, vous perdez de la stabilité, a expliqué Jeroen Swart, directeur de la performance de l'équipe UAE Emirates, dans un entretien avec le site Global Cycling Network. Mais si vous êtes capables de maintenir la stabilité en utilisant mieux les petits groupes musculaires, en fixant votre bassin, vous pouvez être fort en restant sur la selle. » Dans le vélo, on appelle cela avoir de la force dans les reins, qui ne sont pourtant pas un muscle. L'expression sert surtout à évoquer un gainage global du corps, élément sur lequel « Pogi » a bossé, selon Jeroen Swart : « Pour Tadej, ces attaques assises ne sont pas intentionnelles, c'est juste le fruit du travail de renforcement sur et en dehors du vélo qu'il a mené. » En restant assis, Pogacar produit sans doute un pic de watts moins élevé qu'en se dressant sur les pédales. Mais comme son mouvement est plus économique que la danseuse, il peut tenir plus longtemps à haute intensité. Selon Jeroen Swart, « il conserve ainsi une réserve physiologique qu'il pourra utiliser en se mettant debout ensuite. » Comme il l'a fait en avril dans le mur de Huy, quand Ben Healy a réagi (en danseuse) à son attaque assise au plus fort de la pente. La danseuse a encore de beaux jours devant elle. À lire aussi Forestier : «Si Pogacar attaque, c'est mort pour le château» Les sprinteurs, une caste changeante La superstar Pogacar fascine toutes les générations «Les moyens sont là pour lutter contre le dopage»


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Tour de France : en vidéo, revivez le grand départ de la 112e édition
Le grand départ de la 112e édition a été donné ce samedi à Lille. C'est parti pour la 112e édition du Tour de France ! La Grande Boucle a démarré ce samedi en début d'après-midi avec le protocole traditionnel, Christian Prudhomme, le directeur de la course, agitant le drapeau. Les coureurs sont partis de Lille et ont Au programme de cette première étape, 185 km autour de la métropole lilloise.