
Le vice-président américain JD Vance rend visite aux troupes américaines basées au Royaume-Uni
Le vice-président américain JD Vance a profité mercredi de vacances au Royaume-Uni pour rendre visite aux forces américaines basées dans ce pays, l'occasion pour lui de saluer leur «courage». JD Vance avait peu avant participé à des réunions en visioconférence avec les principaux dirigeants européens et Donald Trump sur la guerre en Ukraine, à deux jours d'une rencontre entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine prévue en Alaska.
JD Vance a déclaré aux militaires américains déployés sur la base aérienne britannique de Fairford, dans le sud-ouest de l'Angleterre, que leur présence était essentielle pour aider à mettre fin aux combats sur le sol ukrainien. Donald Trump doit rencontrer Vladimir Poutine vendredi pour «tenter de mettre fin à cette guerre terrible en Russie et en Ukraine», a déclaré JD Vance aux soldats.
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«Négociation avec force»
«Vous êtes ceux qui rendent cela possible. Vous êtes la raison pour laquelle nous pouvons engager des négociations avec force», leur a dit le vice-président américain. Le premier ministre britannique Keir Starmer a évoqué mercredi une «chance» réelle de parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine grâce à Donald Trump. Les Européens l'ont pressé d'amener Vladimir Poutine à accepter un cessez-le-feu en Ukraine, où l'armée russe progresse.
Le vice-président JD Vance est arrivé au Royaume-Uni le 8 août avec sa femme et ses trois jeunes enfants. Conjuguant travail et détente, il a rencontré des responsables britanniques, dont le chef de la diplomatie David Lammy, qui l'a accueilli ce week-end à Chevening house, la résidence de campagne dont bénéficie David Lammy dans le Kent (sud-est de Londres).
Il s'est ensuite rendu à la campagne; dans les Cotswolds (ouest), où quelque 60 manifestants avaient organisé une fête de «non-bienvenue» pour protester contre ce déplacement. Selon les médias britanniques, JD Vance a pris son petit-déjeuner mercredi avec Nigel Farage, le chef du parti anti-immigration Reform UK, en tête des sondages depuis plusieurs mois au Royaume-Uni. Il a en outre rencontré mardi Robert Jenrick, chargé de la justice au sein du Parti conservateur mais n'a pas réussi à organiser des discussions en face-à-face avec la cheffe Kemi Badenoch de cette formation, selon le Times. JD Vance devrait passer quelques jours avec sa famille en Écosse.
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Le Parisien
13 minutes ago
- Le Parisien
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Le Parisien
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Le Figaro
7 hours ago
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Les dissensions entre pays ont eu raison de cette initiative visant à protéger l'environnement. Greenpeace accuse «l'industrie pétrochimique» d'être à la manœuvre. Nouvel échec pour la planète. Les pourparlers pour élaborer le premier traité international contre la pollution plastique ont volé en éclats mercredi à Genève à trente heures de la fin prévue des négociations, la plupart des pays ayant rejeté une tentative maladroite de synthèse de la présidence. Après près de trois ans de négociations et neuf jours d'intenses discussions au bord du lac Léman, le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, a présenté un texte de synthèse et une procédure assez complexe de consultation pour tenter de surmonter les positions encore très éloignées. Mais au lieu de permettre d'avancer, le texte de 31 articles a provoqué la colère ou au moins l'insatisfaction de la majorité des délégués présents dans la salle qui ne l'acceptent pas comme base de négociation. La Colombie, qui veut un texte ambitieux pour lutter contre la pollution plastique, a jugé le document «inacceptable» et demandé un nouveau texte. Le Chili, le Mexique, le Panama, le Canada ainsi que l'Union européenne, y compris la France, ont emboîté le pas au pays sud-américain, ainsi que les petites îles du Pacifique. Publicité «Déséquilibré» Pour le représentant du Chili, ce texte est «clairement déséquilibré», car «tout est relégué au niveau national et le texte ne crée aucun espace de coopération internationale pour lutter contre la pollution plastique». Le texte «ne fait pas le minimum nécessaire pour répondre à l'urgence du défi auquel nous faisons face», a relevé le ministre de l'Environnement du Danemark Magnus Heunicke dont le pays assure la présidence tournante de l'UE. «En 2022, nous avons promis aux citoyens du monde un traité pour supprimer la pollution plastique et réduire l'utilisation de produits chimiques dans le plastique qui menacent l'environnement et la santé. Le texte proposé n'est pas ce que nous avons proposé il y a trois ans», a-t-il dit, en soulignant qu'un compromis «demande des mouvements de toutes les parties». «Ce texte parle de refermer une blessure... mais le texte présenté ici rend cette blessure fatale et nous ne l'accepterons pas», a déclaré le négociateur panaméen, ajoutant : «Ce n'est pas de l'ambition, c'est de la reddition.» Le Kenya a dénoncé l'absence d'obligations mondiales contraignantes sur quoique ce soit, signifiant que cela «n'a aucune valeur démontrable». Les ONG de protection de l'environnement ont aussi tiré à boulets rouges sur le texte, dénonçant l'absence de référence à toute contrainte sur la production industrielle de plastique vierge. C'est un «cadeau à l'industrie pétrochimique et une trahison de l'humanité», a jugé Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace. Même les pétroliers Même les pays pétroliers qui s'opposaient à toutes les demandes de régulation de la production de plastique et aux interdictions de certaines molécules chimiques dangereuses pour l'environnement et la santé, ont indiqué qu'ils n'aimaient pas le texte. Leurs critiques (Arabie saoudite, Koweït, Bahreïn, Qatar..) portent essentiellement sur l'absence de «cadre» et de champs d'action. La Chine, qui est aussi le premier pays producteur mondial de plastique, a appelé le président à se «concentrer» sur les problèmes les plus importants dans les dernières heures de la négociation «plutôt que d'accroître les divergences». «Il faut un rééquilibrage du texte» a jugé la ministre française de la transition écologique Agnès Pannier Runacher. «De mon point de vue, il est possible d'écrire un texte d'une dizaine de pages qui prenne en compte tous les points principaux du dossier». Le plus difficile «c'est de le faire adopter». Publicité Le conseil international de la chimie (ICCA) n'a pas émis d'avis sur le texte mais il a mis en garde les États contre une tentation de rejet d'ici la fin des pourparlers: «Si le désir d'avoir un accord parfait a pour conséquence de quitter Genève sans accord, le monde aura perdu la meilleure opportunité qu'il ait jamais eue pour affronter la pollution plastique à une échelle mondiale», indique un bref communiqué transmis à l'AFP.