
Ophélie Winter et Prince, les dessous d'une love affair entre la teenager et le roi du funk
1992, concert de Prince à Bercy. Ce soir-là, une lycéenne de 17 ans, chanteuse inconnue, accompagne un ami choriste à la première partie du «Prince of funk». Son nom : Ophélie Winter. Plus tard dans la soirée, la jeune fille s'allume une cigarette en boîte de nuit, quand soudain Prince lui demande de l'éteindre et la prend par la main. «Il me fait sortir du club par une porte dérobée et me propose d'écouter mon CD dans sa voiture», raconte-t-elle dans son autobiographie baptisée Résilience (2021).
Si Ophélie Winter n'est pas encore majeure, elle a déjà sorti deux disques : un en 1984, un autre en 1987, qui sont passés inaperçus. Rien à voir avec Prince, qui vend des millions de disques et remplit des stades comme Wembley, le Tokyo Dome ou le Parc des Princes. Accessoirement, il a 34 ans. Cela ne l'empêche pas d'inviter Ophélie Winter dans l'appartement qu'il loue à l'année avenue Foch, dans le XVIe arrondissement de Paris. Un appartement surchauffé de 1 000 mètres carrés couverts d'une épaisse moquette hollywoodienne. Dans ce décor de cinéma, un malentendu linguistique scelle leur destin. Ophélie glisse à la star : «I want to test you» («je veux te tester»). Prince comprend «I want to taste you» («je veux te goûter») et dépose ses lèvres sur celles de la jeune Frenchie.
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Dix-sept ans d'écart
Après ce premier baiser, Ophélie Winter et Prince continuent de se voir. Et ce, malgré leurs dix-sept années d'écart. «Le vendredi soir, quand je quittais le lycée, je prenais l'avion, je faisais Paris-Boston, Boston-Minneapolis, et je revenais le dimanche. Donc, inutile de dire que les devoirs et les cours, c'était n'importe quoi. Ça a duré longtemps…», raconte la chanteuse sur le plateau de «Tout le monde en parle» en 2001. Ophélie Winter n'est peut-être pas assidue à l'école, mais à Minneapolis, elle mène une autre vie.
À l'aéroport, une limousine l'attend. Elle rejoint Prince et sa tribu, composée de ses amis musiciens, dont Lenny Kravitz et Janet Jackson. Les soirées s'enchaînent, toutes plus folles les unes que les autres. Parfois, Prince privatise un cinéma pour seulement vingt minutes de film. Dans son studio, il apprend aussi à Ophélie Winter à fabriquer un tube. Les leçons portent leurs fruits. En 1996, la chanteuse sort Dieu m'a donné la foi et Shame On You, qui inondent bientôt toutes les discothèques françaises. L'histoire entre Ophélie Winter et Prince s'achève pourtant cette même année, quand la presse révèle la relation de Prince avec Mayte, une danseuse. Prince l'épousera quelques mois plus tard.
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