
Rendez-moi ma peau !
Suite de la troisième adaptation de Freaky Friday (Un vendredi dingue, dingue, dingue en version française), roman de Mary Rodgers, Freakier Friday (Un vendredi encore plus dingue) doit beaucoup au cabotinage inspiré de Jamie Lee Curtis ainsi qu'à la belle complicité qu'elle partage avec Lindsay Lohan, qui effectue un retour triomphant dans l'écurie Disney. Avec un enthousiasme contagieux, toutes deux reprennent les rôles qu'elles tenaient 22 ans plus tôt sous la direction de Mark Waters. Une fois de plus, il y aura un échange de corps à quelques jours d'un mariage. Mais cette fois, les choses seront doublement compliquées.
Sur le point d'épouser le célèbre chef cuisinier Eric Reyes (Manny Jacinto), Anna Coleman (Lindsay Lohan), musicienne reconvertie en productrice, se lève un vendredi matin en constatant qu'elle a échangé de corps avec sa fille Harper (Julia Butters), qu'elle a élevée seule – avec l'aide de sa mère Tess (Jamie Lee Curtis), brillante psychologue.
Pour sa part, Tess se retrouve dans celui de Lily (Sophia Hammons), fille d'Eric et ennemie jurée de Harper. Alors qu'Anna et Tess tentent de retrouver la voyante (Vanessa Bayer) responsable de ce changement, Harper et Lily tentent de retrouver Jake (Chad Michael Murray), ex-flamme d'Anna, afin de faire échouer le mariage.
Pavé mur à mur de bonnes intentions, le scénario de Jordan Weiss et Elyse Hollander reprend non seulement les grandes lignes de Freaky Friday, mais il inverse celles de The Parent Trap, où deux jumelles séparées à la naissance échangeaient leur place pour rabibocher leurs parents. Rappelons que Lindsay Lohan incarnait les fillettes dans la version de 1998, tandis qu'Elaine Hendrix, qu'on retrouve ici dans un rôle secondaire, jouait la méchante belle-mère.
Bref, on ne saurait dire que Freakier Friday brille par son originalité. Et pourtant, cette réalisation de Nisha Ganatra (Chutney Popcorn, Late Night) s'avère absolument irrésistible. Au cours des amusantes péripéties du quatuor, truffées de clins d'œil au volet précédent, fusent les blagues à propos des rides, de la peau flasque, des articulations rouillées, des cheveux gris… Dans la bouche de Curtis et Lohan, qui supplantent sans effort leurs pâlottes jeunes partenaires, ces répliques font mouche.
Si l'on devine d'emblée comment le tout se conclura, cela n'empêche pas Freakier Friday d'offrir quelques scènes plutôt émouvantes entre les trois générations. N'y manque que l'apparition de Jodie Foster, vedette de la version de 1976, pour satisfaire pleinement les fans de la première heure.
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La Presse
5 hours ago
- La Presse
Des canapés dans l'air du temps
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La Presse
6 hours ago
- La Presse
Un brin de folie pour les petits
Avec ses deux filles, âgées de 2 et 5 ans, l'autrice jeunesse Stéphanie Boyer aime prendre n'importe quel moment du quotidien et imaginer toutes sortes de situations improbables qui pourraient en découler. Ce qu'elle appelle leurs « petites improvisations créatives » a nourri l'écriture de son plus récent album pour enfants, Turbulences dans le jardin, dans lequel une séance de fabrication d'avions de papier prend une drôle de tournure. Dans les premières pages du livre, Luke, Wilbur et Jacqueline s'affairent à concevoir un avion de papier au « moteur infatigable » afin qu'il puisse « voler loin sans s'arrêter ». Jusqu'où voyagera leur construction ? Dans un endroit assez éloigné, si l'on en croit les étonnantes créatures qui rapportent aux trois enfants leur invention ailée. Évidemment, cela donne envie au trio de recommencer, au grand dam de leur voisin bourru. ILLUSTRATION SAMUEL CANTIN, FOURNIE PAR FONFON Extrait de Turbulences dans le jardin ILLUSTRATION SAMUEL CANTIN, FOURNIE PAR FONFON Extrait de Turbulences dans le jardin ILLUSTRATION SAMUEL CANTIN, FOURNIE PAR FONFON Extrait de Turbulences dans le jardin ILLUSTRATION SAMUEL CANTIN, FOURNIE PAR FONFON Extrait de Turbulences dans le jardin 1 /3 Au fil des pages illustrées par Samuel Cantin – à qui l'on doit Vil et misérable, bande dessinée récemment adaptée au cinéma –, le lecteur découvre des situations de plus en plus abracadabrantes et absurdes, un type d'humour que Stéphanie Boyer aime beaucoup. « Je trouve que c'est tellement joyeux, confie-t-elle. C'est comme un espace de liberté qu'on peut habiter, avec lequel on peut s'amuser. On n'a pas besoin de se soucier des contraintes. » Au-delà du plaisir qui émane de la lecture ou de l'écriture d'un texte humoristique, cette ancienne enseignante au primaire aujourd'hui conseillère pédagogique voit également avec son œil de pédagogue les bienfaits d'exposer les jeunes à ce genre d'histoires. « L'humour absurde, c'est vraiment le genre par excellence pour développer la créativité des enfants », soutient Stéphanie Boyer. « En fait, de n'importe qui », se corrige-t-elle. Quand on connecte des choses qui n'ont pas de lien ensemble, on apprend un peu à notre cerveau à faire ça. Je trouve que tout le monde devrait lire de l'humour absurde parce que c'est vraiment puissant sur le cerveau. Stéphanie Boyer Celle qui a publié près d'une dizaine de livres a aussi abordé des sujets plus sérieux dans ses œuvres. Par exemple, le touchant album Je n'ai rien dit parle d'intimidation alors qu'Un ciel sans oiseaux traite d'écologie. « C'est vraiment depuis que j'ai des enfants que j'ai envie d'écrire des choses plus drôles », confie l'autrice, qui avoue avoir appris à développer l'art d'être comique. « Ce n'était pas quelque chose de naturel chez moi ! » PHOTO FOURNIE PAR STÉPHANIE BOYER L'autrice Stéphanie Boyer Rendez-vous au Festival de littérature jeunesse de Montréal Le thème de l'humour sera au cœur de l'atelier qu'elle animera avec Samuel Cantin, dimanche, au Festival de littérature jeunesse de Montréal. Stéphanie Boyer lira le début de Turbulences dans le jardin puis invitera le public à imaginer de nouvelles péripéties. « Samuel va dessiner, précise-t-elle. Il va donner vie aux idées des gens. C'est vraiment chouette. J'aimerais ça, pouvoir voir mes idées prendre vie comme ça, instantanément. » Ayant l'habitude de donner des ateliers dans les écoles, Stéphanie Boyer trouve que l'humour est toujours un sujet très rassembleur qui peut aider à développer l'amour de la lecture. Une heure du conte où on lit une histoire drôle et où on rit ensemble, c'est vivre une expérience positive « qui nous lie aux autres », croit-elle. Le Festival de littérature jeunesse de Montréal a lieu le dimanche 10 août, au parc Noël-Spinelli, dans l'arrondissement de Lachine. L'animation de Stéphanie Boyer et de Samuel Cantin est prévue à 13 h. Consultez le site du festival Turbulences dans le jardin Texte de Stéphanie Boyer, illustrations de Samuel Cantin Fonfon Dès 5 ans


La Presse
a day ago
- La Presse
Rendez-moi ma peau !
Plus de 20 ans après avoir échangé leurs corps, une mère et sa fille revivent la même expérience avec la fille et la belle-fille de la seconde. Suite de la troisième adaptation de Freaky Friday (Un vendredi dingue, dingue, dingue en version française), roman de Mary Rodgers, Freakier Friday (Un vendredi encore plus dingue) doit beaucoup au cabotinage inspiré de Jamie Lee Curtis ainsi qu'à la belle complicité qu'elle partage avec Lindsay Lohan, qui effectue un retour triomphant dans l'écurie Disney. Avec un enthousiasme contagieux, toutes deux reprennent les rôles qu'elles tenaient 22 ans plus tôt sous la direction de Mark Waters. Une fois de plus, il y aura un échange de corps à quelques jours d'un mariage. Mais cette fois, les choses seront doublement compliquées. Sur le point d'épouser le célèbre chef cuisinier Eric Reyes (Manny Jacinto), Anna Coleman (Lindsay Lohan), musicienne reconvertie en productrice, se lève un vendredi matin en constatant qu'elle a échangé de corps avec sa fille Harper (Julia Butters), qu'elle a élevée seule – avec l'aide de sa mère Tess (Jamie Lee Curtis), brillante psychologue. Pour sa part, Tess se retrouve dans celui de Lily (Sophia Hammons), fille d'Eric et ennemie jurée de Harper. Alors qu'Anna et Tess tentent de retrouver la voyante (Vanessa Bayer) responsable de ce changement, Harper et Lily tentent de retrouver Jake (Chad Michael Murray), ex-flamme d'Anna, afin de faire échouer le mariage. Pavé mur à mur de bonnes intentions, le scénario de Jordan Weiss et Elyse Hollander reprend non seulement les grandes lignes de Freaky Friday, mais il inverse celles de The Parent Trap, où deux jumelles séparées à la naissance échangeaient leur place pour rabibocher leurs parents. Rappelons que Lindsay Lohan incarnait les fillettes dans la version de 1998, tandis qu'Elaine Hendrix, qu'on retrouve ici dans un rôle secondaire, jouait la méchante belle-mère. Bref, on ne saurait dire que Freakier Friday brille par son originalité. Et pourtant, cette réalisation de Nisha Ganatra (Chutney Popcorn, Late Night) s'avère absolument irrésistible. Au cours des amusantes péripéties du quatuor, truffées de clins d'œil au volet précédent, fusent les blagues à propos des rides, de la peau flasque, des articulations rouillées, des cheveux gris… Dans la bouche de Curtis et Lohan, qui supplantent sans effort leurs pâlottes jeunes partenaires, ces répliques font mouche. Si l'on devine d'emblée comment le tout se conclura, cela n'empêche pas Freakier Friday d'offrir quelques scènes plutôt émouvantes entre les trois générations. N'y manque que l'apparition de Jodie Foster, vedette de la version de 1976, pour satisfaire pleinement les fans de la première heure. En salle