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Le Québec enverra 40 pompiers en Alberta

Le Québec enverra 40 pompiers en Alberta

La Presse6 days ago
Selon les données colligées par le Centre interservices des incendies de forêt du Canada, on dénombre 128 incendies actifs au Manitoba, 58 en Saskatchewan et 54 en Alberta.
(Montréal) Alors que le Québec a vécu quatre fois moins d'incendies qu'en moyenne en juillet, la province a pu se permettre d'aider les provinces de l'Ouest qui, elles, sont aux prises avec plusieurs brasiers hors de contrôle. La SOPFEU a annoncé jeudi qu'elle enverra samedi 40 pompiers, cette fois-ci en Alberta.
Vicky Fragasso-Marquis
La Presse Canadienne
Ces pompiers forestiers, qui partiront avec deux représentants de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), s'ajoutent aux 40 autres qui ont été déployés en Saskatchewan la semaine dernière.
Le Manitoba a aussi accueilli 60 pompiers québécois il y a une semaine. La SOPFEU enverra également vendredi deux autres avions-citernes de type CL-415 dans cette province, a indiqué en entrevue Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications à la SOPFEU.
« Les provinces sont en situation de débordement, c'est-à-dire qu'elles manquent de ressources », a précisé M. Caron au bout du fil.
Depuis le mois de mai, la SOPFEU a prêté plusieurs équipements à ses partenaires des autres provinces, notamment des longueurs de tuyaux, des réservoirs gicleurs et des motopompes.
Selon les données colligées par le Centre interservices des incendies de forêt du Canada, on dénombre 128 incendies actifs au Manitoba, 58 en Saskatchewan et 54 en Alberta.
Tandis que le Québec vit une saison exceptionnellement tranquille, il est important de redonner au suivant, selon M. Caron, soulignant que la province a elle-même profité de beaucoup d'aide lors des grands incendies de 2023.
« Cette année, c'est vraiment l'une des plus petites saisons que le Québec a connues, a soutenu M. Caron. Au mois de juillet, il y a eu quatre fois moins de feux qu'il y en a en moyenne. »
Cela s'explique en partie par la météo : il y a eu de la pluie de façon constante et le taux d'humidité demeure élevé.
Mais M. Caron attribue aussi cette situation au fait que les Québécois sont davantage sensibilisés aux consignes pour éviter les incendies.
« On observe vraiment qu'il y a une diminution au niveau du nombre de feux de cause humaine », a-t-il expliqué.
En date de jeudi, la SOPFEU rapportait seulement un incendie actif. Sur un total de 154 brasiers cette année, quatre ont été allumés par la foudre, et 148 sont d'origine humaine.
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Le capitalisme arc-en-ciel, ce sont ces entreprises qui courtisent la clientèle gaie de manière plus ou moins subtile. Pensez : peindre son logo aux couleurs du drapeau gai et tartiner des arcs-en-ciel un peu partout. Aux États-Unis, l'assaut des mouvements conservateurs contre les initiatives d'équité, de diversité et d'inclusion (EDI) a considérablement refroidi la tendance. Des marques comme Bud Light et Jack Daniels ont été victimes de boycottage après s'être associées à des personnalités queers. Depuis, plusieurs entreprises ont mis la hache dans leurs politiques EDI et craignent désormais d'afficher leur soutien aux communautés LGBTQ+. Mon collègue Mario Girard a récemment rapporté que le mouvement a gagné Toronto, où trois commanditaires ont largué Pride Toronto4. Fierté Montréal, pourtant, est épargné. Comment cela s'explique-t-il ? Les mouvements qui gagnent du terrain ailleurs sont-ils présents chez nous ? C'est ce que je voulais explorer. Du côté de Fierté Montréal, le directeur général Simon Gamache m'a expliqué plus tôt cet été, avant de s'absenter pour un congé de maladie, que le festival dépend très peu des grandes multinationales américaines. « On s'est développés en mettant de l'avant des entreprises canadiennes et québécoises, dit-il. C'est un choix qu'on a fait depuis longtemps et qui fait en sorte qu'on est moins dépendants de ce qui se passe au sud de la frontière. » La bonne nouvelle est que les entreprises locales ne montrent pas la frilosité observée aux États-Unis. Résultat : le financement de Fierté Montréal, loin d'être en recul, est en progression. « Quand le mouvement est arrivé aux États-Unis, certains commanditaires nous ont appelés pour nous demander si on était corrects, si on avait besoin de plus d'argent. Et ils ne cherchaient pas plus de visibilité. Quand ça arrive, je me dis qu'ils sont là pour les bonnes raisons. Je me dis qu'on a de bons commanditaires », dit-il. 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Ces bonnes nouvelles me sont d'ailleurs confirmées par la Chambre de commerce LGBT du Québec, dont la mission est de représenter la communauté d'affaires gaie, lesbienne, bisexuelle et transidentitaire et de favoriser l'inclusion dans les milieux de travail. « On voit actuellement des entreprises qui désirent réaffirmer ce genre de valeurs – l'inclusion des personnes LGBT, l'équité, la diversité et l'inclusion. Elles nous contactent et nous disent à quel point c'est important pour elles, à quel point ça fait partie du vivre-ensemble au Québec », dit Thierry Arnaud, président de la Chambre. Le président du conseil d'administration, Mathieu Vézina, précise d'ailleurs que le nombre de membres (autant des individus que des entreprises) a bondi de 30 % l'an dernier. 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