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Les Lions britanniques et irlandais vainqueurs des Waratahs sans convaincre

Les Lions britanniques et irlandais vainqueurs des Waratahs sans convaincre

L'Équipe2 days ago
Pour leur troisième match en Australie, les Lions britanniques et irlandais se sont offert une troisième victoire ce samedi, contre les Waratahs (21-10). Mais sans convaincre.
Après la Western Force (54-7) et les Reds (52-12), les Lions britanniques et irlandais ont poursuivi ce samedi leur série victorieuse en Australie, en disposant des Waratahs à Sydney (21-10). Mais s'ils avaient fait le boulot à Perth puis à Brisbane, les hommes d'Andy Farrell ont été bien plus laborieux cette fois-ci.
Les Lions avaient pourtant débuté sérieusement, grâce à un essai de Huw Jones (12e), parfaitement servi à hauteur par l'autre centre, Sione Tuipulotu. La paire écossaise a démontré sa parfaite entente et sa complémentarité et Jones y a même été de son doublé peu avant la pause (36e, 14-0).
Mais ce qui semblait jusque-là devoir être un match plutôt tranquille pour les Lions a fini par ronronner et les Waratahs sont revenus titiller leurs visiteurs. L'équipe entraînée par Dan McKellar, après un essai refusé (30e), a fini par frapper, par l'intermédiaire de son ailier Darby Lancaster (37e, 14-5), et s'est même rapproché au retour des vestiaires, après l'essai d'Ethan Dobbins, derrière une pénaltouche (42e, 14-10).
Mitchell, l'une des rares satisfactions du jour
Les Lions ont eu beau mettre au supplice la mêlée des Waratahs, dont le pilier droit Taniela Tupou, futur joueur du Racing 92, ils ont peiné à fructifier leurs temps forts. D'abord parce que les Tahs ont défendu jusqu'au bout, comme lorsqu'ils ont poussé Josh Van der Flier en touche juste devant leur ligne d'essai (45e). Ensuite parce qu'ils se sont fait coffrer dans l'en-but australien. Et enfin parce qu'ils ont été maladroits, à l'image de Marcus Smith expédiant une pénaltouche en ballon mort à quelques minutes de la fin.
Les Lions n'ont pu se donner de l'air que par l'intermédiaire de leur demi de mêlée, Alex Mitchell. L'Anglais a été l'une des rares satisfactions du jour, et son essai personnel, derrière une mêlée, où il est parti côté ouvert avant de retourner dans le fermé puis de feinter un défenseur pour aplatir (55e, 21-10), a fait souffler les siens.
Privés d'Henry Pollock juste avant le coup d'envoi, puisque le jeune Anglais a été retiré de la feuille de math par précaution à cause d'une alerte musculaire, les Lions ont malgré tout pu lancer Blair Kinghorn. L'Écossais, placé à l'aile, a pu jouer toute la rencontre, une semaine après avoir soulevé son deuxième Brennus avec Toulouse. L'autre bonne nouvelle, c'est que cette fois aucun joueur ne semble s'être blessé.
À Perth, les Lions avaient perdu le demi de mêlée gallois Tomos Williams, et la victoire sur les Reds leur avait coûté Elliot Daly. Les Lions vont maintenant prendre la direction de Canberra, pour leur dernier match contre une franchise australienne. Les Brumbies les attendent dans la capitale le 9 juillet.
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L'Équipe

time10 hours ago

  • L'Équipe

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Après avoir analysé le premier test des Français face aux All Blacks, perdu de peu samedi (31-27), Laurent Sempéré, entraîneur adjoint de Fabien Galthié en charge des avants, a planté le décor de la montée vers la revanche, dans six jours à Wellington. Il est 20 heures, à l'hôtel Rydges de Wellington. La nuit noire est tombée sur la capitale, le froid mord sèchement la ville. Le bar de l'établissement où les Bleus viennent de poser leurs valises partage sa salle avec un steakhouse dont les effluves de viande grillée chatouillent les naseaux et les papilles. Laurent Sempéré, entraîneur en charge des avants, n'a pas encore dîné. Le transit depuis Dunedin a été long, et une réunion s'est tenue dès l'arrivée afin de poser sur la table la lecture du match de chacun. Une méthodologie autant qu'un rituel, que détaille l'adjoint de Fabien Galthié : « On le fait le lendemain de match, chacun dans son coin, chacun par son prisme, sans être pollué par les avis des autres. Ensuite, on se rejoint et on fait un débrief ouvert, qui dure souvent plus de deux heures, où l'on échange sur des images. Chacun dit ce qu'il veut : des choses positives, négatives, et potentiellement des éléments qui peuvent nous servir pour le match suivant. » Comment préparer une équipe en cinq entraînements chrono ? Galthié aime répéter que l'environnement du XV de France est un univers stressé, où le temps est un luxe que l'on peut tout juste regarder en vitrine. Alors, quand il s'agit de configurer une équipe avec autant de novices pour défier les All Blacks, finalement vainqueurs de justesse, samedi (31-27), par quoi commence-t-on ? « Un de nos grands principes, c'est de maîtriser les choses simples, avec une stratégie bien précise, comprise et portée par tous, poursuit Sempéré. Avant le test de Dunedin, on avait cinq entraînements, et un match à Twickenham. Ce match a été super important dans la construction de ce groupe, parce qu'il a permis à des mecs de toucher un niveau international qu'ils ne connaissaient pas, et parce que, malgré un scénario contraire, ils sont allés chercher une victoire (24-26). » Chaque jour, chaque heure étant comptés, le staff fait passer le message à tous, spécialement aux nouveaux, qu'il faut gagner du temps, et donc communiquer le plus ouvertement et le plus vite possible. « Pour gagner du temps, il faut casser cette bulle qu'on a tous autour de nous » Laurent Sempéré, entraîneur des avants du XV de France « Il n'y a pas de questions bêtes, et nous, coaches, devons être disponibles 24/24, affirme le technicien de 40 ans. C'est aussi l'avantage d'être en tournée. Pour faire germer l'idée que la performance est possible, pour dénouer un noeud chez un joueur, ça peut se passer au café, dans l'ascenseur, à la muscu ou en tapant à la porte de sa chambre. Si tu vois le joueur arriver de l'autre côté du couloir et qu'il tourne la tête, peut-être que c'est le moment de le laisser tranquille (sourire). Il y a eu des discussions fortes, oui. » Plus terre à terre, ce qui a aidé cette équipe à croire en elle, c'est « le niveau des entraînements à 42, effectif contre effectif. Une prise de conscience s'est produite. Un seul entraînement a été moins bon, le premier en arrivant ici. C'est peut-être la pression d'arriver sur le sol des Blacks, de mesurer l'enjeu. » Sur la route de Dunedin, un autre signal a permis de sentir que le ciment prenait : l'entraînement du capitaine, la veille du match, fut, au dire du staff, un des meilleurs de l'ère Galthié, par sa précision et son intensité. La mi-temps, l'autre « moment fort de la journée » C'est humain, et même rassurant : un des faits saillants du débrief de ce premier test reste la note d'amertume, la même au coucher qu'au réveil, « parce que les occasions de gagner en Nouvelle-Zélande sont très rares, souligne Sempéré. Mais pour le reste, l'état d'esprit des joueurs a été formidable. On a noté aussi ce qui s'est passé pendant la mi-temps, les clés qu'on a chacun pu amener, le rôle du capitaine (Gaël Fickou), tout a été très bénéfique. La mi-temps a été un moment fort de la journée. » L'ardeur déployée pour rattraper les coups et pour plaquer a été relevée, comme l'ont été les erreurs, parfois grossières, qui ont ouvert des espaces aux Blacks. « Le plus gros de la performance défensive ce week-end, ç'a été la façon dont on a pu perturber les libérations des Néo-Zélandais, ralentir leurs rucks. Ils nous ont joué pas mal de côtés fermés. On ne s'y attendait pas. On a bien réussi à bloquer leur jeu de passes devant la défense, notamment en fermant bien à l'extérieur. Mais on s'est fait breaker par un retour intérieur. Tout mis bout à bout, le bilan, c'est que tout ce qu'on a travaillé, tout le temps investi, les joueurs l'ont rendu sur le terrain. Il n'y a pas eu de déperdition. » La fierté comme « plus gros levier » de préparation La belle performance de Dunedin ne fera pas oublier au staff que ce premier résultat rageant entre dans un ensemble, avec une intention réelle derrière : « On est obligés de se projeter très vite sur le match. On a eu un peu le sourire dans le vestiaire, mais il a fallu vite se mettre au travail pour le deuxième test », insiste l'adjoint de Galthié. Pour le deuxième match de la série, samedi (9h05) à Wellington, quelle sera la tentation : faire confiance à l'équipe qui s'est procuré une balle de match, ou changer ? « On est conscients qu'on va amener des évolutions, mais toujours en maîtrisant le temps que cela prend pour les entraîner, pour les introduire, affirme Sempéré. Là, on récupère les finalistes (Pierre Bochaton, Nicolas Depoortère, Bastien Vergnes-Taillefer, Pierre-Louis Barassi et Joshua Brennan). Ils vont nous amener de la fraîcheur. Il va falloir les intégrer à ce projet. On va donc mesurer un peu le bénéfice-risque de l'évolution. » Des nouvelles séances de la semaine naîtra l'équipe du second test, avec toujours le même levier de motivation. « Le plus gros levier, c'est de les regarder dans les yeux jusqu'au bout et gagner une nouvelle balle de match, assure l'ex-talon parisien. C'est ce qui, cette semaine, va nous motiver. 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Wimbledon : Fritz rejoint Khachanov en quart après l'abandon de Thompson
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time10 hours ago

  • Le Figaro

Wimbledon : Fritz rejoint Khachanov en quart après l'abandon de Thompson

Ce dimanche, l'Américain Taylor Fritz s'est qualifié sur l'abandon de son adversaire Jordan Thompson et se qualifie en quart de finale. L'Américain Taylor Fritz (5e), qualifié sur abandon, et le Russe Karen Khachanov (20e), vainqueur en trois sets, sont devenus les premiers joueurs à se hisser en quarts de finale de l'édition 2025 de Wimbledon, où ils s'affronteront. Alors qu'un orage et une pluie battante s'abattaient sur Wimbledon en début d'après-midi, sous le toit du Central, Fritz a lui aussi fait parler la foudre pour mener 6-1, 3-0 en une trentaine de minutes contre Jordan Thompson (44e). Publicité Visiblement touché à la cuisse droite, l'Australien s'est fait masser sur le court avant de quitter le Central pour recevoir des soins dans le cadre d'un temps mort médical. A son retour sur le court, Thompson a perdu trois points d'affilée avant d'aller serrer la main de son adversaire au filet pour lui signifier qu'il jetait l'éponge. «Je le respecte pour être venu» Aux deux premiers tours de Wimbledon, l'Australien de 31 ans avait eu besoin de cinq sets pour se qualifier, avant de se hisser en quatre manches en huitièmes de finale. «Ce n'est bien évidemment pas la manière avec laquelle j'aurais voulu me qualifier, c'est triste», a commenté Fritz dans son interview d'après-match. «Il s'est battu, il a joué en double hier (samedi), je le respecte pour être venu» malgré ses douleurs sur le court N.1 dimanche, a poursuivi l'Américain de 27 ans. Vainqueur en juin des ATP 250 sur gazon de Stuttgart et Eastbourne, Fritz jouera en quarts de finale contre Karen Khachanov. Le Russe mène deux victoires à zéro dans ses duels avec Fritz, le dernier affrontement remontant à l'année 2020.

Top 14 : vers une grève des joueurs pour protester contre une plus grande transparence de leurs revenus ?
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