
Nicolas Baverez: «François Bayrou, un premier de cordée au-dessus du vide»
CHRONIQUE - Outre ses faiblesses économiques, le projet du Premier ministre est mort-né en raison de l'absence de soutien politique, des virulentes oppositions sociales et de l'hostilité des citoyens envers un premier ministre qui bat tous les records d'impopularité.
François Bayrou ne s'est pas dérobé. Après six mois d'atermoiements et d'immobilisme, avec pour seul bilan un budget pour 2025 ruineux pour les finances publiques et dévastateur pour l'économie, il s'est enfin lancé à l'assaut de l'Himalaya dont il parlait d'autant plus doctement qu'il restait assis pour le contempler de loin. Il est sorti du déni entretenu par Emmanuel Macron pour faire la vérité sur la crise financière de la France.
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Notre pays se trouve à un tournant historique, confronté simultanément à l'accélération de son déclassement après quarante-cinq ans d'un long déclin, à l'implosion du commerce et des échanges mondiaux sous la pression des États-Unis de Donald Trump, à la menace des empires autoritaires au premier rang desquels la Russie de Vladimir Poutine, enfin à l'impuissance de l'Union européenne, prise à contre-pied dans un monde où la force prime le droit et où il n'est plus de pouvoir de négociation sans capacité à recourir à la force armée. Dans ce moment critique…
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