
Il ne roule pas, il vole : le coup de massue de Pogacar, qui a assommé Vingegaard et (quasi) remporté le Tour
Tadej Pogacar
sur ce Tour est désormais immense.
Sa nouvelle démonstration de puissance sur Hautacam ne lui a pas seulement offert son 20e succès d'étape
sur le Tour
et son 8e dans les Pyrénées. Ça, c'est pour les spécialistes de l'exégèse, ceux qui analysent les bibles et raconteront plus tard l'Évangile selon Saint-Tadej. Non, cette nouvelle victoire est surtout un coup de massue et une table renversée d'un coup de pédale.

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Dans les paddocks du Tour de France uniquement accessibles aux invités et médias ce jeudi au départ de la 12e étape à Auch (Gers), le bus bleu de l'équipe Israel Premier Tech se démarque de ceux des concurrents. C'est le seul cerné par les forces de l'ordre : entre cinq et huit policiers au fil de la matinée dont l'un armé d'un fusil d'assaut à l'arrière et deux CRS, à l'ombre sous un store, devant l'entrée où montent et descendent les cyclistes. « C'est de la prévention », résume l'un d'eux. Le dispositif de sécurité est le même depuis le début de la Grande Boucle. « Il est à un niveau très élevé en raison du contexte international, on ne peut pas faire plus », souligne une source policière.


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«Couderc et Albaladejo étaient en pleurs» : Codorniou revient sur la première victoire du XV de France en Nouvelle-Zélande
Le 14 juillet 1979, l'équipe de France de rugby s'imposait pour la première fois en Nouvelle-Zélande. Didier Codorniou était de la partie. Pour Le Figaro, il se remémore ce moment fabuleux. Les victoires du XV de France en Nouvelle-Zélande se comptent sur les doigts d'une main. A quatre reprises, les Bleus sont parvenus à battre les fameux et redoutables All Blacks (14 juillet 1979, 26 juin et 3 juillet 1994, 13 juin 2009). Ceux qui n'ont pas inventé ce jeu mais qui l'ont réinventé. Didier Codorniou, surnommé le «Petit Prince», faisait partie de la première équipe à battre les hommes à la fougère argentée sur leur terre (19-24). Alors âgé de 21 ans, le trois-quarts centre se remémore pour Le Figaro ce souvenir fabuleux. Non sans émotion. LE FIGARO. - Que vous reste-t-il de ce premier succès français en Nouvelle-Zélande ? Didier Codorniou : Le 14 juillet 1979 est une date bien ancrée dans ma mémoire. À tel point qu'en tant qu'élu local, je n'oublie pas de mentionner cette date à la fin de mes interventions. Il me reste des souvenirs incroyables avec cette équipe rajeunie. Nous étions des jeunes de 20 ou 21 ans pour la plupart. On partait à l'aventure pour une longue tournée d'un mois et demi. Ce fut merveilleux. Publicité Vous souvenez-vous de l'avant-match ? Je me souviens de la pression qu'on avait eue entre le premier test-match à Christchurch, où on avait nettement perdu (23-9), et la semaine qui en avait découlé. Jean-Pierre Rives n'était pas très bavard. Mais on sentait qu'il était en colère. On avait fait bloc autour de lui. En termes de cohésion, c'était fantastique. On était déterminé. J'ai le souvenir qu'on avait passé une semaine intense, avec beaucoup de pression. On voulait essayer de faire un truc et on l'a fait. Aviez-vous senti de la méfiance dans les yeux des Néo-Zélandais ? En première période, les Néo-Zélandais ont été pris sur l'intensité et dans le jeu. Ils se sont réveillés en seconde période. C'était trop tard. Quoique, on aurait pu prendre un essai en toute fin de match mais mon ami Costes (Frédéric, NDLR) a sauvé la patrie. Il était un peu gringalet comme moi (rires). C'est vrai que la seconde période avait été éprouvante, on a fait quelques fautes et on aurait pu perdre. Mais il y avait une cohésion. On se regardait et on savait qu'on allait faire quelque chose ce jour-là. Je m'en souviens comme si c'était hier alors que c'était il y a 46 ans. Vous fêtiez votre deuxième sélection, à seulement 21 ans, vous marquez également un essai... D'un point de vue personnel, cette rencontre fut particulière... J'ai vécu ma plus belle année rugbystique en 1979. Cette année-là a été marquée par ce titre de champion de France avec Narbonne. J'ai eu la chance de partir en Nouvelle-Zélande et de les battre chez eux. Historique. Quand je rentre en France, je retrouve ma famille et mes amis. La médiatisation n'était plus la même, c'était particulier. Je sais que ça a beaucoup marqué les esprits. Les Français ont été très fiers de cette victoire. Et surtout, Roger Couderc et Pierre Albaladejo étaient en pleurs. Pour moi, ça m'avait marqué de voir ces commentateurs qu'on admirait quand on était jeunes dans cet état grâce à nous. À lire aussi Pierre Albaladejo au Figaro : «En regardant le rugby d'aujourd'hui, j'ai peur» Parlez-nous de cet essai que vous aviez marqué... J'ai toujours privilégié le décalage plutôt que l'essai. Mon jeu était basé sur l'inspiration, la gestuelle. Je n'ai pas marqué beaucoup d'essais dans ma carrière ! Ce qui m'importait le plus, c'était de faire jouer le collectif. Ce qui m'avait plu dans ce match, c'était d'être à l'origine de quelques passes, de quelques cadrages débordements ou percées. Il est vrai que cet essai avait été important dans le déroulement du match. On n'avait pas dormi, on avait usé et abusé de toutes les folies que proposait la Nouvelle-Zélande. Le lendemain, on est parti à Tahiti, à Papeete, pour arriver le 14 juillet. On avait été accueillis comme des champions. On était reparti pour une semaine de folie. On était fatigué après cette tournée et cette saison mais l'aventure humaine était merveilleuse Didier Codorniou, ancien trois-quarts centre du XV de France Et l'après-match, alors ? Je m'en souviens, oui (sourire). J'avais volé ou récupéré, ça dépend comment on le voit, un ballon que j'avais fait signer par toute l'équipe et que j'ai encore chez moi. C'était un ballon en cuir de l'époque avec un lacet. On avait fait une fête mémorable. On n'avait pas dormi, on avait usé et abusé de toutes les folies que proposait la Nouvelle-Zélande. Le lendemain, on est parti à Tahiti, à Papeete, pour y arriver le... 14 juillet. On avait été accueillis comme des champions. On était reparti pour une semaine de folie. On était fatigué après cette tournée et cette saison mais l'aventure humaine était merveilleuse. Pour tout vous avouer, j'ai retrouvé il y a deux trois jours une valise que je n'avais pas ouverte depuis très longtemps et j'ai justement retrouvé un tee-shirt avec la mention «VIP» ramenée de ce voyage (rires). Vous me faites plaisir en me questionnant sur cette année-là parce que ce fut une année incroyable. Il y avait de l'émotion, de l'amitié et de la fraternité. Jean-Pierre Rives, ici avec un maillot des All Blacks, après la victoire française. Peter Bush / Icon Sport Publicité L'équipe de France achève sa tournée d'été ce samedi en Nouvelle-Zélande. Peut-on espérer le même dénouement que le vôtre, vécu en 1979 ? Les années passent mais ne sont jamais les mêmes. Les cadres ne sont pas là mais ceux des All Blacks non plus. Ils ont aussi des blessés et ont fait des changements. Nos joueurs sont en forme voire en grande forme pour certains. On peut les surprendre sur la vivacité et le rythme. J'ai regardé les deux tests, qui sont deux matchs complètement différents. En même temps, les All Blacks restent redoutables. Ils arrivent toujours à faire des choses assez incroyables, mais il y a toujours l'espoir de gagner ce troisième test-match. Ce qui serait bien pour cette belle équipe qui a du talent et des joueurs de grande qualité. Je pense que ça jouera sur le physique.