Retour d'un dispositif de sécurité sur les Champs-Élysées pour PSG-Real Madrid ce mercredi soir
La demi-finale de Coupe du monde des clubs PSG-Real Madrid, ce mercredi soir (21 heures), sonne aussi le retour d'un (petit) dispositif de sécurité, à Paris, avec la mobilisation d'une centaine de policiers, selon nos informations, dans le secteur des Champs-Élysées. Sollicitée, la préfecture de police de Paris (PP) nous a confirmé, en fin d'après-midi, le déploiement d'un « dispositif de protection sur l'avenue des Champs-Elysées pour prévenir tout trouble et veiller à la sécurité des personnes et des biens ». Mais la PP n'a pas souhaité communiquer le nombre exact des effectifs mobilisés. Deux drones, équipés de caméras de surveillance, pourront également effectuer des captations et des enregistrements dans le même secteur, conformément à un arrêté préfectoral publié mardi 8 juillet.
En cas de qualification des joueurs de Luis Enrique pour la finale de la compétition, le 13 juillet, à la veille du traditionnel défilé du 14-Juillet, un autre dispositif de sécurité sera reconduit, beaucoup plus important (environ 500 effectifs, toujours selon nos informations). Aucune célébration officielle n'est prévue dans la capitale si le PSG était finalement sacré champion du monde des clubs, dimanche soir, aux États-Unis, notamment en raison du départ en vacances des joueurs. En revanche, toujours dans l'hypothèse d'un succès final, le trophée devrait être présenté aux supporters au Parc des Princes à l'occasion de la reprise du Championnat, le mois prochain.
Les incidents de mai en mémoire
Pour revenir à la demi-finale contre le Real Madrid, « durant cette rencontre ou à son issue, de nombreux supporters du Paris Saint-Germain sont susceptibles de se rassembler dans certains secteurs de la capitale, en particulier sur les Champs-Élysées et dans les secteurs environnants, notamment dans l'hypothèse d'une qualification parisienne (...), explique l'arrêté précité. Compte tenu des débordements survenus en mai dernier à l'occasion des victoires du Paris-Saint-Germain en Ligue des champions, il convient de prévenir les troubles éventuels à l'ordre public à l'occasion de ces différents rassemblements et mouvements de foule ».
Ces « débordements », notamment enregistrés le week-end du 31 mai-1er juin, en marge du sacre historique du PSG en C1, avaient été marqués par de nombreuses violences et agressions (notamment à l'encontre de femmes, selon plusieurs témoignages) et quelques pillages de commerces, malgré la mobilisation exceptionnelle de 5400 policiers et gendarmes dans la capitale. Plus de 600 personnes avaient été interpellées durant ce week-end (dont 491 pour l'agglomération parisienne), conduisant à 300 gardes à vue puis à de nombreuses comparutions immédiates, à cette issue.
Polémique politique
Ces graves incidents avaient suscité une intense polémique politique. Auditionné le 10 juin par la commission des lois de l'Assemblée nationale, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, avait nié, devant les députés, tout « grave dysfonctionnement », en défendant un dispositif « robuste » et « calibré », qui « a fait face à des incidents là où nous les attendions » et qui « a permis d'éviter de nombreuses exactions ».
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