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Un pyromane suspecté d'avoir lancé plusieurs départs de feux dans l'Hérault placé en détention provisoire

Un pyromane suspecté d'avoir lancé plusieurs départs de feux dans l'Hérault placé en détention provisoire

Le Parisien3 days ago
Il est déjà connu de la justice, principalement pour des délits en état d'ivresse. Un homme de 39 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire, suspecté d'être à l'origine de plusieurs départs de feux à Bédarieux (Hérault), a annoncé samedi le procureur de Béziers Raphaël Balland.
L'homme, « fortement alcoolisé », avait été interpellé jeudi soir alors qu'il « tentait d'incendier la végétation à l'aide d'un briquet », a précisé le procureur dans un communiqué.
Il avait été pris en flagrant délit par un riverain qui avait décidé de « surveiller la zone sur laquelle dans la même après-midi, deux départs d'incendie avaient été interrompus », a-t-il ajouté.
Suspecté d'avoir détruit un garage
Les investigations ont permis aux gendarmes de faire le lien avec la destruction par incendie d'un garage fin juillet dans la commune de 5 000 habitants dans le centre rural de l'Hérault, le suspect étant sur place à l'arrivée des secours.
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L'homme a reconnu être à l'origine des trois départs de feux successifs déclenchés jeudi soir, mais a réfuté être l'auteur de l'incendie du garage.
L'homme, qui « se disait alcoolique depuis une dizaine d'années » et « envisageait de mettre fin à ses jours », est également suspecté d'être l'auteur d'un autre début d'incendie déclenché en Isère en décembre 2023. « Faute de preuves suffisantes, la procédure avait été classée sans suite », a indiqué le procureur.
Le pyromane présumé, condamné à quatre reprises depuis 2014 « essentiellement pour des délits en état d'ivresse », encourt la peine maximale de 10 ans d'emprisonnement et sera soumis à une expertise psychiatrique.
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24.140, c'est le nombre d'apprentis recrutés dans la fonction publique en 2024. Une baisse de 2,2% par rapport à 2023, selon une étude publiée récemment par la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP). Pourtant, le recrutement de jeunes en apprentissage dans ce domaine ne cessait de croître depuis 2021, à la suite des différentes mesures gouvernementales pour encourager l'alternance. Ainsi, on comptait 20.300 nouveaux contrats d'apprentissage dans la fonction publique en 2021, 22.740 en 2022, et 24.690 en 2023, peut-on lire sur le site de Vie publique. Dans le détail, la fonction publique de l'État (FPE) a perdu 300 nouveaux apprentis, la fonction publique hospitalière (FPH) en a perdu 170, et la fonction publique territoriale (FPT) 80. Parmi les 24.140 nouveaux contrats signés, 56% concernent la FPT, où les communes recrutent le plus (44%), suivies des établissements intercommunaux (25%) et des départements (16%). Ensuite, 35% concernent la FPE, en particulier les ministères (64%). Les 36% restants sont engagés dans des établissements publics à caractère administratif (EPA). Enfin, 9% des contrats sont signés dans la FPH. Plus de la moitié des nouveaux apprentis de la fonction publique sont des femmes Pour ce qui est du profil des apprentis de la fonction publique recrutés en 2024, l'étude révèle qu'ils ont en moyenne 22 ans. De plus, les jeunes qui ont moins de 18 ans représentent 9% des nouveaux contrats, c'est-à-dire deux fois moins que dans le privé. Et 57% des apprentis sont des femmes, contre 45% dans le privé. L'étude révèle aussi que 5% d'entre eux sont en situation de handicap. En ce qui concerne le diplôme visé, on apprend que 7 sur 10 des nouveaux apprentis préparent un diplôme de l'enseignement supérieur (contre 6 sur 10 dans le privé). Plus précisément, 56% préparent un diplôme de niveau au moins égal à bac+3 : 76% dans la FPE, 57% dans la FPH et 42% dans la FPT. Enfin, 50% étaient scolarisés auparavant, et 22% étaient déjà en apprentissage.

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Le président Emmanuel Macron a officiellement reconnu que la France avait mené « une guerre » au Cameroun contre des mouvements insurrectionnels avant et après l'indépendance de 1960, un mot jusqu'ici absent des discours officiels, signalant à nouveau sa volonté d'introduire plus de transparence dans l'histoire coloniale française. « Il me revient d'assumer aujourd'hui le rôle et la responsabilité de la France dans ces événements », souligne le chef de l'État dans un courrier à son homologue camerounais Paul Biya rendu public mardi, actant ainsi un tournant mémoriel entre les deux pays. Emmanuel Macron endosse les conclusions d'un rapport d'historiens qui lui avait été remis en janvier et qui a « clairement fait ressortir qu'une guerre avait eu lieu au Cameroun, au cours de laquelle les autorités coloniales et l'armée française ont exercé des violences répressives de nature multiple ». En outre, ajoute Emmanuel Macron, « la guerre s'est poursuivie au-delà de 1960 avec l'appui de la France aux actions menées par les autorités camerounaises indépendantes ». Le président français avait annoncé en juillet 2022 au Cameroun le lancement de travaux d'une commission mixte franco-camerounaise visant à faire la lumière sur la lutte de la France contre les mouvements indépendantistes et d'opposition au Cameroun entre 1945 et 1971. Le rapport de cette commission, présidée par l'historienne Karine Ramondy, s'inscrit dans la politique mémorielle du président Macron vis-à-vis de l'Afrique, à la suite de rapports similaires sur le Rwanda et l'Algérie, autres pages sombres de la politique française en Afrique. « Renforcer la relation » Le rapport sur le Cameroun et les recherches appelées à le prolonger « vont nous permettre de continuer à bâtir l'avenir ensemble, de renforcer la relation étroite qui unit la France et le Cameroun, avec ses liens humains entre nos sociétés civiles et nos jeunesses », a appelé de ses vœux Emmanuel Macron. « C'est bien, parce qu'il reconnaît » ce qu'il s'est passé, a réagi Mathieu Njassep, président de l'Association des vétérans du Cameroun (Asvecam) qui réunit d'anciens combattants indépendantistes, assurant toutefois qu'il ne pourra être satisfait que si la France verse des réparations. Un sujet qui n'est pas abordé dans sa lettre par le locataire de l'Élysée. « La France a commis beaucoup de crimes au Cameroun. Elle peut payer des réparations. Elle a détruit des villages, des routes, tant de choses… Il y a beaucoup de choses qu'elle doit faire », a expliqué l'ancien combattant camerounais. VidéoGénocide au Rwanda : la France a trop longtemps fait «prévaloir le silence sur l'examen de vérité», déclare Macron Paul Biya, âgé de 92 ans, a annoncé en juillet qu'il briguerait un huitième mandat à la présidentielle prévue le 12 octobre prochain. Le Conseil constitutionnel a de son côté rejeté début août la candidature de son principal opposant, Maurice Kamto. Le rapport de plus de mille pages étudie notamment le glissement de la répression des autorités coloniales françaises vers une véritable « guerre ». Se déroulant dans le sud et l'ouest du pays entre 1956 et 1961, elle a sans doute fait « des dizaines de milliers de victimes », selon les historiens. Le rapport souligne que « l'indépendance formelle (du Cameroun en janvier 1960) ne constitue absolument pas une rupture nette avec la période coloniale ». Ahmadou Ahidjo, Premier ministre puis président en 1960, met en place « un régime autocratique et autoritaire avec le soutien des autorités françaises, représentées par des conseillers et administrateurs, qui accordent leur blanc-seing aux mesures répressives adoptées », selon les historiens. L'actuel président Paul Biya a été un proche collaborateur de Ahmadou Ahidjo dans les années 1960, jusqu'à devenir Premier ministre en 1975, avant d'accéder à la présidence à partir de 1982. Un groupe de travail Emmanuel Macron, qui suggère la création d'un groupe de travail dédié entre le Cameroun et la France, « s'engage à ce que les archives françaises soient rendues facilement accessibles pour permettre la poursuite des travaux de recherche ». Il évoque « certains épisodes spécifiques de cette guerre, comme celui d'Ekité du 31 décembre 1956, qui a fait de nombreuses victimes, ou la mort lors d'opérations militaires menées sous commandement français des quatre leaders indépendantistes Isaac Nyobè Pandjock (17 juin 1958), Ruben Um Nyobè (13 septembre 1958), Paul Momo (17 novembre 1960) et Jérémie Ndéléné (24 novembre 1960) ».

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