
Défilé du 14 Juillet à Paris : les images de la chute d'un cheval et son cavalier sur les Champs-Élysées
défilé du 14 Juillet
, qui se tenait ce lundi matin sur les Champs-Élysées
pour célébrer la Fête nationale
, a été marqué peu après midi, lors du passage du régiment de cavalerie de la garde républicaine, par la chute d'un cheval et de son cavalier, alors qu'un autre cheval était en divagation.
Les images, diffusées à la télévision et relayées sur les réseaux sociaux, montrent d'abord un cheval en divagation (sans que l'on puisse expliquer pourquoi il n'y a pas de cavalier), comme perdu au milieu de la plus belle avenue du monde. De manière « indépendante », au même moment, un cheval chute entraînant son cavalier avec lui au sol, heureusement sans faire de blessé. On voit ensuite le cavalier réussir à reprendre le contrôle sur l'animal au sol.
Un peu plus tôt, les images avaient montré un autre « loupé ». Un aspirant officier de l'école militaire inter-armes a ainsi été vu avec l'oreille en partie en sang, semblant s'être coupé avec son épée. Ce qui ne l'a toutefois pas empêché de défiler.
Les troupes indonésiennes, invitées d'honneur, ont ouvert ce lundi
ce traditionnel défilé du 14 Juillet à Paris
. Celui-ci met en avant une armée « prête au combat » face « à un monde plus brutal », au lendemain de
la promesse d'Emmanuel Macron d'accroître encore les dépenses de défense
.
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Ne pas aller à l'école, c'est le rêve de beaucoup d'enfants. La solution ? Faire l'école à la maison. Mais qu'on ne s'y méprenne pas, cela ne veut pas dire que l'instruction n'est pas au rendez-vous. «On a commencé à le faire par commodité», raconte Cécile, illustratrice, qui habite Toulon avec son mari. Depuis toujours, Cécile fait l'école à la maison pour ses trois filles, Emi, Mây-Lan et Jun. «Au début, on pensait faire comme tout le monde et mettre notre aînée à la crèche. Mais on n'a pas eu de place et on a fini par la garder à la maison. Je travaille de chez moi, donc ça ne posait pas problème. Peu à peu, j'y ai pris goût». Cécile poursuit alors l'éducation de sa fille lorsqu'elle atteint l'âge de la maternelle, et accouche de son deuxième enfant. «On s'est alors rendu compte que ce n'était pas l'école qui était obligatoire en France, mais l'instruction. On s'est demandé si l'on prenait un risque, puis on a décidé de se faire confiance !» Aujourd'hui, les trois filles sont âgées de 14, 11 et 9 ans. Pour l'heure, aucune n'a été scolarisée. Pour préparer ses cours, leur mère s'aide d'Internet et des sites d'éducation comme Eduscol, site officiel d'information et d'accompagnement des professionnels de l'éducation. «Beaucoup d'enseignants fournissent aussi des exercices en ligne. Et il y a beaucoup d'échanges avec la communauté de parents qui font l'école à la maison. On est très nombreux (30 644 enfants en 2024-25, contre 72 369 enfants en 2021-2022 selon la Cour des comptes, ndlr)», explique-t-elle. Loi séparatisme : «Une vraie catastrophe pour nous» Cécile se qualifie d'ailleurs d'autodidacte et affirme qu'elle est passionnée par l'apprentissage, le sien mais aussi celui des autres. «Pour enseigner à mes filles, je me suis renseignée sur les méthodes existantes. On a commencé par la méthode Montessori , qui repose sur l'autonomie et la pratique, que je trouve adaptée pour les petits. Je suis aussi adepte de la méthode Mason, qui consiste à apprendre grâce à des livres et des histoires. C'est bien sûr un support qui accompagne la méthode d'apprentissage traditionnelle, mais c'est efficace. Néanmoins, mon aînée passera le brevet l'année prochaine, donc il faudra s'adapter et la former aux attentes spécifiques de cet examen.» Concernant le programme, elle affirme que jusqu'à la fin du collège, «c'est plutôt relax», et que ce n'est pas une source d'angoisse pour elle, même si «le chapitre sur les probabilités en maths, c'était un peu complexe !». En revanche, en prévision de l'arrivée au lycée d'Emi, la grande, ses parents envisagent peut-être de recourir à des écoles d'enseignement à distance, notamment ceux du cours Sainte-Anne et du cours Griffon, en complément des enseignements à la maison. Alors que les familles sont de plus en plus nombreuses à opter pour l'école à la maison, elles font face à des règles strictes depuis la rentrée 2022. Jusqu'alors, elles n'étaient pas obligées d'obtenir une autorisation de l'éducation nationale. Il suffisait de faire une déclaration annuelle. Mais lorsque la loi du 24 août 2021, dite «loi séparatismes», et le décret du 15 février 2022 entrent en vigueur, la donne change. L'école à la maison devient alors très surveillée. Ainsi, dès la rentrée 2022, les parents doivent obtenir une autorisation d'instruction auprès du directeur académique des services de l'éducation nationale. La famille est aujourd'hui en désobéissance civile «Cette loi a été une catastrophe pour nous, raconte Cécile. On a pu y échapper au début car on avait de l'ancienneté, mais il a ensuite fallu faire la demande pour nos trois filles. Ils ont accepté pour l'aînée et la benjamine, mais pas pour la cadette, sans aucune explication. 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La famille fait d'ailleurs partie de l'association «Enfance Libre» depuis l'an dernier. Elle regroupe des familles en «désobéissance civile» et revendique le retour à un régime déclaratif pour l'école à la maison. De leur côté, les trois jeunes filles vivent très bien leur situation atypique. «Même si elles n'y ont jamais été, elles sont très contentes de ne pas aller en classe. Elles se rendent compte de la chance qu'elles ont en discutant avec leurs amis qui doivent se lever tôt, faire leurs devoirs le soir...», explique Cécile. Et le travail au quotidien ? «On sent parfois qu'il y a de la réticence, qu'on les force un peu à travailler. C'est à nous de trouver comment leur donner envie. Mon aînée est bonne élève mais elle n'aime pas la rédaction. Pourtant, elle lit beaucoup et écrit des textes personnels. Mais quand on l'oblige à écrire quelque chose, ça peut coincer. Malgré tout, c'est essentiel de leur imposer une discipline». 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