
Le taux d'absentéisme au travail atteint un niveau inédit dans le secteur privé
l'absentéisme au travail
continue de progresser pour s'établir à 5,8 % en 2024, contre
4,8 % en 2023
(et 5,1 % en 2022,
en partie à cause du variant Omicron
), rapporte
Le Figaro,
se fondant sur le dernier baromètre du cabinet de conseil Mercer. Ce dernier agrège les données de plus de 575 000 assurés au sein de 3500 entreprises.
L'étude rappelle que « les troubles musculosquelettiques et les maladies graves demeurent les causes majeures d'absentéisme de longue durée ».
Mais d'autres signaux sont alarmants : les absences liées aux risques psychosociaux « ne cessent d'augmenter depuis la pandémie de Covid, avec une incidence particulièrement marquée chez les femmes, comme en témoignent les frais de santé associés », pointe le baromètre de Mercer.
L'absentéisme apparaît en effet plus marqué chez les femmes que chez les hommes (36 % des femmes se sont arrêtées au moins une fois, contre 28 % des hommes), mais l'étude ne précise pas quelle part des arrêts maladies représente le congé maternité.
Certains secteurs - les plus pénibles - sont davantage concernés que d'autres : le taux d'absentéisme est plus fort dans les métiers de services à la personne (10,7 % d'absentéisme en 2024, contre 8,8 % en 2023) et les centres d'appels (près de 10 % d'absentéisme en 2024).
À l'inverse, les secteurs de l'ingénierie, du numérique et du conseil sont les moins touchés (3,6 %), tout comme les secteurs de la banque, de l'assurance et de la finance (4,1 %), relève Le Figaro.
Les mauvaises conditions de travail peuvent mettre à bout les employés et
les managers
les plus volontaires. « Grande cause nationale » de l'année 2025, la
santé mentale
est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics, en particulier depuis la pandémie du Covid.
Depuis l'épidémie, « la santé mentale des Français s'est dégradée, quelle que soit la tranche d'âge », confirme le baromètre de Mercer.

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