
« Je déciderai de tous les détails pour mon enterrement » : notre dernière rencontre avec Thierry Ardisson
Thierry Ardisson
entre dans le bar où il nous a donné rendez-vous. Celui de l'hôtel Meurice, à deux pas de chez lui, où il a longtemps eu son rond de serviette. Son adresse, tout le monde la connaît. Depuis quelques années il loge au 214, rue de Rivoli après avoir longtemps vécu un peu plus haut, de l'autre côté de la place de la Concorde.
Ce fameux appartement du 93, Faubourg Saint-Honoré
, dont la salle à manger a été transformée en studio de télévision pendant quatre années pour filmer ses dîners mondains pour Paris Première. Un de ces concepts fous qu'il a toujours eu le chic de faire sortir de son cerveau foisonnant.
Au début du mois mai, il sort un roman, son premier. Des mois qu'il nous relate ses journées d'écriture. « Ça va être très fort », promet-il au téléphone, en nous « pitchant » l'intrigue en bon publicitaire qui aime tout résumer en quelques mots. Il veut avancer sans attendre. Cette frénésie nous étonne. L'urgence nous échappe.
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Le Figaro
43 minutes ago
- Le Figaro
«C'était une erreur» : CNews fait son mea culpa après la diffusion d'une photo erronée sur l'antenne
Ce vendredi 25 juillet, dans la matinale de la chaîne d'informations en continu, le présentateur, Anthony Favalli a présenté ses excuses après la diffusion d'une «fake news» dans l'émission la veille. L'Arcom a été saisi depuis. CNews est pointée du doigt après avoir diffusé une fausse information. Alors que le jeudi 24 juillet dernier, la chaîne a commenté - en direct depuis 6 heures le matin et durant toute la journée qui a suivi - l'affaire d'un groupe d'adolescents de confession juive débarqués d'un avion Vueling, le présentateur, Anthony Favalli, avait montré à l'image une photo du cockpit où apparaissait un drapeau palestinien. Or, il ne s'agissait pas du bon avion. «Sur ce sujet, hier, nous vous avons montré une photo entre 6 et 7 heures, présentée comme étant celle du cockpit de l'appareil. C'était une erreur, il ne s'agissait pas du cockpit de l'avion dans lequel s'est déroulé l'incident», a alors expliqué l'animateur, au lendemain des faits, le vendredi 25 juillet. À lire aussi «Notre métier c'est de faire de l'information, pas de l'opinion» : le tacle de Benjamin Duhamel à CNews pour ses adieux à BFMTV Publicité «Dès lors que nous avons eu un doute sur l'origine du cliché, peu après 7h du matin, nous l'avons immédiatement retiré de l'antenne, tient à souligner le présentateur dans le mea culpa de sa chaîne. Et n'a plus jamais été diffusé. Par soucis de transparence et comme gage de sérieux, aussi à votre égard, nous tenions aussi à le préciser ce matin, et c'est bien normal». Jeudi, Éliot Deval s'était en effet montré prudent, vers 10h14 : «On n'a pas encore pu vérifier cette histoire de drapeau», avait-il déclaré. Après quoi, la photo n'a plus été montrée à l'écran. Toutefois, les éditorialistes invités en plateau ont continué à débattre de l'image, tout au long de la journée. La chaîne a depuis retiré la matinale de ce jeudi 24 juillet de son replay. À lire aussi «Vous n'avez pas honte ? » : échange tendu entre Sonia Mabrouk et Manon Aubry sur CNews Le 23 juillet dernier, une colonie de vacances d'un groupe de jeunes Français de confession juive en Espagne a été débarquée d'un avion à Valence. Si la colonie a porté plainte pour «violences physiques, psychologiques et discriminations sur le fondement de la religion», l'avocate du groupe a tempéré l'information : «Tous ces enfants sont dans un groupe juif. Certains avaient des insignes religieux. À ce stade, dire que c'est un acte antisémite me semble prématuré». Interrogée par le Parisien, la compagnie aérienne en cause, Vueling a donné sa version des faits. Les adolescents auraient tenté «de libérer des gilets de sauvetage, de manipuler les masques à oxygène situés au plafond et de retirer une bouteille d'oxygène sous haute pression – ainsi qu'une attitude de confrontation. (...) Après analyse de la situation, le groupe a été débarqué afin de garantir la sécurité du reste des passagers». L'Arcom a depuis été saisi par le collectif Sleeping Giants, un collectif de militants agissant sur les réseaux sociaux. Cette affaire intervient huit mois après l'amende de 150.000 euros écopée par la chaîne info pour «des propos inexacts», sur l'avortement et des parents d'élèves musulmans dans «Morandini Live».


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
«Lego Masters» : qui a remporté cette édition 2025, passée presque inaperçue sur M6 ?
VIDÉO - La compétition de la Six, où les candidats s'affrontent à coups de créations faites de la petite brique suédoise, s'achevait ce lundi 28 juillet. Après quatre semaines de compétition, la cinquième saison de «Lego Masters» a couronné ses champions. Lors du coup d'envoi de cette édition 2025, toujours chapeautée par Éric Antoine, huit binômes étaient prêts à en découdre. Ce lundi 28 juillet, il n'en restait que trois : Quentin et Cédric, Alexis et Aurélien et enfin Arthur et Pierre. L'épisode démarrait avec une épreuve inédite au cœur du Musée national d'Histoire naturelle, dans Paris, qui a d'abord vu Quentin et Cédric tirer leur révérence. Peu après, les téléspectateurs ont vu tous les anciens candidats faire leur retour dans «La fabrique à briques», pour des épreuves en brigades. Au terme de cette nouvelle épreuve, c'est finalement le duo formé par Arthur et Pierre qui l'a emporté. Gagnants du jeu, les deux jeunes hommes, férus de cinéma et de l'univers de Hollywood, ont donc remporté la somme de 20.000 euros, ainsi que la fameuse coupe en Lego. «On a quand même gagné la saison 5, c'est incroyable», s'est exclamé Arthur après leur victoire. À lire aussi «Beaucoup de mes blagues sont coupées au montage» : les confidences d'Éric Antoine sur «Lego Masters» Publicité Si la fête était au rendez-vous pour Arthur et Pierre, elle ne l'était pas forcément pour M6. Habituellement diffusée en fin d'année, comme un cadeau pour les plus jeunes téléspectateurs - et leurs parents - «Lego Masters» était réapparu le 7 juillet dernier après un an d'absence des grilles de M6. Si l'on observe les audiences de cette édition estivale de l'émission, ce changement de créneau n'a pas été bénéfique pour la Six. À voir aussi - « Avec Éric Antoine, on se chambre souvent » : Georg Schmitt raconte les coulisses de Lego Masters En effet, les chiffres indiquent que cette saison de «Lego Masters» n'est pas un franc succès pour la chaîne. Sur quatre semaines de compétition, si trois des épisodes ont à peine passé le million de téléspectateurs, celui de la semaine du 21 juillet est descendu aussi bas que 709.000 téléspectateurs, soit 4,6% du public âgé de 4 ans et plus. En 2023, la saison 4 attirait 1,4 million de téléspectateurs dès son lancement, soit 7,7% des Français devant leur poste de télévision. Ce chiffre marquait également une baisse par rapport à l'année précédente, où le lancement de la saison 3 avait attiré 2,25 millions de curieux (12,3% du public).


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Playlist des vacances : un été pour (re)penser le travail
Article et playlist proposé par Fabien Sécherre de Jobs that makesense. La rédaction du Parisien Étudiant n'a pas participé à son écriture. L'été est arrivé, vous êtes en vacances ou avez un petit boulot pour financer vos études. Pour réfléchir sans vous prendre la tête, on vous propose une playlist de l'été, garantie 0 prise de tête pour faire le plein d'inspirations, se questionner et, pourquoi pas, tracer de nouvelles voies. Le travail, le temps et le changement, autant de thèmes abordés dans cette playlist. On va passer une grande partie de notre vie dans le monde du travail. Mais le connaît-on vraiment ? Ces contenus permettent d'explorer les dessous du quotidien professionnel, ses émotions, ses paradoxes, et de mieux comprendre la place qu'il occupe – ou ne devrait pas occuper – dans nos vies. Dans ce podcast de Louie Média, sont décortiqués nos ressentis au bureau ; on se sent moins seul face à la frustration, à l'ennui ou même à la joie. C'est un (fascinant et) excellent moyen de prendre du recul et de comprendre comment nos émotions influencent nos journées. Podcast : Émotions (au travail), Louie Media - depuis 2019, plus de 100 épisodes disponibles . Le titre de ce documentaire est digne d'une dissertation de philo ! À travers divers éclairages philosophiques et sociologiques, il explore en profondeur la quête de sens au travail, ce qui le compose, ce qui le motive, ou au contraire, ce qui nous en éloigne. Documentaire : Travailler a-t-il un sens ? , Arte. Date de diffusion : 2022. Toujours sur Arte, le court-métrage documentaire Unhappy - le métier de mes rêves (Arte) a de quoi bousculer certaines croyances : on nous dit souvent que le travail doit être une vocation et rendre heureux, mais est-ce vraiment la seule option ? Il invite à réaliser que le bonheur peut aussi se trouver ailleurs, en dehors des injonctions de la performance. Documentaire : Unhappy - le métier de mes rêves , Arte. Date de diffusion : 2022. On ne peut que rire (et parfois grincer des dents !) en écoutant Mon travail ne sert à rien d'Arte Radio, signé par Aurore Le Bihan, notamment co-autrice du « Guide des Paumé-e-s ». À travers son expérience personnelle, elle met en lumière avec beaucoup d'humour et de pertinence la question des « bullshit jobs » et questionne l'utilité réelle de nos actions professionnelles. Podcast : Mon travail ne sert à rien , Arte Radio. Diffusé en 2023. Côté lecture, le roman Stupeur et tremblements d'Amélie Nothomb est un coup de poing. L'expérience de l'autrice dans une entreprise japonaise est un miroir saisissant des dérives de la hiérarchie et de la soumission dans le monde du travail, même si elle est extrême. Cette lecture fait écho à des situations moins caricaturales, mais tout aussi absurdes, que l'on peut rencontrer partout. Roman : Stupeur et tremblements , Amélie Nothomb, 1999, éditions Albin Michel. - En savoir plus sur Sur les écrans, The Office (US) reste un classique indémodable : c'est absurde, hilarant, et tellement réaliste sur la micro-gestion et les dynamiques de groupe au bureau. On y retrouve des situations vécues, et ça fait du bien d'en rire ! Série : The Office (US) . États-Unis, 2005-2013, 9 saisons, 201 épisodes. Plonger dans l'univers des années 60 avec Mad Men est esthétiquement sublime et fascinant. Cette série montre à quel point le travail pouvait dicter la vie, avec ses codes, ses dérives (sexe, cigarettes et alcool), son rythme effréné, et la quête de sens qui commençait déjà à poindre, invitant à une comparaison intéressante avec notre époque. Série : Mad Men . États-Unis, 2007-2015, 7 saisons, 92 épisodes. C'est un véritable choc visuel et psychologique ! Cette série de science-fiction explore la dissociation travail/vie personnelle d'une manière glaçante. Elle pousse à réfléchir sur notre identité, notre mémoire, et ce que l'on accepte de sacrifier pour son emploi. Très perturbant, mais génial. Série : Severance . États-Unis, depuis 2022, 1 saison, 9 épisodes (saison 2 en production). Dans un monde qui nous pousse sans cesse à la performance et à la rapidité, ralentir est devenu un acte de résistance. Cette sélection aide à reconsidérer notre rapport au temps, à la pression, et à comprendre l'importance de la pause pour mieux se (re)connecter à l'essentiel. Les romans d'Hadrien Klent, Paresse pour tous et sa suite La vie est à nous, sont une véritable bouffée d'oxygène. L'idée d'une semaine de 15 heures, c'est utopique ? Peut-être, mais Klent nous pousse à questionner radicalement notre temps de travail. Et si, en travaillant moins, on vivait mieux ? Ses livres font rêver et réfléchir à de nouvelles organisations possibles, prolongeant la réflexion sur les conséquences de ce temps libéré et les nouvelles formes de bonheur et d'épanouissement qu'il pourrait générer. C'est un vrai plaidoyer pour une vie plus riche et moins contrainte. Roman : Paresse pour tous , Hadrien Klent. 2021, Le Tripode ; La vie est à nous , Hadrien Klent. 2023, Le Tripode. Dans un registre plus poétique, L'Homme qui plantait des arbres de Jean Giono est un petit chef-d'œuvre qui émeut profondément. Ce récit est une ode à la patience, à la persévérance et à l'action humble. Il rappelle le pouvoir d'une seule personne qui prend le temps de construire, sans bruit, pour le bien commun. Une parfaite invitation à la contemplation et à l'action mesurée, loin de l'urgence et de l'immédiateté. Roman : L'Homme qui plantait des arbres , Jean Giono. Paru en 1953, éditions Gallimard (Folio). Côté podcasts, le focus « Les rituels pour déconnecter » de Emotions (au travail) offre des pistes concrètes pour couper avec le travail et protéger ses moments de repos. Dans un monde hyperconnecté, savoir débrancher est essentiel pour recharger ses batteries. Podcast : Émotions (au travail) , Louie Media. Sur les écrans, Into the Wild de Sean Penn est un film qui marque. L'histoire de Christopher McCandless, qui abandonne tout pour vivre en harmonie avec la nature, est une quête de liberté radicale et de minimalisme. Ce n'est pas un film « feel good » au sens classique, mais il est incroyablement puissant pour ceux qui rêvent de tout plaquer et de se reconnecter à l'essentiel. Film : Into the Wild, Sean Penn. États-Unis, 2007. Enfin, parce que l'été est aussi un moment propice aux grandes décisions, cette dernière catégorie est dédiée à celles et ceux qui ont envie de donner une nouvelle direction à leur vie professionnelle. Ces contenus sont des véritables boussoles pour s'engager, se réinventer et construire un futur plus aligné avec ses valeurs. Ce documentaire décrypte comment sortir d'un modèle de développement dicté par la rentabilité pour le structurer autour de nos besoins essentiels. Et imaginer une société guidée par nos besoins vitaux et non plus les désirs superflus pouvait nous aider à soigner notre éco-anxiété ? Un appel à la réflexion pour une transition concrète. Documentaire : Comment bifurquer , Arte. Notre coup de cœur pour un futur optimiste va au podcast 2030 Glorieuses, de Julien Vidal. Il met en lumière des initiatives concrètes qui construisent un monde plus juste et durable, et nous y découvrons des actions positives qui donnent envie de s'engager et de croire en un avenir meilleur. Podcast : 2030 Glorieuses , Julien Vidal. Lancé en 2020, plus de 100 épisodes disponibles. Côté lecture, le Petit manuel de résistance contemporaine de Cyril Dion est un livre essentiel pour ceux qui veulent passer à l'action. Cyril Dion donne des outils pour « aiguiser nos armes » et participer activement à la construction d'un autre monde. C'est un appel à se « rebiffer » intelligemment. Essai : Petit manuel de résistance contemporaine , Cyril Dion. Paru en 2021, éditions Actes Sud. Mon métier aura du sens de Julien Vidal est une véritable mine d'or ! La galerie de portraits qu'il propose (artisan upcycleur, restauratrice humaniste, journaliste du Vivant...) est la preuve vivante que des métiers porteurs de sens existent déjà et sont accessibles. Ça donne une énergie incroyable pour imaginer sa propre voie. Guide : Mon métier aura du sens , Julien Vidal. 2022, éditions Vuibert. Dans la même lignée, Je bosse pour la planète de Claire Pétrault est un allié précieux pour ceux qui veulent aligner travail et engagement écologique. Il offre des pistes concrètes pour agir au quotidien et faire de son emploi un levier pour un futur plus durable. Guide : Je bosse pour la planète , Claire Pétrault. 2024, éditions Eyrolles. Enfin, le roman Humus de Gaspard Koenig est une belle illustration des choix de vie face aux défis écologiques. Les deux étudiants d'Agro qui prennent des chemins opposés poussent à réfléchir aux différentes manières de s'engager et à l'importance de nos origines sociales dans nos décisions. Roman : Humus , Gaspard Koenig. Paru en 2023, éditions de l'Observatoire. Pour les adeptes de séries, The Good Place est un vrai ovni. Sous ses airs de comédie loufoque, cette série pose des questions profondes sur la moralité, le bien et le mal. Elle fait rire, mais elle pousse surtout à réfléchir sur l'impact de nos actions et ce qui nous pousse à nous améliorer pour le collectif. Une vraie leçon de philosophie déguisée ! Série : The Good Place . États-Unis, 2016-2020, 4 saisons, 53 épisodes. Fabien Sécherre est porte-parole de Jobs that makesense , une initiative de l'association makesense dont l'objectif est d'orienter 1 million de personnes vers une carrière à impact positif. La plateforme référence 10 000 offres d'emploi, 150 formations et des contenus pour s'inspirer et s'orienter dans la transition écologique et solidaire.