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En direct, Gaza : l'armée israélienne va prolonger son « opération » jusqu'en 2026

En direct, Gaza : l'armée israélienne va prolonger son « opération » jusqu'en 2026

LeMondea day ago
L'Italie juge « inacceptable » le plan israélien en Cisjordanie
Le ministre des affaires étrangères italien, Antonio Tajani, a sévèrement critiqué, mercredi, le plan israélien de colonisation en Cisjordanie.
« La décision israélienne de procéder à de nouvelles colonies en Cisjordanie est inacceptable, contraire au droit international, et risque en effet de compromettre définitivement la solution à deux Etats », a fustigé le ministre dans un message posté sur X. La solution à deux Etats est un « objectif pour lequel le gouvernement italien continue de travailler avec conviction », a-t-il affirmé.
Le 20/08 à 22:42
Le plan de conquête de Gaza montre le « mépris flagrant » d'Israël pour les efforts de médiation, selon le Hamas
Le plan de conquête de la ville de Gaza pour lequel le gouvernement israélien a annoncé mercredi le rappel de 60 000 réservistes témoigne du « mépris flagrant » d'Israël pour les efforts de médiation en vue d'un cessez-le-feu, estime le Hamas dans un communiqué.
« L'annonce aujourd'hui par l'armée d'occupation terroriste du début [d'une] opération contre la ville de Gaza et ses près d'un million d'habitants et de déplacés (…) témoignent (…) d'un mépris flagrant des efforts déployés par les médiateurs », en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération des otages à Gaza, écrit le mouvement islamiste palestinien dans le communiqué.
« Alors que le [Hamas] a annoncé son accord sur la dernière proposition présentée par les médiateurs, [Israël] insiste sur la poursuite de sa guerre barbare » et, en ne donnant pas de réponse à cette proposition, le premier ministre israélien « démontre qu'il est le véritable obstacle à tout accord, qu'il ne se soucie pas de la vie [des otages israéliens] et qu'il n'a pas sérieusement l'intention de les récupérer », ajoute le texte.
Le point sur la situation mercredi 20 août à 21 heures
Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a approuvé le plan de conquête de la ville de Gaza et le rappel de 60 000 réservistes. D'après la radio militaire, l'armée « se prépare à une opération prolongée, de plusieurs mois, qui continuera jusqu'en 2026 ». L'ordre de mobilisation des réservistes a été envoyé dans la matinée.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi prendre des sanctions visant deux juges français et canadien, ainsi que deux procureurs, de la Cour pénale internationale (CPI), dans le cadre de nouvelles représailles contre le tribunal qui a sanctionné des dirigeants israéliens et enquêté sur des crimes de guerre américains présumés en Afghanistan.
« Je félicite Marco Rubio, le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, qui a décidé d'imposer des sanctions contre les juges de la Cour pénale internationale à La Haye », a déclaré le premier ministre israélien dans un communiqué publié par son bureau alors que la France s'est dite « consternée » par cette décision.
Les autorités israéliennes ont donné leur accord définitif à un projet controversé de colonisation d'une zone située à l'est de Jérusalem, qui couperait la Cisjordanie en deux et compromettrait la création de l'Etat palestinien.
Le ministère des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne a « condamné dans les termes les plus forts » cette décision israélienne, qui, selon lui, « compromet les perspectives de mise en œuvre de la solution à deux Etats (…) en fragmentant l'unité géographique et démographique de l'Etat palestinien ».
Trois soldats israéliens ont été blessés, dont un grièvement, mercredi matin, près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, rapporte leur état-major. Une quinzaine d'hommes armés, dont dix ont été tués, ont, selon lui, tenté de s'infiltrer dans une position fortifiée. Selon le quotidien Haaretz, il s'agit de la première attaque coordonnée depuis mars.
Dans son rapport quotidien, le ministère de la santé de Gaza, administré par le Hamas, rapporte que 58 personnes ont été tuées par des bombardements ou des tirs israéliens dans la bande de Gaza. Il ajoute que 158 blessés ont été pris en charge dans les hôpitaux de l'enclave assiégée.
Les Pays-Bas condamnent le plan colonial (E1) et le considèrent comme une violation du droit international
Caspar Veldkamp, le ministre des affaires étrangères néerlandais, a condamné sur X la décision d'Israël du projet de colonie E1, à l'est de Jérusalem, qui aurait « pour effet de diviser la Cisjordanie en deux ».
« La mise en œuvre de ces plans constitue une violation claire du droit international et rendrait pratiquement impossible la création d'un futur Etat palestinien », a-t-il écrit avant d'ajouter : « Les Pays-Bas et l'Union européenne rejettent depuis longtemps de tels plans ainsi que l'expansion des colonies illégales ».
Le 20/08 à 20:16 Pour approfondir
La Cour pénale internationale estime que les sanctions américaines représentent une « attaque flagrante » contre l'indépendance de l'institution
« Ces sanctions sont une attaque flagrante contre l'indépendance d'une institution judiciaire impartiale », a déclaré la Cour dans un communiqué alors que, début juin, quatre autres magistrats de la CPI avaient été visés par des sanctions américaines.
Les Etats-Unis prennent de nouvelles sanctions contre la CPI pour ses enquêtes impliquant Etats-Unis et Israël
Le Monde avec AFP
MANDEL NGAN / AFP
Les Etats-Unis ont annoncé, mercredi 20 août, prendre de nouvelles sanctions visant deux juges français et canadien, ainsi que deux procureurs, de la Cour pénale internationale (CPI), devenue la bête noire de l'administration Trump. Une décision qui a provoqué la « consternation » de la France et de la CPI.
L'armée israélienne dit avoir frappé environ 10 000 cibles « terroristes » dans la bande de Gaza depuis la reprise des « opérations » le 18 mars
L'armée israélienne a tenu une conférence de presse sur « les avancées » qu'elle a réalisée depuis le 18 mars, dont voici une partie de la retranscription, telle que l'armée l'a partagée sur son compte Telegram:
pendant l'opération « Les Chariots de Gédéon », l'armée israélienne sous le commandement Sud a obtenu le contrôle opérationnel d'environ 75 % de la bande de Gaza ;
depuis la reprise des opérations terrestres, environ 10 000 cibles terroristes ont été frappées par des centaines d'avions de chasse, d'aéronefs et de navires de guerre appartenant à l'armée de l'air israélienne et à la marine israélienne ;
lors de la frappe la plus significative, le 13 mai 2025, des avions de chasse ont frappé dans la région de Khan Younès et ont notamment éliminé Mohammad Sinouar, le chef de la branche militaire du Hamas;
les soldats israéliens ont opéré dans des zones stratégiques de Gaza, où elles ont localisé et démantelé « des dizaines de tunnels terroristes, bloqués les routes de fuite des terroristes, et éliminé des dizaines de cellules terroristes et de hauts commandants du Hamas ».
Vingt et un Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza selon la défense civile alors que l'armée israélienne va encore intensifier ses « opérations »
La défense civile de Gaza a annoncé que 21 Palestiniens avaient été tués par des bombardements et des tirs israéliens dans la bande de Gaza affamée, assiégée et ravagée par la guerre.
En parallèle, le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a ordonné mercredi le rappel de 60 000 réservistes après avoir donné son accord à la prise de la ville de Gaza.
Depuis plus d'une semaine, l'armée israélienne, qui s'est emparée en plus de vingt-deux mois de guerre d'environ 75 % du territoire palestinien, a intensifié ses bombardements et opérations dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire.
Les quartiers périphériques voisins de Zeitoun et Sabra y sont la cible d'intenses bombardements, selon des habitants. « Nous avons commencé des opérations préliminaires pour l'attaque. Nos forces sont en périphérie de la ville. Nous allons créer les conditions pour ramener les otages », a déclaré mercredi le porte-parole de l'armée israélienne, Effie Defrin, à la télévision. L'opération « continuera jusqu'en 2026 », selon la radio militaire israélienne.
L'armée israélienne « a détruit la plupart des bâtiments à Zeitoun et poussé à la fuite des milliers de personnes », a déclaré au téléphone à l'Agence France-Presse Anis Dalloul, 64 ans, réfugié dimanche dans un autre secteur. « Nous avons peur que [l'armée] occupe la ville et d'être déplacés à nouveau. »
Mostafa Qazaat, chef du comité d'urgence de la municipalité de Gaza, a confirmé la fuite « d'un grand nombre » d'habitants.
« Consternation » de la France après l'annonce de sanctions américaines contre quatre magistrats de la CPI dont un Français
Dans un communiqué diffusé en fin de journée la France dit sa « consternation » après l'annonce de sanctions américaines contre quatre magistrats de la Cour pénale internationale (CPI), dont un français.
« La France appelle les Etats-Unis à retirer toutes les sanctions prises sur le fondement du décret présidentiel du 6 février 2025, qui constituent une atteinte envers la Cour et l'ensemble des 125 Etats parties au statut de Rome et sont contraires au principe d'indépendance de la justice », écrit le ministère des affaires étrangères français.
« La France exprime sa solidarité à l'égard des magistrats visés par cette décision, et réaffirme son soutien sans faille à la CPI et à ses personnels. Leur rôle est essentiel dans la lutte contre l'impunité », ajoute le texte.
Les Etats-Unis s'offusquent en particulier des procédures ayant visé des soldats américains en Afghanistan, suspectés de crimes de guerre présumés ou encore des mandats d'arrêt de la CPI contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans la guerre à Gaza.
Benyamin Nétanyahou salue les sanctions américaines contre plusieurs magistrats de la CPI
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a salué les sanctions américaines annoncées contre plusieurs magistrats de la Cour pénale internationale (CPI).
« Je félicite Marco Rubio, le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, qui a décidé d'imposer des sanctions contre les juges de la Cour pénale internationale à La Haye », déclare M. Nétanyahou dans un communiqué publié par son bureau. « C'est une action décisive contre la campagne de diffamation et de mensonges visant l'Etat d'Israël [et son armée] en faveur de la vérité et de la justice », ajoute le premier ministre, lui-même visé depuis novembre 2024 par un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza.
Le secrétaire d'État Marco Rubio annonce de nouvelles sanctions américaines contre des magistrats de la CPI. Vous en savez plus ?
Curieux
Bonjour Curieux,
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi prendre de nouvelles sanctions visant deux juges français et canadien, ainsi que deux procureurs, de la Cour pénale internationale (CPI), dans le cadre de nouvelles représailles contre le tribunal qui a sanctionné des dirigeants israéliens et enquêté sur des crimes de guerre américains présumés en Afghanistan.
Cela vient s'ajouter aux sanctions annoncées début juin qui avaient visé quatre autres magistrates de la CPI. Et en février, les Etats-Unis ont sanctionné le procureur de la CPI Karim Khan.
« Aujourd'hui, je désigne Kimberly Prost du Canada, Nicolas Guillou de France, Nazhat Shameem Khan des Fidji et Mame Mandiaye Niang du Sénégal », pour avoir « directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des Etats-Unis ou d'Israël, sans le consentement de l'un ou l'autre de ces pays », a déclaré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio dans un communiqué, cité par l'Agence France-Presse.
Les Etats-Unis « ont clairement et fermement exprimé leur opposition à la politisation de la CPI », a-t-il ajouté, en soulignant que l'institution basée à La Haye représentait « une menace pour la sécurité nationale et a été utilisée comme un instrument de guerre juridique contre les Etats-Unis et leur proche allié Israël ».
Les Etats-Unis s'offusquent en particulier des procédures ayant visé des soldats américains en Afghanistan, suspectés de crimes de guerre présumés ou encore des mandats d'arrêt de la CPI contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans la guerre à Gaza.
Le 20/08 à 17:49
L'armée israélienne assure que 154 colis d'aide humanitaire ont été largués à travers la bande de Gaza
L'armée israélienne assure, dans un communiqué, que 154 colis d'aide humanitaire ont été largués à travers la bande de Gaza au cours des dernières heures, « dans le cadre de la coopération entre Israël et les pays suivants : Jordanie, Emirats arabes unis, Allemagne, Pays-Bas, France, Singapour et Indonésie ».
De nombreux pays continuent d'alerter sur la crise humanitaire à Gaza, estimant que les vivres ne rentrent pas en quantité suffisante dans l'enclave affamée et assiégée à cause de près de deux années de conflit. La France ainsi qu'une vingtaine d'autres pays ont dénoncé, le 12 août, une « famine » dans la bande de Gaza. « Nous appelons le gouvernement israélien à autoriser tous les envois d'aide des ONG internationales et à lever les obstacles empêchant les acteurs humanitaires essentiels d'opérer », avaient demandé les pays, dont la majorité des pays de l'Union européenne – à l'exception de l'Allemagne –, mais aussi le Japon, l'Australie et le Canada.
Le 20/08 à 17:12
« Entassée dans des entrepôts, la nourriture pour Gaza attend un feu vert d'Israël et risque de se détériorer », s'inquiète l'OCHA
« Le risque de détérioration et d'infestation des denrées alimentaires bloquées dans la région depuis des mois a considérablement augmenté en raison de la chaleur et des dates d'expiration imminentes », a prévenu dans son dernier rapport de situation, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
Selon l'OCHA, l'attente d'un « feu vert » est d'autant plus difficile que la malnutrition atteint des niveaux « alarmants » et que plus d'un demi-million de personnes « sont au bord de la famine à Gaza », détaille la publication.
« Seule près de la moitié des 2 000 tonnes de denrées alimentaires nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins humanitaires de base en matière d'aide alimentaire a pu entrer à Gaza », estime le rapport
« Ce n'est pas seulement la faim. C'est la famine. La malnutrition à Gaza augmente rapidement, avec de plus en plus d'enfants et de mères présentant des signes graves », a ainsi écrit le Programme alimentaire mondial (PAM) sur le réseau social X.
De leur côté, les équipes du PAM ont pu acheminer, depuis l'annonce de « pauses humanitaires », plus de 1 000 tonnes de farine de blé, de colis alimentaires et de denrées alimentaires en vrac destinés aux cuisines communautaires. « Toutefois, les citoyens les plus vulnérables ne peuvent pas accéder à l'aide alimentaire, car les distributions organisées sont impossibles et les rares cuisines encore en activité ne sont pas en mesure de fournir des repas suffisants », rappelle encore la publication de l'ONU.
Dans ces conditions, « plus de 95 % de cette aide a été déchargée par des foules affamées ou pillée par des gangs armés le long des itinéraires des convois humanitaires », a souligné l'OCHA, relevant que les « partenaires n'ont donc pas pu procéder à des distributions au niveau des ménages pour atteindre les plus vulnérables ».
Bien que le nombre de camions du PAM entrant à Gaza ait légèrement augmenté depuis le 27 juillet, il reste bien inférieur à ce qui est nécessaire : pour couvrir les besoins alimentaires de base, il faudrait plus de 62 000 tonnes par mois, estime l'ONU.
Cinquante-huit personnes ont été tuées dans la bande de Gaza par des tirs et des bombardements israéliens, au cours des dernières vingt-quatre heures, selon le ministère de la santé de l'enclave
Dans son rapport quotidien, le ministère de la santé de Gaza, administré par le Hamas rapporte que 58 personnes ont été tuées par des bombardements ou des tirs israéliens dans la bande de Gaza. Il ajoute que 158 blessés ont été pris en charge dans les hôpitaux de l'enclave assiégée.
Cela porte désormais le bilan à 62 122 personnes tuées et 156 758 blessés depuis le 7 octobre 2023, ajoute la même source.
Le 20/08 à 16:39
L'armée israélienne dit avoir repoussé une attaque de la branche armée du Hamas, au sud de la bande de Gaza
L'armée israélienne a affirmé avoir tué une dizaine de combattants du Hamas dans la bande de Gaza en repoussant une attaque de la branche armée du mouvement islamiste palestinien.
Selon les médias israéliens, il s'agit une attaque d'une ampleur inédite contre les troupes israéliennes à l'intérieur de la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.
« Aujourd'hui, vers 9 heures [8 heures à Paris], plus de 15 terroristes sont sortis de plusieurs bouches d'un tunnel voisin d'un poste avancé du 90 e bataillon dans le sud de Khan Younès » (sud de la bande de Gaza), détaille un communiqué de l'armée.
Les assaillants « ont mené une attaque combinée par des tirs d'armes à feu et des missiles antichars en direction du poste. Plusieurs d'entre eux qui tentaient de s'infiltrer dans le poste ont été éliminés dans des combats au corps-à-corps et des frappes aériennes de soutien ».
« Un soldat de Tsahal a été grièvement blessé et deux autres ont été légèrement blessés » dans l'incident, selon l'armée, qui affirme avoir tué « dix terroristes » au total, et a diffusé des images de ses frappes aériennes.
Huit autres assaillants ont pu se replier dans le tunnel. « L'incident est toujours en cours, et les troupes poursuivent leurs opérations pour les localiser et les éliminer », a ajouté l'armée.
Selon Doron Kadoch, journaliste de la radio militaire israélienne, il s'agit d'une attaque « exceptionnelle » depuis le début de la guerre. Elle visait à enlever des soldats, alors qu'une proposition d'accord est sur la table entre Israël et le Hamas pour la libération des otages enlevés le 7-Octobre et un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, a affirmé la chaîne 12 de la télévision israélienne.
Dans un communiqué, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, branche armée du Hamas, ont fait état « d'un raid mené ce matin » par ses combattants « sur une position ennemie nouvellement établie au sud-est de Khan Younès », affirme le texte.
Appuyés par des mortiers, les combattants « ont pris d'assaut le site et ciblé plusieurs chars (…) des maisons où des occupants [soldats israéliens] étaient retranchés, explique la branche armée du Hamas.
À quoi ressemble visuellement le projet de colonisation de la Cisjordanie ? Y a-t-il une carte disponible montrant ce projet ?
Bonjour du Québec
Bonjour,
Voici une carte réalisée par l'organisation israélienne La paix maintenant, qui milite contre la colonisation. Vous en trouverez d'autres sur son site.
Le 20/08 à 15:35
Le nouveau projet israélien de colonisation « fragmente l'unité » de la Cisjordanie, s'indigne l'Autorité palestinienne
Le ministère des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne a « condamné dans les termes les plus forts » la décision israélienne de mettre en œuvre le projet de colonie E1, à l'est de Jérusalem, qui, selon lui, « compromet les perspectives de mise en œuvre de la solution à deux Etats (…) en fragmentant l'unité géographique et démographique de l'Etat palestinien ».
« Cela ancre la division de la Cisjordanie occupée en zones et cantons isolés, déconnectés géographiquement et ressemblant à de véritables prisons où les déplacements entre eux ne sont possibles qu'à travers des points de contrôle d'occupation, au milieu de la terreur des milices de colons armés disséminées dans toute la Cisjordanie », souligne-t-il dans un communiqué.
Le gouvernement israélien est entièrement responsable des conséquences de ces politiques dangereuses et agressives, qui conduiront à l'explosion de toute la région, a quant à lui averti Nabil Abou Roudeïna, porte-parole de la présidence palestinienne, cité par l'agence de presse WAFa.
Le 20/08 à 15:21 Pour approfondir
Etablie en 2017, à 5 kilomètres de la frontière jordanienne, la colonie israélienne de Kedem Arava abrite dans ses préfabriqués une soixantaine de familles, anciens urbains en quête de nature. Alors que la plupart des habitants récusent toute motivation idéologique à leur présence, leur installation participe pleinement à l'annexion du territoire palestinien revendiquée par l'extrême droite israélienne.
En Cisjordanie, dans la colonie israélienne de Kedem Arava, « on ne prend la place de personne, il n'y a que du sable autour de nous »
Par Sandra Mehl
Sandra Mehl pour M le magazine du Monde
Sur les plateaux de la vallée du Jourdain qui surplombent la mer Morte, Shilat Brown imagine la maison qu'elle s'apprête à construire. « Elle sera grande, avec une vue panoramique sur le désert », rêve la décoratrice d'intérieur aux longs cheveux poivre et sel, assise sur un canapé d'extérieur. Son mari, Eitan, verre de gin tonic pêche à la main, joue avec leurs deux enfants et ceux de leurs voisins, dans la piscine gonflable installée derrière une coquette clôture en bambou.
Le point sur la situation, mercredi 20 août à 15 heures
Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a approuvé le plan de conquête de la ville de Gaza et le rappel de 60 000 réservistes. D'après la radio militaire, l'armée « se prépare à une opération prolongée, de plusieurs mois, qui continuera jusqu'en 2026 ». L'ordre de mobilisation des réservistes a été envoyé dans la matinée.
L'armée israélienne s'apprête à lancer « une opération graduelle, précise et ciblée dans et autour de la ville de Gaza, qui constitue actuellement le principal bastion militaire et administratif du Hamas », a ensuite annoncé un officier dont le nom n'a pas été révélé, lors d'un point presse.
Des tracts réclamant l'évacuation urgente du camp de réfugiés de Jabaliya, qui se trouve au nord du chef-lieu de l'enclave, ont été largués dans la matinée. Dans un communiqué, l'armée confirme que la population de la région de Jabaliya et de la périphérie du chef-lieu de l'enclave « a été avertie, et autorisée à se déplacer vers le sud pour sa sécurité ».
Trois soldats israéliens ont été blessés, dont un grièvement, mercredi matin, près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, rapporte leur état-major. Une quinzaine d'hommes armés, dont dix ont été tués, ont, selon lui, tenté de s'infiltrer dans une position fortifiée. Selon le quotidien Haaretz, il s'agit de la première attaque coordonnée depuis mars.
Les autorités israéliennes ont donné leur accord définitif à un projet controversé de colonisation d'une zone située à l'est de Jérusalem, qui couperait la Cisjordanie en deux et compromettrait la création de l'Etat palestinien. « L'Etat palestinien est en train d'être effacé, non pas par des slogans, mais par des actes », s'est félicité le ministre des finances, Bezalel Smotrich.
« La relation entre la France et Israël (…) mérite mieux que de vaines polémiques », estime le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Yonathan Arfi, après la charge de Benyamin Nétanyahou qui a accusé Emmanuel Macron d'attiser l'antisémitisme avec son intention de reconnaître l'Etat de Palestine.

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Au moins cinq personnes ont été tuées et trente-six autres blessées dans l'explosion d'un camion piégé, jeudi 21 août, à Cali, troisième ville de Colombie, située dans l'ouest du pays. « Une bombe a été activée » près de l'école militaire d'aviation Marco Fidel Suarez, sur une artère du nord de la ville de 2,2 millions d'habitants, a d'abord déclaré la police. Annonçant le bilan de l'attaque à la presse, le maire de Cali, Alejandro Eder, a regretté que « Cali soit à nouveau victime d'une attaque narcoterroriste ». En juin, une série d'attaques armées et de véhicules piégés près de postes de police avait tué sept personnes – cinq civils et deux policiers. M. Eder a annoncé l'interdiction immédiate de circulation des camions dans sa ville, craignant d'autres attentats, et offert 10 000 dollars (8 500 euros environ) de récompense pour toute information auprès de la police. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent plusieurs personnes allongées au sol et prises en charge par les secours, un camion en flammes, plusieurs véhicules endommagés et de nombreuses vitres soufflées. « Le terrorisme ne nous vaincra pas » « Il y a eu un énorme bruit d'explosion près de la base aérienne », a déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) un témoin, Hector Fabio Bolanos, 65 ans, affirmant avoir vu « tellement de personnes blessées », au sol. « Il y a eu des morts parmi les personnes passant sur l'avenue », a rapporté à l'AFP un autre témoin, Alexis Atizabal, 40 ans, qui était au moment de l'explosion dans son atelier de fabrication d'insignes dont les vitres, dit-il, ont volé en éclats sans faire de blessés. Plusieurs bâtiments et une école à proximité ont été évacués. La gouverneure régionale, Dilian Francisca Toro, a déclaré qu'il s'agissait d'une « attaque terroriste ». « Le terrorisme ne nous vaincra pas », a-t-elle dit. Les autorités n'ont pas précisé lequel des groupes armés implantés en Colombie est à l'origine de cet attentat à la bombe. Une dissidence de l'ex-guérilla des FARC, l'Etat-Major Central (EMC), avait revendiqué la série d'attaques survenue au mois de juin. Un hélicoptère de la police abattu par un drone explosif Jeudi également, dans le nord-ouest du pays, huit policiers ont été tués et huit autres blessées dans des affrontements entre les forces de l'ordre et une guérilla dans le département d'Antioquia. L'attaque avait d'abord été attribuée par la police au cartel du Clan del Golfo, mais le ministre de la défense colombien, Pedro Sanchez, a rectifié, précisant que « des informations récentes de @PoliciaColombia confirment que l'attaque a été perpétrée par l'E36, un groupe dissident criminel faisant partie du cartel alias Calarcá ». Il n'a pas été précisé dans quelles circonstances exactes sont morts les huit policiers. Un responsable de la police a expliqué à l'AFP que les assaillants avaient « harcelé » un groupe de personnes chargées d'éradiquer les plantations de feuilles de coca. Un drone explosif a également abattu un hélicoptère de la police, qui s'est écrasé au sol. La Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, a enregistré un record de 253 000 hectares de culture de feuilles de coca en 2023. Le gouvernement du président de gauche, Gustavo Petro, pousse un plan d'éradication volontaire par les paysans, accompagné d'incitations économiques.

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L'administration Trump dit examiner les dossiers de 55 millions de personnes titulaires d'un visa américain

Le département d'Etat a déclaré, jeudi 21 août, qu'il examinait les dossiers de plus de 55 millions d'étrangers titulaires d'un visa américain valide afin de déterminer s'ils étaient susceptibles d'être expulsés pour violation des règles d'immigration. Dans une réponse écrite à une question de l'agence américaine Associated Press, le département d'Etat déclare que tous les titulaires de visas américains, y compris les touristes de nombreux pays, font l'objet d'un « contrôle continu » afin de détecter tout signe montrant qu'ils pourraient ne pas être éligibles à l'autorisation d'entrer ou de séjourner aux États-Unis. Dans un tel cas, le visa sera révoqué et, si le titulaire du visa se trouve aux Etats-Unis, il sera passible d'expulsion. Parmi les indicateurs d'inéligibilité recherchés figurent notamment les dépassements de la date de validité du visa, les infractions à la loi, les activités criminelles, les menaces pour la sécurité publique, la participation à toute forme d'activité terroriste ou le soutien à une organisation terroriste. Les comptes de réseaux sociaux scrutés « Nous examinons toutes les informations disponibles dans le cadre de notre processus de vérification, y compris les dossiers des forces de l'ordre ou de l'immigration ou toute autre information qui apparaît après la délivrance du visa et qui indique une éventuelle inéligibilité », a déclaré le département d'Etat. Seront scrutés les comptes de réseaux sociaux des titulaires de visa, leurs antécédents judiciaires et migratoires dans leur pays d'origine, ainsi que toute violation passible de poursuites de la loi américaine commise pendant leur séjour aux Etats-Unis. Depuis l'entrée en fonction du président Donald Trump en janvier, son administration s'est jusqu'à présent concentrée sur l'expulsion des migrants en situation irrégulière dans le pays, ainsi que sur des titulaires de visas d'étudiants. Elle a progressivement imposé de plus en plus de restrictions et d'exigences aux demandeurs de visa, notamment en exigeant des entretiens en personne. Mais l'annonce de l'examen de tous les titulaires de visa – une opération que les responsables reconnaissent comme étant longue – semble constituer une extension significative de ce qui était, à l'origine, un processus de réexamen axé principalement sur les étudiants ayant participé à des activités propalestiniennes ou anti-israéliennes. La délivrance de visas aux chauffeurs routiers étrangers suspendue immédiatement « Dans le cadre de l'engagement de l'administration Trump à protéger la sécurité nationale et la sécurité publique des Etats-Unis, depuis le jour de l'investiture », les Etats-Unis ont révoqué « plus de deux fois plus de visas, dont près de quatre fois plus de visas étudiants, qu'au cours de la même période l'année dernière » sous l'administration du président démocrate Joe Biden, a fait savoir le département d'Etat. Au début de la semaine, il avait déclaré que, depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, plus de 6 000 visas étudiants avaient été révoqués pour dépassement de la durée de séjour autorisée et pour violations des lois locales, étatiques et fédérales, la grande majorité d'entre elles étant des agressions, des conduites sous l'influence de l'alcool ou de drogues et un soutien au terrorisme. Le département d'Etat a précisé qu'environ 4 000 de ces 6 000 visas avaient été révoqués pour des infractions établies et qu'environ 200 à 300 visas avaient été révoqués pour des questions liées au terrorisme, notamment pour avoir apporté un soutien à des organisations terroristes désignées ou à des Etats soutenant le terrorisme. Par ailleurs, le gouvernement américain a annoncé, jeudi, suspendre, avec effet immédiat, la délivrance de visas aux chauffeurs routiers étrangers, accusés de « mettre en danger la vie des Américains » sur les routes aux Etats-Unis. « Le nombre croissant de chauffeurs étrangers conduisant de gros camions semi-remorques sur les routes américaines met en danger la vie des Américains et compromet les moyens de subsistance des camionneurs américains », a déclaré le secrétaire d'État, Marco Rubio, sur X.

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