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Zelensky à Washington : pourquoi le président finlandais est dans la délégation européenne

Zelensky à Washington : pourquoi le président finlandais est dans la délégation européenne

INTERNATIONAL - Il dirige seulement la 15e économie européenne, mais son poids politique est important. Le président finlandais Alexander Stubb, allié de Kiev, fait partie de la délégation composée d'au moins sept dirigeants européens qui épauleront Volodymyr Zelensky lors de sa rencontre avec Donald Trump, ce lundi 18 août, à la Maison Blanche.
La décision a été annoncée après un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska qui a débouché sans accord de paix en Ukraine, et peu avant une visioconférence de la « coalition des volontaires », qui rassemble les soutiens de Kiev.
Élu en 2024 avec l'étiquette Parti de la coalition nationale (Kok), Alexander Stubb fait partie du centre-droit en Finlande. Celui qui prône le multiculturalisme a grandi en Finlande avant de rejoindre les États-Unis pour ses études, où il a étudié à l'université américaine Furman, en Caroline du Sud, relève TF1. Il a également pris des cours à l'université Panthéon-Sorbonne, à Paris.
Un fan de golf et ami de Donald Trump
Si sa capacité à parler cinq langues est un atout, ce n'est pas celui qui lui servira le plus lundi, face à Donald Trump, dans le Bureau ovale. Effectivement, Alexander Stubb a une autre carte à jouer : celle de sa proximité avec le président américain.
Comme le relate Le Parisien, en février 2025, le sénateur républicain de Caroline du Sud Lindsey Graham a encouragé le président américain à inviter Alexander Stubb à faire une partie de golf à Mar a Lago. Sur le green californien, le dirigeant finlandais de 57 ans a excellé. Son niveau de jeu professionnel a même impressionné le républicain. Depuis, Donald Trump n'hésite pas à envoyer des SMS ou à appeler celui qu'il surnomme affectueusement « Alex ».
Au Wall Street Journal, Alexander Stubb affirme même avoir pu glisser à Donald Trump des conseils sur sa gestion de la guerre en Ukraine, lui recommandant d'être plus « dur » avec Vladimir Poutine. Le Finlandais l'aurait également apaisé après son clash historique avec Volodymyr Zelensky.
Trait d'union entre l'Europe et les États-Unis
Grâce à ce lien qui l'unit à Donald Trump, l'ex-Premier ministre finlandais tentera ainsi d'être le trait d'union entre les États-Unis et l'Europe à Washington.
Seront également présents à cette réunion : la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chef de l'Otan Mark Rutte.
Après l'appel téléphonique dimanche de la « coalition des volontaires », Emmanuel Macron a expliqué : « notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens » et de demander aux Américains « jusqu'à quel point » ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité offertes à l'Ukraine dans un éventuel accord de paix. Réponses dans moins de 24 heures.
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À la veille de son départ pour Washington, Emmanuel Macron a offert au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, un soutien net. Dimanche, au terme d'une réunion en visioconférence avec la « coalition des volontaires », réunissant plusieurs chefs de gouvernements européens alliés de Kiev, le chef de l'État a posé les lignes rouges de l'Europe vis-à-vis de Vladimir Poutine, le président russe. Vendredi soir, ce dernier a mis le pied sur le sol américain, s'affichant aux côtés de Donald Trump pour réclamer un « accord de paix » en Ukraine. « Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix ? Si vous voulez mon intime conviction, non. Il veut la capitulation de l'Ukraine », a rétorqué Emmanuel Macron au président américain, rallié à la sémantique russe. Depuis Brégançon, le président français a encore dit vouloir « une paix robuste, durable, c'est-à-dire respectueuse du droit international, (…) qui respecte la souveraineté, l'intégrité territoriale de tous les pays ». « Un front uni entre Européens et Ukrainiens » Ce lundi, il se rendra donc à la Maison Blanche pour une rencontre entre Trump et Zelensky, avec d'autres responsables européens, comme le britannique Keir Starmer ou l'italienne Giorgia Meloni. « Notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens », et de demander aux Américains « jusqu'à quel point » ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité qui seraient offertes à l'Ukraine dans un accord de paix, a expliqué le chef de l'État. Cette dernière question est un point clé des négociations : des garanties de sécurité viseraient à dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Mais Emmanuel Macron s'est montré prudent sur la possibilité avancée par Donald Trump de faire bénéficier à l'Ukraine de protections similaires à celles de l'Otan. Ce rendez-vous permet en tout cas au chef de l'État de tenter de replacer les Européens au centre des négociations, alors qu'ils avaient été tenus à distance par Donald Trump. « Il ne peut pas y avoir de discussions territoriales sur l'Ukraine sans les Ukrainiens » et, « de la même manière, pas de discussion sur la sécurité des Européens sans eux », a ainsi souligné Emmanuel Macron, demandant que ces derniers soient conviés aux prochains sommets sur l'Ukraine. Et de poursuivre : « Nous allons demain (à Washington) pas simplement pour accompagner le président ukrainien, nous y allons pour défendre les intérêts des Européens. » VidéoUkraine : la Russie « propose une paix qui serait une capitulation », estime Macron

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À la veille de sa rencontre avec le président américain, Donald Trump et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a pris la parole ce dimanche devant les journalistes, à l'issue d'une réunion en visioconférence avec la « coalition des volontaires » alliés de Kiev. D'après l'Élysée, ce voyage conjoint avec d'autres dirigeants européens vise à « poursuivre le travail de coordination entre les Européens et les États-Unis dans le but de parvenir à une paix juste et durable qui préserve les intérêts vitaux de l'Ukraine et la sécurité de l'Europe », trois jours après le sommet en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Montrer une « Europe forte » et unie avec l'Ukraine Ce dimanche, le président français a précisé que la volonté des dirigeants européens lors de cette réunion à Washington est de « présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens ». « Nous allons demain (à Washington) pas simplement pour accompagner le président ukrainien, nous y allons pour défendre les intérêts des Européens », a-t-il souligné. Emmanuel Macron demande d'ailleurs à ce que les pays d'Europe soient présents aux prochains sommets concernant l'Ukraine, ajoutant qu'il ne peut pas avoir « de discussion sur la sécurité des Européens sans eux ». Le président français a rappelé que « les pays de la coalition des volontaires » — soit une large partie des grands pays européens, l'UE, l'Otan, l'Australie et le Canada — souhaitent « une paix robuste et durable ». La sécurité de l'Europe en question Le chef de l'État français et ses alliés souhaitent également demander aux Américains « jusqu'à quel point » ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité qui seraient offertes à l'Ukraine dans un accord de paix. Cette question est au centre de l'élaboration d'un éventuel accord de paix car elles auraient pour but de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Plus tôt dans la journée, Ursula von der Leyen a déclaré saluer « la volonté du président américain de fournir des garanties de sécurité à l'Ukraine, similaires à l'article 5 » de défense mutuelle de l'Otan. En rentrant d'Alaska après sa rencontre avec Vladimir Poutine, Donald Trump avait évoqué cette piste d'un schéma proche de l'article 5 de l'Otan, en dehors toutefois du cadre de l'Alliance, considérée par Moscou comme une menace existentielle à ses frontières. VidéoRéunion des alliés de Kiev : Macron veut « mettre la pression » sur Poutine Mais Emmanuel Macron s'est montré plus prudent sur la possible avancée par Donald Trump de faire bénéficier à l'Ukraine de protections similaires à celles de l'Otan, sans pour autant que Kiev ne devienne membre de l'Alliance atlantique. « Je crois qu'un article théorique n'est pas suffisant. La question, c'est la substance », a-t-il estimé. « Comment nous assurer collectivement que l'ordre international est respecté et que notre sécurité à tous est protégée, parce qu'il en va de la sécurité des Européens et de la France ? » s'est interrogé le chef de l'État, à la veille de son départ pour les États-Unis. Une position claire face à la Russie Le président de la République a eu des mots forts concernant les autorités russes, ciblant directement Vladimir Poutine. « Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix ? Non », a-t-il déclaré, estimant à l'inverse que Donald Trump la souhaite. À lire aussi Guerre en Ukraine : Macron et les Européens veulent rester dans le jeu Emmanuel Macron a également jugé qu'« un seul État propose une paix qui serait une capitulation : la Russie ». Réagissant à ces propos, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, l'a accusé sur Telegram de « mensonge abject ». Le président français a aussi martelé qu'il « ne peut pas y avoir de discussions territoriales sur l'Ukraine sans les Ukrainiens ».

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